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Montpellier: Dominique de Villepin en visite sur le thème du logement

Dominique de Villepin était ce mercredi en visite dans l’Hérault, sur les terres du président de République Solidaire, Jean-Pierre Grand.

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Dominique de Villepin « ne supporte pas que le débat soit confisqué »

Malgré des sondages arides et des parrainages souffreteux, Dominique de Villepin ne renonce pas. Cette semaine à Montpellier, l’ancien Premier ministre a poursuivi sa campagne de « l’intérêt général » et de « l’union nationale ». « Un combat n’est jamais perdu d’avance », continue d’assurer l’historiographe de Napoléon Ier.

Mercredi au salon Vinisud au parc des expositions à Montpellier, il ne s’agit pas de compter les intentions de vote mais les ballons de rouge. L’exercice est délicat pour un candidat en campagne. Dominique de Villepin franchit les rubiconds avec sourire et autorité avant de conclure par un gouleyant château de Puech-Haut. Sans recracher sauf son aversion pour Nicolas Sarkozy : « Je suis candidat de quoi, des animaux ? Personne n’est candidat du peuple autoproclamé, c’est d’un autre âge. » Et ne lui parlez surtout pas de ralliement final : « Jamais ! »

Un doute sérieux

Il est pourtant question d’un doute sérieux. Avec un persistant 1,5 % dans les sondages, une estimation des parrainages à 350, la campagne de l’ancien Premier ministre plafonne. Dans son entourage, on grimace discrètement quand on évoque la difficulté de décoller, d’arracher des signatures, d’obtenir même des prêts bancaires : « Ce sont les signatures qui débloquent l’argent. » Sans garantie de dépasser les 5 %… À l’ombre de logements sociaux flambant neufs à Castelnau-le-Lez, la ville de son ami et rare supporter Jean-Pierre Grand, les yeux bleus de Dominique de Villepin se plissent : « Je me bats avec les moyens qui sont les miens, des moyens limités, avec ceux qui veulent me soutenir. Si nous sommes rattrapés par le principe de réalité, comme vous dites, eh bien, le combat s’arrêtera. Rassurez-vous, je ne l’envisage pas. Un combat n’est jamais perdu d’avance. La France est un pays où l’on relève les défis. Quand on baisse les bras, on favorise les jeux partisans. Ce n’est pas ça une campagne ce n’est pas ça la France. »

Pour sa première campagne électorale, Dominique de Villepin évoque « la joie d’aller à la rencontre des Français et la frustration de côtoyer le microcosme politique ». Mais il faut bien faire avec… « Je ne supporte pas que le débat démocratique soit confisqué ! » La chasse aux parrainages reste obsédante : « C’est vrai que c’est difficile. Pour avoir la certitude de participer, il faut bien plus de cinq cents signatures. Je place les maires devant leurs responsabilités et leur devoir républicain qui est de donner leur parrainage. Je ne leur demande pas de me soutenir mais que le débat puisse avoir lieu. » Le spécialiste de Napoléon Ier rêve d’un Austerlitz 2012 mais la retraite de la Bérézina semble proche.

Le soir, à l’Espace rencontres de Castelnau-le-Lez, on se retrouve à des années-lumière des extravagants barnums électoraux de Sarkozy ou Hollande, « des foules anonymes amenées en bus ». Dominique de Villepin est descendu à pied de la mairie, à la sortie d’une table ronde sur le logement. Deux cent cinquante personnes sont là les petits fours et le rosé du Languedoc patientent sur des tables. C’est aussi rafraîchissant que dérisoire.

Par magie, l’auteur du discours de l’ONU contre la guerre d’Irak (2003) semble là. On croit l’entendre clamer : « Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. » Jean-Pierre Grand en tremble : « C’est rare, un homme d’État. » Dominique de Villepin se place dans le sillage des de Gaulle, Chaban-Delmas, Chirac. Il se veut « défenseur de l’intérêt général », chantre d’un « gouvernement d’union nationale » – « comme le général de Gaulle en 1944 et 1958 », applaudissements nourris -, « d’une société du devoir accompli et de l’effort partagé ».

Dominique de Villepin n’a pas encore envoyé d’estafette pour annoncer sa défaite. Contrairement à Marengo, qu’il ne compte pas sur le sauvetage du général Desaix. •

Source: La Voix du Nord

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Dominique de Villepin en costume de campagne

Un face-à-face avec la communauté de jeunes gays, une gorgée des meilleurs rouges de la région avalée sur un coin de comptoir, les cages d’escalier arpentées, bises, photos et poignées de mains à la volée, un hommage à la cité « du soleil et du foot »… La visite de Dominique de Villepin à Montpellier avait des airs de campagne présidentielle, hier.

La course aux parrainages

Sur un programme orchestré par Jean-Pierre Grand, député-maire de Castelnau-le-Lez, fidèle parmi les fidèles, le candidat de République solidaire s’est fondu dans le tempo sans fausse note, sur une partition pourtant fragile : l’ex-Premier ministre n’est pas assuré d’avoir ses 500 signatures, et il n’est crédité que d’un petit point et demi d’intentions de vote.

Dans les mêmes circonstances, Hervé Morin et Christine Boutin ont jeté l’éponge. Villepin assure qu’il ne fera pas de même : « Quand on n’a pas de grand parti derrière soi, on galère. Mais si je n’avais pas l’espoir, je ne serais pas là. Le débat PS/UMP se nourrit de polémiques et de petites phrases. Mais notre bateau France coule, et ceux qui sont sur les ponts inférieurs boivent la tasse. »

Au Refuge

À 10 h 30, quand il arrive dans un appartement du Refuge, pionnier dans la prise en charge de jeunes homosexuels en rupture sociale et familiale, au centre de Montpellier, les réflexions fusent dans le lieu bondé. « Il a ses signatures ? » « Quelle est sa position sur le mariage ? »

C’est d’abord Villepin qui pose les questions. Puis il répond : « Favorable au mariage homosexuel, mais une loi ne réglera pas la question. » Sur l’adoption : « Je suis plutôt pour un statut de beau-parent. »

Feuille de route présidentielle

Plus tard, face aux Montpelliérains croisés chez les commerçants du quartier, dans les allées de Vinisud, les logements sociaux de Castelnau, Dominique de Villepin, entouré par une nuée de médias, délivre sa feuille de route présidentielle.

« Un gouvernement de rassemblement resserré à dix ministres », une France à « huit régions », « la fin du cumul des mandats ». Et, dans tous les secteurs, l’envie de voir « grand » : entreprises regroupées, temps de scolarité gagné… de la politique XL, « sans demi-choix ni demi-réformes ».

A Vinisud

Plus intéressant, quand il sort du cadre, le temps du déjeuner au Parc expo de Montpellier, entre un risotto et des macarons arrosés d’un Puech Haut : son innocence dans l’affaire Clearstream, les erreurs, la « méchanceté » de Sarkozy, qu’il n’exclut pas de voir gagner, la bataille menée pour obtenir le ralliement de Bayrou à Chirac, en 2002…

Ici, c’est l’homme « du discours de l’Onu » qui fait campagne. « Un résistant », salue Laurent Jaoul, ex de Chasse, pêche, nature et traditions, rallié à sa cause. Une vielle dame le lui rappelle encore en vantant les qualités de son appartement investi sur les hauts de Castelnau. C’était le 14 février. Villepin n’a pas oublié : « C’est le jour de mon discours à l’Onu, ça vous portera chance ! »

Source: Midi Libre

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Dominique de Villepin: «La première des valeurs, c’est la tolérance»

Dominique de Villepin, candidat République Solidaire à l’élection présidentielle du 6 mai, était hier, mercredi 22 février, à Montpellier. Il a notamment fait étape au Refuge pour discuter avec les jeunes homos qui y sont accueilli-e-s. «Je suis favorable au mariage homosexuel, mais ce sera un long travail de changement des mentalités, a-t-il affirmé, selon Direct Montpellier. «La première des valeurs, c’est la tolérance, a-t-il ajouté, en référence aux déclarations du candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy. Et sans cela, toutes les autres valeurs sont biaisées.»

Invité du JT de France 3, il a répété être favorable à l’ouverture du mariage, mais s’est dit «soucieux de ne pas créer de nouvelles fractures dans la société». «Je ne crois pas qu’une loi règlerait les choses d’un coup de baguette magique, je suis pour que les mentalités évoluent, donc je suis pour que les choses évoluent au rythme qu’il faudra, a-t-il expliqué. Je suis par contre contre l’adoption par des couples homosexuels mais pour qu’un statut soit donné aux beaux-parents, de façon à ce que la reconnaissance du rôle de chacun puisse être faite.»

Interrogé sur le «paradoxe» de sa position (on aurait aussi pu lui demander le rapport entre adoption et statut du beau-parent), il répond: «C’est tout simplement prendre en compte, et c’est normal, le rôle de l’un et de l’autre, sans pour autant faire en sorte que ce soit le couple lui-même qui soit engagé dans la durée». Si paradoxe il y a, c’est dans cette déclaration: Dominique de Villepin veut permettre aux couples de même sexe de se marier mais pas de s’engager dans la durée…

Source: Yagg

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A Castelnau, Villepin défend l’idée de « huit grandes régions » en France métropolitaine

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, s’est rendu mercredi dans l’Hérault, où il a appelé les maires et les élus à parrainer sa candidature, alors qu’il est encore loin d’avoir rassemblé les 500 signatures requises. A Castelnau-le-lez, dont l’un de ses plus fidèles lieutenants, Jean-Pierre Grand, est député- maire (UMP), l’ancien premier Ministre a été accueilli par environ 400 supporters en fin d’après-midi.

Dominique de Villepin a repris ses principaux thèmes de programme : gouvernement resserré à 10 ministres, service citoyen obligatoire, augmentation du temps de travail à 37 heures, impôt pour tous, fin du cumul des mandats et des fonctions, hausse des impôts, baisse des dépenses publiques, « réelle indépendance » pour la justice et les médias, « émission d’euro-obligations pour mutualiser la dette européenne », innovation, emploi et « bataille de la connaissance ».

Création d’une grande école du tourisme

Parmi ses propositions, certaines concernent directement l’économie et les institutions régionales. Le fondateur du parti « République solidaire » a ainsi défendu la création de huit grandes régions à la place des 22 que compte aujourd’hui la France métropolitaine. « Nous avons besoin de territoires forts. 22 régions métropolitaines, est-ce sérieux ? Face à Allemagne, face à la mondialisation, que peuvent nos petites régions ? »

Dominique de Villepin prône par ailleurs une revalorisation des filières techniques et professionnelles, « qui sont aussi des filières d’excellence. N’oublions pas que les plombiers chauffagistes s’en sortent mieux que certains ingénieurs ! Il faut créer une grande école du tourisme, abordant la viticulture, les produits de luxe, la gastronomie… Une grande école, ça relèverait la perception que l’on a de ces métiers-là. Il y en aurait bien besoin, quand on voit le niveau de l’hôtellerie aujourd’hui (sic). »

De retour de Vinisud, l’ex premier Ministre de Jacques Chirac s’est montré enthousiaste sur la progression de la qualité des vins régionaux : « Que de travail, que d’efforts accomplis, pour arriver à cette qualité et à cette reconnaissance ! Je me rappelle de l’image des marques des vins du L.-R. lorsque j’étais stagiaire à l’ENA à Perpignan… »

Dans son discours, le rival ‘à mort’ de Nicolas Sarkozy a fustigé les « candidats préfabriqués, obsédés par la communication » et un gouvernement actuel « de limaçons, sans objectifs, sans courage, sans critères de résultats ». Il a dit « ne pas aimer les histoires écrites d’avance », allusion au duel droite/gauche qui se dessine inéluctablement.

D’après lui, « la campagne 2012 n’est pas bien partie. On est dans la guerre des tranchées, des petites phrases, des polémiques stériles. Cette campagne n’est pas digne de la France » et « nous sommes au bout d’un système ».

Source: La Lettre M

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La campagne solitaire de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin est toujours candidat à l’élection présidentielle. Et toujours en campagne. Entre deux rendez-vous médiatiques, il était mercredi 22 février à Montpellier pour un déplacement sur le thème du logement et s’apprête à publier la semaine prochaine un livre programme intitulé Seul le devoir nous rendra libres (1). « Mais qui le sait ? , lance désabusé l’un de ses derniers fidèles, le député de l’Hérault Jean-Pierre Grand. Il a passé quatre ans à se défendre dans l’affaire Clearstream, on a expliqué ensuite qu’il ne serait pas candidat, et maintenant on lui refuse l’accès aux grands médias. »

Loin de l’enthousiasme des débuts, lorsque 1300 personnes se pressaient à la Maison de l’Amérique latine pour le lancement de son club au mois d’octobre 2009, l’ancien premier ministre, qui voulait se poser en alternative à Nicolas Sarkozy, mène une campagne solitaire, soutenu par une poignée de fidèles, et plafonne à 2 % d’intentions de vote dans les sondages. Après les forfaits de Christine Boutin, d’Hervé Morin et de Frédéric Nihous, tous les regards se tournent désormais vers lui, s’attendant à ce qu’il jette l’éponge.

Sonder ses intentions n’est pas aisé. Dominique de Villepin répond invariablement qu’il ira jusqu’au bout. Question de tempérament. « Quand on fait un choix tel que le mien, on ne s’arrête pas au milieu du gué », rétorque-t-il. « Ne pas avoir les 500 parrainages est la seule chose qui pourrait le faire renoncer », confirme sa directrice de campagne Brigitte Girardin. Une hypothèse qu’il balaie d’un revers de main : « Je ne suis pas inquiet ! »

Isolement et manque de moyens

La menace pourtant est réelle. Ses proches, tous mobilisés à la tâche, ne cachent pas leurs inquiétudes, dénonçant les pressions exercées sur des maires « qui ont peur ». Officiellement, ils ne donnent pas de chiffre. « Il reste de la marge », concède l’un. « Il nous en manque environ 150 », lâche un autre. « Si, au final, Marine Le Pen les a et pas Dominique de Villepin, c’est qu’il y a un problème de démocratie, s’emporte Jean-Pierre Grand. Ce système est fait pour éviter les candidatures farfelues ou antirépublicaines. La sienne n’est ni l’une, ni l’autre. »

Dans son livre, l’ancien premier ministre présente sa candidature comme celle du « devoir » et de l’appel à l’effort. « La crise ne sera pas une parenthèse », affirme-t-il, estimant illusoire d’espérer un retour à la croissance. Convaincu qu’elle est le produit de « l’épuisement » d’un certain modèle industriel occidental, il propose une refondation de nos modèles de production, de consommation et de protection des citoyens.

Aux logiques des partis politiques, qui ont « stérilisé les idées neuves » et réduit la politique à une « bataille de communication », il entend opposer son expérience d’homme d’État. Celui qui a co-fondé l’UMP en 2002, puis créé République solidaire avant de démissionner de l’un et de renoncer à la présidence de l’autre, défend une démarche hors des partis, plaidant pour un rassemblement autour d’un gouvernement d’union nationale et de quelques propositions phares : 37 heures, réduction drastique des dépenses, augmentation de la tranche supérieure de l’impôt, revenu citoyen, Grenelle de l’énergie, etc.

Une posture gaullienne qui cache mal son isolement et son manque de moyens. Dominique de Villepin a beau mettre en avant « l’extrême volatilité de l’électorat », « l’ambiguïté de François Bayrou », et miser sur une campagne sans meetings ni esbroufe, il semble avoir du mal à y croire encore lui-même. « L’exercice du pouvoir sollicite des qualités bien différentes de celles nécessaires à la conquête de pouvoir », a-t-il l’habitude de dire quand il parle du quinquennat de son meilleur ennemi, Nicolas Sarkozy. Les secondes semblent aujourd’hui cruellement lui faire défaut.

(1) Éditions Le Cherche Midi, coll. « Documents », 112 p., 5 €.

Source: Céline Rouden (La Croix)

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Pour Dominique de Villepin, parrainer un candidat n’est pas le soutenir

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, s’est rendu mercredi dans l’Hérault, où il a appelé les maires à parrainer sa candidature afin de « permettre le débat démocratique », révélant n’avoir recueilli qu’environ 350 signatures.

A Castelnau-le-Lez, dont l’un de ses plus fidèles lieutenants, Jean-Pierre Grand, est député-maire (UMP), l’ancien Premier ministre a été accueilli par environ 400 personnes en fin d’après-midi.

« Je suis un homme de combat, je me battrai jusqu’au bout, a-t-il déclaré à l’AFP. Nous progressons dans le parrainage, j’en appelle au devoir d’élu des maires, qui est de permettre le débat démocratique ».

« Nous sommes un peu au-delà des 350 parrainages, j’ai confiance dans ma capacité à en rassembler 500, mais c’est un combat qu’il faudra mener jusqu’au bout », a-t-il précisé.

M. Grand a déclaré pour sa part que si « demain, Dominique de Villepin n’avait pas les 500 signatures, ça voudrait dire qu’on n’est plus tout à fait en démocratie ».

« Empêcher un homme qui a permis à la France de ne pas entrer en guerre (en Irak en 2003, NDLR), de se présenter à la présidentielle, ça voudrait dire que les partis politiques ont pris la main sur la démocratie. Comme gaulliste, je le refuse », a-t-il souligné.

Dominique de Villepin a fustigé devant ses supporteurs les « candidats préfabriqués, obsédés par la communication » et un gouvernement actuel « de limaçons, sans objectifs, sans courage, sans critères de résultats ».

Estimant que la France est « au bout d’un système », il a repris ses principaux thèmes de programme: gouvernement resserré à 10 ministres, service citoyen obligatoire, augmentation du temps de travail à 37 heures, impôt pour tous, fin du cumul des mandats et des fonctions, création de huit grandes régions à la place des 22 en métropole, hausse des impôts, baisse des dépenses publiques etc…

Le fondateur du parti « République solidaire » a poursuivi en disant « ne pas aimer les histoires écrites d’avance », allusion au duel droite/gauche qui se dessine. D’après lui, « la campagne 2012 n’est pas bien partie ».

« On est dans la guerre des tranchées, des petites phrases, des polémiques stériles. Cette campagne n’est pas digne de la France », a-t-il conclu.

Source: Agence France Presse

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Dominique de Villepin sur France Bleu Midi

Vous pouvez ré-écouter son intervention en cliquant ici.

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Dominique de Villepin sur France 3: « Le parrainage n’est pas un soutien, c’est un devoir républicain »

Interrogé sur le nombre de parrainages recueillis, le candidat Dominique De Villepin a indiqué que « nous progressons … mais c’est difficile ». Il a reconnu que le compte n’y était pas.

Invité sur le plateau de France 3 Languedoc-Roussillon, l’ancien premier ministre a expliqué que « le parrainage n’était pas un privilège mais un devoir républicain pour permettre un débat national. »

Dominique De Villepin a ajouté que « les maires sont pris dans des réseaux d’influence politique » qui les obligent à s’abstenir. Et dans son entourage, on déplore une attitude de neutralité fortement recommandée.

« Nous sommes dans un moment dramatique, le pays coule avec beaucoup de souffrance » a dit aussi le candidat de République solidaire.

Il propose une véritable refondation politique, un gouvernement de 10 ministres et la création de 8 régions métropolitaines.

Source: France 3

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Pour Villepin, parrainer n’est pas soutenir

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, s’est rendu mercredi dans l’Hérault, où il a appelé les maires à parrainer sa candidature afin de « permettre le débat démocratique », révélant n’avoir recueilli qu’environ 350 signatures. A Castelnau-le-Lez, dont l’un de ses plus fidèles lieutenants, Jean-Pierre Grand, est député-maire (UMP), l’ancien Premier ministre a été accueilli par environ 400 personnes en fin d’après-midi.

« Je suis un homme de combat, je me battrai jusqu’au bout, a-t-il déclaré. Nous progressons dans le parrainage, j’en appelle au devoir d’élu des maires, qui est de permettre le débat démocratique ». « Nous sommes un peu au-delà des 350 parrainages, j’ai confiance dans ma capacité à en rassembler 500, mais c’est un combat qu’il faudra mener jusqu’au bout », a-t-il précisé.

Jean-Pierre Grand a déclaré pour sa part que si « demain, Dominique de Villepin n’avait pas les 500 signatures, ça voudrait dire qu’on n’est plus tout à fait en démocratie ».

« Empêcher un homme qui a permis à la France de ne pas entrer en guerre (en Irak en 2003, NDLR), de se présenter à la présidentielle, ça voudrait dire que les partis politiques ont pris la main sur la démocratie. Comme gaulliste, je le refuse », a-t-il souligné. Dominique de Villepin a fustigé devant ses supporteurs les « candidats préfabriqués, obsédés par la communication » et un gouvernement actuel « de limaçons, sans objectifs, sans courage, sans critères de résultats ».

Source: Europe 1

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Dominique de Villepin en campagne : « J’entends me battre jusqu’au bout »

L’ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle Dominique de Villepin est aujourd’hui à Montpellier et à Castelnau-le-Lez (Hérault).

Comment expliquez-vous vos difficultés à obtenir les 500 parrainages ?

Les élus locaux sont pris dans une cascade de responsabilités. Mais aussi dans des réseaux politiques qui limitent leurs marges de manœuvres. Si certains sont profondément désenchantés de la politique et ne souhaitent pas s’engager plus avant, d’autres se sentent menacés ou inquiétés dès lors qu’ils sortiraient d’un cadre précis.

Malgré la décision du Conseil constitutionnel, restez-vous favorable à l’anonymat des signatures, prôné par le général de Gaulle ?

Oui, car on ne demande pas aux maires un engagement partisan. Il s’agit simplement de rendre possible le débat démocratique. De permettre à un candidat d’aller jusqu’au bout de son ambition. Il faudrait trouver un équilibre entre des garanties de sérieux des candidats et la possibilité d’avoir un vrai débat représentatif.

1,5 % des intentions de vote, c’est peu…

Il est évident que lorsqu’on n’a pas accès aux grands médias, aux heures de grande écoute, il est difficile de faire passer un message. La concentration médiatique et politique autour de François Hollande et de Nicolas Sarkozy n’enrichit pas le débat. D’autant que celui-ci est relayé par l’appareil des grands partis. Cette bipolarisation n’est pas bonne pour la démocratie.

Aujourd’hui, on ne peut pas faire une campagne présidentielle sans l’appui d’un grand parti ?

On est dans une république des partis où l’esprit de la présidentielle, qui était la rencontre d’un homme et d’un peuple, se trouve profondément contrarié. Ce sont les partis politiques qui choisissent les candidats, qui font les campagnes et qui, très largement, orientent les sondages. Car un sondage important crédibilise d’emblée une candidature. Il est plus difficile, quelles que soient vos idées, votre expérience, de grimper dans les sondages dès lors que l’onction médiatique n’est pas au rendez-vous.

N’êtes-vous pas tenté de jeter l’éponge ?

Ma candidature est une candidature par devoir. Je n’ai pas vocation à me rallier à quiconque. J’entends bien me battre jusqu’au bout et faire en sorte que notre pays puisse rentrer dans ce nouveau quinquennat avec les plus grandes chances de réussite. Il faut repenser notre système économique autour des secteurs porteurs. Il faut parier sur la formation, sur l’excellence, sur l’innovation. On pourra ainsi marquer des points.

Source: Midi Libre (propos recueillis par Zoé Cadiot)

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Verbatim de l’intervention de Jean-Pierre Grand dans l’émission Bourdin 2012 sur RMC (mardi 21 février 2012)

Vous pouvez ré-écouter l’intervention de Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire en cliquant ici. En voici le verbatim:

Jean-Jacques Bourdin: Jean-Pierre Grand, bonjour !

Jean-Pierre Grand: Bonjour !

Merci d’être avec nous ! Vous êtes Député de l’Hérault: Castelnau, à côté de Montpellier ! Jean-Pierre Grand, maire de Castelnau, vous êtes Président de République Solidaire. Où en est Dominique de Villepin sur ses parrainages?

Je viens de voir que vous lanciez votre appel de Londres. C’est une très bonne chose, parce qu’effectivement, il faut en appeler à la conscience républicaine des Maires. Dominique de Villepin, c’est un Homme d’Etat: c’est l’Homme qui a empêché la France d’aller s’enliser en Irak, c’est un ancien Premier Ministre, il a été plusieurs fois Ministre. Il a des idées, d’ailleurs la meilleure des preuves, c’est qu’elles sont reprises par les uns et les autres ! Et il pourrait pas se présenter à l’élection présidentielle? C’est dramatique pour la République, c’est dramatique pour la démocratie ! Moi, je suis un des Maires de France et quand j’ai décidé de m’engager derrière Dominique de Villepin, je le fais en mon âme et conscience: moi, c’est un engagement politique ! En revanche, quand je rencontre des collègues maires et que je leur demande d’apporter leur parrainage, leur signature, c’est une démarche administrative ! Les parrainages, c’est pour quoi? Le constituant de la République, il a fait ça pour quoi, la Constitution? Pour éviter les candidatures anti-républicaines et les candidatures farfelues. Dominique de Villepin, il n’est ni anti-républicain ni farfelu !

Oui, mais où est-ce que vous en êtes? Vous n’avez pas répondu à ma question, Jean-Pierre Grand ! Vous en êtes où?

Il nous en manque un nombre important.

C’est-à-dire, vous êtes à combien là aujourd’hui?

On n’est pas à 500 ! Ca, je peux vous le garantir. Moi aussi, je lance un appel !

C’est-à-dire vous êtes à combien? Autour de 350-400?

On a dépassé la moitié, mais on n’est jamais sûr que ceux qui nous ont donné des promesses les formalisent réellement…

Vous êtes autour de 300, quoi !

Oui, il nous en manque 150 environ… Mais c’est énorme ! C’est énorme parce que c’est pas 150… Quand il vous manque 150 signatures, c’est pas 150, c’est plus qu’il vous faut pour sécuriser, naturellement. Donc moi, j’ai écrit à tous les maires de mon département, je leur ai parlé vraiment en républicain, je leur ai parlé en démocrate et j’espère qu’ils vont, dans mon département, m’entendre ! Et puis, il faut que ce soit dans tous les départements français et d’Outre-Mer !

J’ai un adjoint au Maire d’une commune du Vaucluse qui m’a écrit, enfin c’est le maire de la commune de Lauris, Lauris dans le Vaucluse. Voilà ce que dit le Maire: « J’aurais volontiers donné ma signature à un petit candidat, mais comme les listes ne sont pas anonymes, je risque de me faire recaler sur les subventions. Je ne veux pas pénaliser mes habitants ». Mais c’est vrai, ça, ce risque?

Eh ben oui, ils ont peur ! Je dis pas qu’il y a le risque, mais je dis qu’ils ont peur ! Mais ça, c’est dramatique ! Je crois qu’il y a un moment dans la vie où il faut prendre ses responsabilité ! Le parrainage, c’est pas un engagement politique, le parrainage, c’est permettre à quelqu’un d’être candidat ! Ca n’a rien à voir avec un soutien, d’ailleurs le Président de l’Association des Maires de France l’a bien précisé ! Moi comme Député, j’ai déposé une proposition de loi pour rendre anonymes les parrainages. Naturellement, c’est pas suivi d’effet: le gouvernement ne veut pas l’inscrire. Aujourd’hui d’ailleurs, on va avoir la réponse du Conseil Constitutionnel sur ce sujet, mais je suis pas sûr que le Conseil Constitutionnel puisse lever l’anonymat: je pense que seule la loi peut défaire ce que la loi a fait. Moi aujourd’hui, je le dis, un Maire qui signe, il s’engage pas pour le candidat, il lui permet d’être candidat parce qu’il estime qu’il qu’il est pas anti-républicain et parce qu’il est pas farfelu ! C’est tout, voilà ! C’est aussi simple que ça !

Bien, regardons l’actualité, Jean-Pierre Grand, parce que vous êtes Député ! L’affaire Véolia? J’ai vu le commentaire très dur de François Bayrou: « petits arrangements entre amis » ! Vous êtes d’accord ou pas?

Ecoutez, moi je me mets à la place du citoyen français ! On vient de parler des parrainages. Regardez l’élection présidentielle: il y a quelques mois ou quelques semaines, Monsieur Borloo se retire. Il annonce ça sur TF1, la chaîne officielle, et ensuite qu’est-ce qui se passe? On voit que Madame Boutin vient de se retirer, que Monsieur Morin en fait de même et puis jour après jour, on voit qu’on donne une mission à l’un, des gages à l’autre, une multinationale à celui qui était le plus gradé et qu’on a fait retirer ! Attendez, ça aussi, c’est pas la démocratie ! C’est pour ça que l’appel aux Maires de signer et de donner à Dominique de Villepin qui ne demande rien, qui ne veut rien si ce n’est d’exprimer ses idées, eh bien ça, c’est un vrai message républicain !

Dominique de Villepin, il va pas tout à coup arrêter cette présidentielle pour obtenir je ne sais pas trop quoi, Jean-Pierre Grand, non?

C’est pas le genre de la maison ! D’ailleurs, il ne veut rien, il ne demande rien: il veut servir la France et il veut essayer d’apporter son message pendant les 2 mois qui restent.

Mais Jean-Pierre Grand, j’ai quand même constaté que dans votre circonscription, l’UMP ne présente pas de candidat aux législatives?

Ben écoutez, leur lucidité les honore !

C’est-à-dire, c’est quoi cette lucidité?

Nous sommes dans des secteurs où le Front National est très fort et je pense que multiplier les candidatures dans les circonscriptions serait du plus mauvais effet. Et puis, je suis peut-être aussi un Député respecté.

Vous êtes Président de République Solidaire, mais si Dominique de Villepin n’est pas candidat, vous faites quoi? Vous votez pour qui?

Alors si Dominique de Villepin n’est pas candidat, je le dis à votre antenne, Jean-Jacques Bourdin: je ne participerai pas à cette élection présidentielle ! Je considère qu’il y aura vraiment un vrai problème de démocratie dans mon pays et je veux pas faire croire aux Français que la démocratie…

Ni au premier ni au second tour?

Je ne participerai pas. Je veux pas faire croire à mes électrices et à mes électeurs que la démocratie fonctionne bien dans mon pays. Je veux pas cautionner quelque chose qui ne fonctionne pas, volontairement, parce que l’on aura empêché volontairement un Homme d’Etat de se présenter à l’élection présidentielle !

Votre soutien va jusque là? Dominique de Villepin fera comme vous? Vous en avez parlé?

Eh ben écoutez… Non pas du tout ! Il fera comme il l’entend ! Moi je suis un citoyen, je suis gaulliste et le gaullisme, c’est une anti-doctrine, c’est-à-dire que le gaullisme, on n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre ! On est tout simplement gaulliste et on est attaché à des valeurs et pour moi, la démocratie, c’est une valeur suprême ! On ne doit pas y toucher ! Donc si Monsieur de Villepin ne peut pas se présenter, c’est que la valeur suprême de la démocratie dans mon pays est mise à mal !

Merci Jean-Pierre Grand d’être venu nous voir ce matin !

Source: RMC Info

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Dominique de Villepin en visite mercredi sur le thème du logement

Le déplacement de Dominique de Villepin sera placé sous le signe du logement.

Au programme du candidat, une visite à 10h30 de l’association montpelliéraine « Le Refuge », accueillant des adolescents victimes d’homophobie.

Après un déjeuner à Vinisud, Villepin participera à une table-ronde « Logement pour touis », qui se déroulera à la Salle du Conseil Municipal de la mairie de Castelnau, réunion qui sera suivie d’une rencontre publique à Espace Rencontres (rue de la Crouzette).

Source: Midi Libre

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10 Commentaires

  1. charles

    Je lis beaucoup de petites choses, de l’inutile, des confidences pour les amis et même ceci.. Dominique de Villepin en campagne : « J’entends me battre jusqu’au bout ».
    On le sait.. ou l’on s’en doute.. il faut CHANGER de Registre et de HAUTEUR.
    L’APPEL !
    L’APPEL de Montpellier ou de Castelnau-le-Lez !
    L’APPEL !
    L’APPEL de Montpellier ou de Castelnau-le-Lez !
    L’APPEL !
    L’APPEL de Montpellier ou de Castelnau-le-Lez !
    L’APPEL !
    L’APPEL de Montpellier ou de Castelnau-le-Lez !
    L’APPEL !
    L’APPEL de Montpellier ou de Castelnau-le-Lez, à la France, et pour la France.
    ( ces mots ont-ils encore un sens ?.. Ou tout est-il de chez Monoprix ? )

    DDV, il vous faut vous dépasser afin de les dépasser tous. Et donc d’être que Gaulliste !

  2. mhn

    Je crois bien que je ferai pareil, si Dominique de Villepin n’était pas au rendez-vous, je n’irai pas voter.

  3. ChristineH

    Comme d’haitude, Dominique de Villepin est excellent et certains médias continuent leur campagne de démolition. La Croix fait sans doute la campagne du candidat NS.

    Heureusement, ce jeudi au journal du 13 h de la 2, un beau reportage sur DDV à Montpellier. Pour une fois, on était plutôt ravis

  4. Sonatine

    DDV fait  » une campagne de devoir  » ou  » une campagne par devoir  » ……. !
    Que vont en retirer ses partisans au moment du vote s’il se trouve  » empêché  » comme semblent le souhaiter le pouvoir et les médias aux ordres ……. on peut considérer (sauf
    surprise) que le travail de sape a été parfaitement organisé.
    En 2010, ce scénario n’ avait jamais été envisagé

  5. Sonatine

    L’ absence de DDV à la présidentielle, c’est un jour sans gloire presque un deuil national,
    quelque chose est en train de mourir en France.
    On y pense, on y repense , on ne parvient même plus à se projeter dans cette élection qui
    risque d’être fatale à notre pays.

  6. charlotte

    TRES bon discours de DDV A MONTPELLIER !

    SONATINE, vous avez raison, mais positivons!

  7. Kristel

    On ne peut pas envisager une seule seconde que Dominique de Villepin ne soit pas présent dans cette Présidentielle.

    Ce serait très grave pour la Démocratie si le seul Vrai Homme d’Etat dans ce pays ne pouvait pas se présenter.
    Un certain petit roi autoproclamé aura des comptes à rendre tôt ou tard et même d’autres élus.

    Un tiers des Français estiment que l’on ne parle pas assez de DDV.
    L’équipe de campagne doit se faire entendre plus !!

    Ce soir, nous aurons le plaisir de voir DDV chez Ruquier après 23 H 00.
    Bonne soirée à vous tous, Chers Amis.

  8. Sonatine

    Jusqu’au 16 mars prochain, il faudra retenir notre souffle……..
    Après seulement, « la vie va commencer » pour DDV (meeting et vraie campagne) et là
    seulement nous serons en mesure de savoir s’il parvient à être entendu et jugé sur sa
    vraie valeur, même auprès de ceux qui ne le suivaient pas dans ses idées.

    Ce soir on peut craindre le pire (présence aussi de Ph. Poutou): comment fait-on les
    programmes sur FR2 !……. on mélange du monde et l’on s’amuse beaucoup…… c’est à peu
    près tout. Pas le genre d’endroit à faire la promotion de DDV.

  9. charlotte

    Cette émission va certainement être intéressante. BONNE soirée à vous aussi KRISTEL!

  10. Jean -Seb

    Quelqu’un sait-il combien de militants étaient présents à son dernier meeting de Montpellier ?

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