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Dominique de Villepin poursuit sa campagne en Mayenne

A moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, Dominique de Villepin entame la dernière ligne droite de sa campagne. Il était en déplacement ce mardi en Mayenne.

Dominique de Villepin a estimé que le PS veut « frapper trop fort » avec la proposition de François Hollande d’instaurer un taux d’imposition de 75% pour les très hauts revenus, préconisant plutôt la réintroduction d’une tranche à 60%.

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Villepin : la défaite en chantant

« Ils veulent savoir comment je fais pour rester toujours de bonne humeur… mais c’est un secret de fabrication bien gardé ! Je ne veux pas qu’on me le pique ! » Ses grandes jambes pliées sous la tablette d’un carré TGV, direction Laval, en seconde classe, mardi matin, Dominique de Villepin se tord de rire à la seule évocation du questionnaire de santé auquel tous les candidats, sauf lui, ont consenti à répondre pour le Quotidien du médecin. « Quoi, ils veulent savoir quel yaourt je mange le matin ? » Assise à ses côtés, son attachée de presse poursuit timidement l’énumération des invitations auxquelles il n’a pas encore répondu. Un grand quotidien sportif lui propose même de raconter son « programme d’entraînement » pour la campagne. Il s’esclaffe. Lui, le marathonien, pour qui la politique est affaire de tempérament, de trempe ? Soyons sérieux…

L’ancien Premier ministre, qui, avec sa campagne faite de bric et de broc, n’a pas décollé dans les sondages, a un rêve fou : qu’on puisse les comparer « vraiment », Hollande, Bayrou, Sarkozy et lui. Qu’ils « s’affrontent avec des mots, autour d’une table ». Alors seulement, les Français pourront savoir « ce qu’ils ont dans le ventre ». « Sinon, c’est la Redoute, on choisit sur catalogue », regrette-t-il. Mais il n’y croit pas un instant. La faute, selon lui, à ces « hommes politiques en chocolat », ces « candidats pré-programmés », cette « classe politique qui a peur du réel, du hasard, de la rencontre, de l’électrochoc, de l’improvisation ! ». L’air résigné, il écrase son poing dans sa main et tonne : « Le premier tour a été volé ! » Et de prophétiser, l’air grave, se redressant sur son siège SNCF : « Les Français ne vont choisir qu’une moitié de président. Et ce demi-président sera corrigé par la réalité. Parce que la crise appelle à de nouveaux modèles, il devra être au rendez-vous de l’union nationale… »

« Les ricanements, je connais ça depuis l’enfance »

En visite en Mayenne, chez le député Marc Bernier – l’un de ses derniers soutiens -, Villepin fait d’abord mine de ne pas avoir baissé les bras, malgré ses difficultés à récolter les parrainages, à quinze jours de la date fatidique. « Ce n’est pas parce qu’on n’a pas ses signatures aujourd’hui qu’on ne les aura pas demain », explique-t-il, sans flamme, pour la forme. Mais à l’entendre comparer sa démarche à celle qui a été la sienne en 2003, à l’ONU, on comprend qu’il conçoit sa candidature comme un combat aussi indispensable que perdu d’avance. « Contre l’Irak, je savais qu’il serait très difficile d’empêcher la guerre. D’ailleurs, on ne l’a pas fait. Mais on a empêché le choc des civilisations », explique-t-il, sans jamais craindre qu’on moque sa grandiloquence. « C’était une démarche minoritaire, elle suscitait l’ironie, la commisération. Les ricanements, je connais ça depuis l’enfance. Mais les combats ne sont jamais perdus. C’est le sel de la vie. on inocule, on instille une vérité dans le débat politique, on force la classe politique à se préoccuper de l’action. » Et de s’interroger : « Qu’y a-t-il de grandiloquent à faire son devoir ? C’est notre destin à tous, comme les petits garçons qui rentrent de l’école. »

Au fil de la discussion, Villepin se laissera même aller à parler à l’imparfait. Quand une journaliste lui fait remarquer que Mélenchon, avec peu de moyens, est beaucoup plus haut que lui dans les sondages, il fait l’étonné : « Mais moi, je n’avais rien ! » Et de se reprendre : « Je n’ai toujours rien, d’ailleurs… » Sur l’avenir, ce candidat de dernière minute joue les intraitables. « On ne m’achètera pas », veut-il faire savoir. « Je ne vais pas à 58 ans commencer une carrière politique de compromission. Je ne me rallierai à personne. Le soleil, je le connais déjà bien. » Pourrait-il être un ministre de Nicolas Sarkozy ? Réponse, du tac au tac : « Jamais deux mâles dominants dans la même pièce. » De toute façon, il ne voit pas le président sortant vainqueur cette année. « Je ne dis pas qu’il ne peut pas gagner. Mais sa stratégie n’accroche pas le terrain. Ça fait de la mousse, ça fait des bulles… » Sa principale erreur, selon Villepin ? « Ne pas avoir laissé croire aux Français qu’il pouvait perdre. » Quant à sa propre campagne, il reconnaît du bout des lèvres qu’il aurait pu partir en campagne plus tôt.

De la cuisson de l’oeuf mollet

S’il concède que « certaines questions de journalistes sont agressives, car on a l’impression qu’on questionne la légitimité de votre présence », Villepin continue malgré tout à jouer les politiques en campagne. Un coup il moque le candidat Bayrou en se disant « très heureux qu’il ait repris (son) idée de référendum ». Quelques minutes plus tard, sur le quai de la gare de Laval, entouré d’une petite dizaine de journalistes, il s’en prend à Hollande et sa taxation des « super-riches » à 75 %. En promenade dans la ville quasi déserte de Vaiges, il entre dans la moindre boutique ouverte pour serrer des mains, se fait offrir des huiles essentielles par une passante. Invité à visiter une bibliothèque pour enfants, il s’assoit sur un tabouret qui lui arrive à mi-mollet et prend la pose pour les photographes, pas peu fier de sa trouvaille. Déjeunant avec des responsables associatifs locaux, Villepin se lancera encore dans une tirade sur feu « Super Nanny », la nounou de M6 – une « référence » en matière d’éducation ! -, pour la plus grande joie de ses convives.

La journée avançant, Villepin, grave mais jamais sérieux, se fait toujours plus blagueur, comme si la réalité le rattrapait. Même dans le car où l’accompagnent quelques journalistes, l’ex-Premier ministre amuse la galerie. Un rien survolté, il clame, les yeux rivés sur le paysage : « Mais où sont les platanes ? » Avant d’expliquer dans un grand sourire, malgré les gloussements : « Notre pays s’est enlaidi, il n’a plus de haies, plus de bocages. Un platane, ça raconte une vie, c’est beau, c’est un accident de parcours… » Dans le train du retour, il donnera quelques conseils sur la cuisson de l’oeuf mollet, entre deux wagons, à des passagers ahuris. « Vous n’avez pas l’air angoissé par la recherche de vos parrainages, ou en tout cas, vous ne le montrez pas », lui fait-on remarquer. Villepin éclate de rire, avant d’expliquer, en substance : « Ah ! Si les hommes politiques laissaient paraître chacune de leurs angoisses ! »

Source: Le Point

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Villepin : « Super Nanny, c’est la référence ! »

En visite en Mayenne, hier, le candidat à la présidentielle a dévoilé un pan méconnu de sa personnalité, alternant sérieux et rigolade.

Le curieux

Il voulait voir « ce qui marche en milieu rural ». Dominique de Villepin en a eu pour son compte, hier. Durant huit heures, le député Marc Bernier l’a trimbalé aux quatre coins de sa circonscription du Sud-Mayenne. Ce qui marche ? L’intercommunalité dans les Coëvrons. La maison d’assistantes maternelles « Les minibouilles » de Vaiges qui offre une solution aux parents de 7 h à 19 h 30. Le pôle santé de Renazé où cohabitent un hôpital local et des professionnels de santé libéraux ; une structure unique en France.

Ce qui marche aussi : la Maison familiale rurale de l’Hippodrome, à Craon. Entre 92 % et 100 % des élèves formés ces quinze dernières années ont aujourd’hui un emploi. Commentaire de Villepin : « Si ça marche aussi bien pourquoi, on ne développe pas cette formule ? Quel pays ! »

Le candidat

L’ancien Premier ministre n’ira peut-être pas au bout de sa candidature : il n’aurait que 300 signatures. Qu’importe, Villepin fait comme si. Et tacle tous azimuts. Le duel Hollande-Sarkozy ? « Je dis aux électeurs choisissez les produits frais, vivants, qui ont un peu d’humour. Pas de produits de grande consommation, entourés de cinquante conseillers. »

L’ancien Premier ministre

Outsider, Villepin aime à rappeler qu’il a tout de même été Premier ministre. Au pôle santé de Renazé, on lui explique que la structure a été financée grâce au label « pôle d’excellence rurale ». Il répond illico : « C’est moi qui l’ai inventé. Vous voyez, j’ai quand même fait deux ou trois choses… »

Un peu plus tard, à Craon, il balance, goguenard, à une journaliste du Point qui vient de sortir son paquet de clopes : « Pas de cigarettes ! N’oubliez pas, c’est moi qui ai fait interdire le tabac dans les lieux publics ! »

Le bon vivant

Globalement, c’est un Dominique de Villepin bon vivant que l’on a découvert hier. Lors du repas, à Vaiges, en présence de représentants d’associations et de chambres consulaires, il se lève et ramène trois bouteilles de vin sur la table. « À tous ceux qui ont des raisons de boire pour oublier ! »

Un peu plus tard, la présidente de l’ADMR évoque une ancienne émission de télé censée éduquer les enfants. Villepin se marre : « C’est Super Nanny ! Si elle était encore vivante, il faudrait la recruter. Après « l’omniprésident » et le président normal, ce qu’il faut à la France, c’est un super-président. Super Nanny, c’est la référence ! »

Le cathodique

À Craon, l’actualité internationale rattrape l’ancien ministre des Affaires étrangères. Le conseil constitutionnel vient de censurer la loi sur la négation du génocide arménien. La journaliste Édith Bouvier, blessée en Syrie, vient d’arriver au Liban… BFMTV souhaite sa réaction en direct. L’animal politique reprend le dessus. Sans préparation, il tient l’antenne dix minutes. Sans notes. Sans trébucher sur les mots. La politique, c’est du sérieux.

Source: Ouest France

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Villepin continue sa campagne

Les sondages lui octroient entre 1et 2% des intentions de vote mais Dominique de Villepin continue quand même sa campagne et cherche à obtenir les cinq cents parrainages qui lui permettront d’être effectivement candidat à la présidentielle. Après la vague d’abandons dans la majorité, Borloo, Boutin, Morin qui se sont ralliés à Nicolas Sarkozy, l’ancien Premier ministre résiste toujours. En Mayenne pendant une journée, il a été à la rencontre des acteurs de la vie rurale. Une journée de campagne de plus.
De notre envoyée spéciale en Mayenne

« Je suis un apôtre des platanes », la phrase est sortie d’un coup, comme un cri du cœur, de la bouche de Dominique de Villepin dans le car qui le transportait d’un lieu à l’autre de son déplacement en Mayenne. L’ancien Premier ministre a lancé ces quelques mots en regardant la route. Des mots inattendus mais finalement si proches de cet homme toujours là où la raison ne devrait pas l’emmener. Car à bien y regarder, tout devrait l’inciter à renoncer à se présenter à la présidentielle : les sondages, l’isolement, tout sauf lui : « Le ralliement ne fait pas partie de mon programme et surtout pas de mon tempérament ».

Faire son « devoir »

Son tempérament l’empêche de renoncer, et de suivre Jean-Louis Borloo, Christine Boutin ou Hervé Morin qui ont tous déclaré forfait pour la présidentielle et ont annoncé qu’ils soutenaient Nicolas Sarkozy. Mais ce qui motive aussi Dominique de Villepin, c’est ce qu’il affirme être sa conviction profonde, qu’il défend dans un livre intitulé Seul le devoir nous rendra libres. Un titre que l’ancien Premier ministre explique simplement : « C’est un vrai ouvrage politique dans lequel je dis ce que je pense et ce que je pense, c’est que si chacun fait son devoir la France ira mieux ».

Son devoir à lui, pour le moment, c’est de tout faire pour être candidat. Alors Dominique de Villepin en appelle aux maires pour qu’ils lui accordent leurs parrainages, le sésame vers la candidature : « Le pouvoir qui vous est donné, ce n’est pas un privilège, c’est un devoir républicain. Faites en sorte que le premier tour ait lieu. Le premier tour, c’est un moment de débat ». Et il pose une question : « Est-ce qu’il est normal qu’un ancien Premier ministre ne puisse pas participer au débat public ? »

Savoir prendre des décisions

La bataille des signatures n’est pas gagnée, Dominique de Villepin dit s’en inquiéter mais garde le masque impassible de celui qui en a vu d’autres et continue à faire le boulot en évoquant la dépendance, sujet remis sur table par François Hollande. Dominique de Villepin estime, lui aussi ,qu’il faudra que les Français cotisent obligatoirement pour cette réforme inévitable et rebondit : « Il y a des décisions difficiles à prendre, et la différence se fait entre ceux qui sont prêts à prendre ces décisions difficiles et ceux qui tergiversent, se mettent une plume dans le derrière pour ne pas répondre ».

Le langage est fleuri, Dominique de Villepin a l’art des formules hautes en couleur. Mais son message est clair et s’adresse à ses adversaires : il n’a pas encore renoncé à la présidentielle.

Source: RFI

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Villepin favorable à une contribution plus élevée des plus aisés, mais limitée à 60% et non 75%

Le candidat à la présidentielle Dominique de Villepin a jugé nécessaire mardi que les plus aisés contribuent à l’effort national pour réduire la dette de la France, mais a plaidé pour qu’ils soient taxés à 60%, et non 75%, comme l’a proposé lundi soir le socialiste François Hollande.

« Je crois qu’il est essentiel que la répartition de l’effort, dans cette période très difficile pour notre pays, soit la plus juste possible », a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Laval (Mayenne) sur le thème de la ruralité. « Chacun soit contribuer en fonction de ses moyens, et nous avons 40 milliards à trouver de hausses d’impôts dans les trois prochaines années ».

« En appeler au plus riches, aux plus aisés, pour qu’ils apportent leurs contributions me paraît bien. Pour ma part, j’estime que cette contribution ne doit pas dépasser 60% de l’ensemble des revenus », a ajouté l’ancien Premier ministre, rappelant que c’était le plafond fixé au départ dans le bouclier fiscal instauré début 2007. Après l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, il avait été abaissé à 50%.

Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a proposé lundi soir de créer une nouvelle tranche d’imposition: les revenus supérieurs à un million d’euros par an seraient taxés à 75%. « Au-dessus d’un million par mois, eh bien, le taux d’imposition devrait être de 75% », a-t-il déclaré sur TF1, avant de se reprendre et de préciser qu’il voulait dire « par an ».

« Il faut à la fois que celui qui est aisé puisse participer, contribuer, et en même temps qu’il puisse entreprendre et ne soit pas dissuadé d’entreprendre », a souligné Dominique de Villepin. « Donc 60% de ses revenus, cela me paraît un chiffre équilibré, satisfaisant. Aller au-delà me paraît dissuasif ».

« Je crois » que la proposition de François Hollande « ne prend pas suffisamment en compte la réalité économique. Or, il faut arbitrer entre une exigence sociale et une réalité économique si on veut être efficace », a-t-il ajouté. « Si l’on se coupe de cette réalité-là, on fait effectivement une bonne communication mais le risque, c’est de tuer la poule aux oeufs d’or ».

Source: Associated Press

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Impôt à 75% pour les plus fortunés: De Villepin juge que le PS «veut frapper trop fort»

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, a estimé mardi que le PS veut «frapper trop fort» avec la proposition de François Hollande d’instaurer un taux d’imposition de 75% pour les très hauts revenus, préconisant plutôt la réintroduction d’une tranche à 60%.

«A 75%, je crains que la gauche ne veuille frapper trop fort. C’est peut-être une bonne initiative sur le plan populaire, mais je crains que sur le plan économique les conséquences en soient tout à fait désastreuses», a-t-il déclaré lors d’un point presse à l’occasion d’un déplacement en Mayenne.

«Il faut trouver le bon équilibre entre le maintien d’une dynamique d’entreprises en France et l’exigence de justice sociale. Je crois que cet équilibre se situe autour de 60%. C’est ce que j’avais retenu comme Premier ministre entre 2005 et 2007 avec la création du bouclier fiscal», a-t-il détaillé.

Pour M.de Villepin (République solidaire), «il y a un effort exceptionnel à faire puisque nous sommes dans une situation financière extrêmement délicate», avec la nécessité d’un rééquilibrage de «100 milliards d’euros» sur trois ans.

Outre une réduction de 60 milliards de la dépense publique, «nous avons besoin de trouver 40 milliards supplémentaires, mais il faut le faire de façon juste. C’est cette justice fiscale qui n’a pas été au rendez-vous des dernières années», a-t-il estimé, proposant que cet effort soit partagé pour «un tiers par les ménages les plus aisés, un tiers par les banques et les grandes entreprises et un tiers par l’ensemble de la communauté nationale.»

Source: DNA

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Impôt à 75% pour les riches: Villepin juge que le PS « veut frapper trop fort »

« A 75%, je crains que la gauche ne veuille frapper trop fort. C’est peut-être une bonne initiative sur le plan populaire, mais je crains que sur le plan économique les conséquences en soient tout à fait désastreuses », a-t-il déclaré lors d’un point presse à l’occasion d’un déplacement en Mayenne. « Il faut trouver le bon équilibre entre le maintien d’une dynamique d’entreprises en France et l’exigence de justice sociale. Je crois que cet équilibre se situe autour de 60%. C’est ce que j’avais retenu comme Premier ministre entre 2005 et 2007 avec la création du bouclier fiscal », a-t-il détaillé.

Pour M. de Villepin (République solidaire), « il y a un effort exceptionnel à faire puisque nous sommes dans une situation financière extrêmement délicate », avec la nécessité d’un rééquilibrage de « 100 milliards d’euros » sur trois ans. Outre une réduction de 60 milliards de la dépense publique, « nous avons besoin de trouver 40 milliards supplémentaires, mais il faut le faire de façon juste. C’est cette justice fiscale qui n’a pas été au rendez-vous des dernières années », a-t-il estimé, proposant que cet effort soit partagé pour « un tiers par les ménages les plus aisés, un tiers par les banques et les grandes entreprises et un tiers par l’ensemble de la communauté nationale. »

Interrogé sur sa collecte de parrainages, le candidat de République solidaire a répondu: « Nous progressons, nous nous battons à Paris et sur le terrain », sans toutefois livrer de chiffre. « Je n’envisage pas qu’en France un ancien Premier ministre, quelqu’un qui a consacré sa vie pendant 30 ans, 35 ans au service des Français ne puisse pas être candidat », a déclaré M. de Villepin.

« J’ai un bilan (après) deux années où j’étais à Matignon », a ajouté l’ancien Premier ministre, évoquant un recul de « 600.000 demandeurs d’emploi » et une réduction de « 50 milliards » du « déficit de la France ». « Si la démocratie française ne permet pas à des candidats comme moi d’être candidats, je crains que nous ne soyons alors une démocratie considérablement appauvrie », a-t-il estimé.

Source: Agence France Presse

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Taxation à 75% : une «mesure tout à fait confiscatoire qui n’est pas respectueuse de la réalité», selon Villepin

«La justice sociale, ce n’est pas raconter n’importe quoi, c’est pas être iconoclaste, ce n’est pas tuer l’activité économique», assure l’ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle sur BFM TV.

Selon Dominique de Villepin, «le seuil de 60% c’est le bon point d’équilibre» et 75% revient à «tuer toute incitation».

Source: Le Parisien

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Dominique de Villepin en campagne en Mayenne

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, est en visite ce mardi en Mayenne. A 10 h 15, il a participé à une table ronde sur le thème « Réussir en Coëvrons » au syndicat à vocation économique et touristique (Svet). Il a enchaîné par la visite de plusieurs services municipaux à Vaiges, commune dont le député Marc Bernier, son bras droit au sein de République solidaire, est le maire.

Dominique de Villepin participera également une table ronde sur le thème du dynamisme des territoires ruraux. Ce mardi après-midi, le fondateur du mouvement République solidaire se rendra à Renazé pour visiter le pôle santé, puis à la maison familiale de Craon où il participera à une troisième table ronde sur la question de l’enseignement agricole.

Source: Ouest France

6 Commentaires

  1. charles

    Craon.
    J’ai vérifié, car je ne connaissais pas, c’est bien dans la Mayenne.
    C’est bien donc en France –> http://fr.wikipedia.org/wiki/Craon_(Mayenne)
    2012 :
    - DOMINIQUE de VILLEPIN, L’APPEL DE CRAON.
    - Les français parlent aux français. L’Appel de la France à la France.

    Ah mais !
    Oui.. Quelle figure cela aurait l’Appel de Craon. J’attends.
    ( Bayeux.. c’est tout petit aussi.. et pourtant..
    http://www.charles-de-gaulle.org/pages/espace-pedagogique/le-point-sur/les-textes-a-connaitre/discours-de-bayeux-16-juin-1946.php )

  2. Miss Nicopéia

    « Trop d’impôt tue l’impôt », c’est bien connu.

  3. Nelly

    En parlant des pôles d’excellence rurale, si les Français ignorent que c’est Dominique de Villepin qui les a mis en place, ce que le lancement du projet en 2006 avait coïncidé avec le retour de Madame Cécilia de New York. La couverture médiatique était plutôt dédiée à sa venue, et tant pis pour la ruralité française ; quels médias ! Leur alliance avec l’ancien ministre de l’intérieur de l’époque se renforce, leur hostilité à l’égard de l’ancien Premier ministre continue. La façon dont on traite de sa candidature, ci-dessus, le montre.

  4. Sonatine

    @Etoile

    Pour quelle année….. et pour qui !……

  5. Etoile

    @Sonatine

    Pour DdV, lorsqu’il en a besoin.

  6. charles

    L’APPEL DE CRAON n’a pas eu lieu.
    Les français n’ont pas parlé aux français.
    L’Appel de la France à la France gît, il est à terre..
    comme « le glaive ».
    Qui prendra le Costume ?
    Qui a la taille ?

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