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Un QG, une équipe, de nouvelles propositions: Dominique de Villepin (re)lance sa campagne


Voeux de Dominique de Villepin, candidat de… by LCP

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Villepin plaide pour la mise en place des 37 heures

Ordre et justice. Ces mots ont constitué les deux piliers du discours prononcé lundi 16 janvier par Dominique de Villepin lors de la présentation de son équipe de campagne, à Paris. L’ancien Premier ministre a marqué nettement ses distances avec Nicolas Sarkozy, estimant que la perte du triple A français « signifie l’échec du quinquennat » du chef de l’Etat.

« La dégradation de la note française ouvre une nouvelle étape (…). Elle doit sonner le réveil politique (…). C’est le vrai début de la campagne. » Lors de cette intervention, retransmise sur Public Sénat, Dominique de Villepin a notamment prôné l’instauration des 37 heures. Une proposition déjà faite en novembre par Hervé Morin, candidat Nouveau Centre à la présidentielle.

« La dette est un boulet au pied de chaque Français et une menace : la fin de notre modèle social, a renchéri l’ancien Premier ministre. Il faudra de l’effort, de l’ordre et bien sûr de la justice. » Son équipe de campagne devrait être connue dans le détail au cours de la journée.

Source: France Télévisions

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Présidentielle : Villepin enrôle Jean-Claude Carrière et Azouz Begag

Ses voeux à la presse devaient être l’occasion pour Dominique de Villepin, de présenter son site Internet et son équipe de campagne. Las, «tout cela est rattrapé par un événement considérable» :la perte du triple A. Au lieu d’en dire plus sur sa campagne, l’ancien Premier ministre s’est donc concentré depuis son «PC de campagne», selon ses termes, sur le bilan de Nicolas Sarkozy (qu’il critique) et le sien (qu’il vante).

De la composition de l’équipe de campagne, il n’a pas été question dans son discours. Elle a simplement été distribuée par écrit aux journalistes à l’issue des voeux. Figurent notamment des anciens ministres comme Brigitte Girardin, nommée directrice de campagne, mais aussi Azouz Begag et Nelly Olin, tous deux conseillers politiques. Egalement conseillers politiques, les députés villepinistes Jean-Pierre Grand et Marc Bernier. L’écrivain Jean-Claude Carrière, auteur notamment de «la Controverse de Valladolid», est «coordonnateur pour le projet». Luc Brossolet, qui fut un des avocats de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, prend le poste de porte-parole de la campagne. Olivier Orban est conseiller stratégie et Marin de Viry conseiller communication. Le couturier franco-italien Emmanuel Ungaro se trouvait dans l’assistance.

Selon Villepin, la perte du triple A «signifie clairement l’échec du quinquennat»

«Je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan et s’il avait été fidèle au redressement engagé avant 2007», a attaqué d’emblée celui qui s’est posé comme un recours à droite. Selon lui, la perte du triple A, «signifie clairement l’échec du quinquennat».

Echec que ce rival du président sortant impute à «une méthode» dénuée de «priorités claires» – «je mets au défi quiconque de pouvoir rappeler quelles ont été les priorités du gouvernement», a-t-il lâché ; à «un choix fait depuis 2007», celui d’«ouvrir les vannes de la dépense» ; et à «un volontarisme de façade» qui a conduit à une «réforme des retraites douloureuse et deux plans de rigueur inefficaces (…) avec à chaque fois la promesse que c’était le dernier effort».

Parmi ses propositions, le passage aux 37 heures

«En cinq ans nous avons décroché par rapport à l’Allemagne», a accusé Dominique de Villepin avant de souligner qu’«aujourd’hui le rapport s’est considérablement inversé» si l’on compare à l’époque où il était lui-même à Matignon. L’ex-chef de gouvernement a estimé que «la dégradation de la note française doit sonner le réveil politique», avant de valoriser son action de «premier Premier ministre à agir sur la dette» et d’égrainer ses propositions parmi lesquelles figurent notamment le passage aux 37 heures – également proposé par Hervé Morin (NC) – la mise en place d’un gouvernement resserré de dix ministres et la réduction du nombre de régions à huit ou dix.

Un appel du pied à la majorité

Dominique de Villepin, qui compte écrire aux parlementaires, a fait un appel du pied à la majorité. «C’est l’échec du président sortant Nicolas Sarkozy, c’est aussi l’échec de son Premier ministre François Fillon, mais ce n’est pas l’échec de toute la majorité», a-t-il souligné. «Je n’oublie pas que j’en ai été le chef et que nous avons réussi à gagner ensemble des batailles.» Lui, a appelé à nouveau à un «rassemblement de tous au-delà des clivages». «Nous devons redevenir nous-mêmes», a-t-il conclu.

Source: Le Parisien

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Villepin en appelle à la majorité

Lundi, dans le 6e arrondissement parisien, Dominique de Villepin devait présenter son QG et son équipe de campagne. Mais, reléguant son entourage à un communiqué de presse, il a préféré parler triple A et appeler au « rassemblement au-delà des clivages politiques ». Ou comment essayer de masquer son isolement en se positionnant au-dessus de la mêlée.

« Il faut bâtir une équipe de personnalités capables d’offrir aux Français des réponses, des solutions ensemble. Et après on verra quel est le mieux placé pour être candidat. » Cette phrase, Dominique de Villepin l’a prononcée sur le plateau du Grand journal, le 8 septembre dernier. Depuis, l’ancien Premier ministre a changé de stratégie, se lançant dans la course à l’Elysée en solitaire. Tout en prédisant des ralliements de poids. Autant dire que la présentation de son QG et surtout de son équipe de campagne, lundi matin dans le 6e arrondissement parisien, était attendue par de nombreux observateurs et journalistes.

Seulement, la perte du triple A a relayé au second plan toute information politicienne. En effet, Dominique de Villepin a raconté, devant moult objectifs, comment il allait sortir le pays de la crise : « de l’effort, de l’ordre mais surtout de la justice » pour mieux « rassembler » au nom de « l’amour de la France ». Et d’étoffer ce slogan en évoquant une série de mesures : porter la durée légale du travail à 37 heures, créer un pacte d’urgence pour les PME en soutenant leurs fonds propres par des prêts de longue durée, réduire le train de vie de l’Etat en limitant le gouvernement à dix ministres, réduire l’écart des salaires au sein de l’entreprise quitte à recourir à la loi… Dominique de Villepin se veut concret face à une « hyperprésidence » – celle de Nicolas Sarkozy – qui « manque de résultats ». « Qui peut dire quelles ont été les priorités [du gouvernement actuel] aujourd’hui? »

« La majorité a tellement été malmenée »

Le message n’est pas seulement adressé aux Français. L’appel vaut aussi pour les élus de la majorité, dont Dominique de Villepin dit avoir été « le chef entre 2005 et 2007″, sa période Matignon. « J’ai toujours eu pour ma part une conception ouverte de la majorité et je n’ai cessé de regretter son rétrécissement et son durcissement au fil des années », a ainsi déclaré l’ancien Premier ministre. « La majorité a tellement été malmenée pendant cinq ans », lâche au JDD.fr Brigitte Girardin, bras droit de Villepin depuis le lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy, en 2007. « Contrairement à beaucoup d’autres, nous sommes ouverts, nous n’excluons personne », affirme-t-elle encore.

« N’avez-vous pas l’impression d’être isolé? » La question, que l’on posait à François Bayrou il y a trois mois, revient en boucle à la suite du discours de Villepin. La garde (très) rapprochée, qui compose son équipe de campagne – finalement dévoilée sur une feuille A4 distribuée aux journalistes –, refuse d’y répondre. « Dominique de Villepin a une stature nationale, internationale même, qui permettra de rallier les Français au-delà des clivages politiques », assure au JDD.fr Azouz Begag, ministre chiraquien qui assure désormais « avoir choisi » l’ancien Premier ministre, même s’il revendique une double appartenance MoDem-République solidaire.

République solidaire, un simple « outil »

Reste que Dominique de Villepin renvoie l’image d’un homme d’Etat isolé de tout appareil politique. Le député Marc Bernier, fidèle parmi les fidèles interrogé par leJDD.fr, ne dit pas le contraire : « République solidaire [la formation formée par l'ancien Premier ministre en 2010, Ndlr] n’est qu’un outil, un lanceur pour propulser notre candidat vers la présidentielle. » Pour preuve, selon Jean-Pierre Grand désormais président de cette structure, le bail des locaux du parti a été résilié au profit du QG de campagne.

Situé rue du Cherche-Midi, à deux pas du grand magasin chic du Bon marché, le lieu réunit désormais sur un étage toute personne affiliée à Dominique de Villepin. « Nous n’allons pas dépenser 40 millions d’euros pour un QG. Une simple boîte aux lettres, un open-space et une salle de conférence suffisent », lance au JDD.fr Jean-Pierre Grand.

Comme en 58

Mais point de figure célèbre ne circule encore dans ces locaux. L’organigramme de campagne se calque sur celui de République solidaire : Brigitte Girardin se mue en directrice de campagne ; le duo dirigeant de République solidaire (Jean-Pierre Grand et Marc Bernier) ainsi que les anciens ministres Nelly Olin et Azouz Begag peuplent le conseil politique. Deux seules nouvelles têtes s’invitent : l’écrivain Jean-Claude Carrière est coordinateur du projet, tandis que l’un des avocats de Villepin dans l’affaire Clearstream, Luc Brossolet, hérite de la fonction de porte-parole.

« Il n’y a pas besoin d’une grosse équipe, seul le rassemblement autour d’un vrai projet pour la France compte », assure Jean-Pierre Grand. Seulement le livre-programme, publié aux éditions du Cherche-Midi – qui loge à quelques encablures du QG de campagne donc –, ne paraîtra que fin février. D’ici là, il s’agit donc de récolter des parrainages – Jean-Pierre Grand en revendique « plus de 200 qui ne sont pas de simples promesses » – et des soutiens – si possible issus de la majorité. De son côté, Marc Bernier y croit : « On est comme en 1958, quand De Gaulle, se plaçant hors de tout parti, cherchait l’unité nationale face à un contexte inédit de crise. » Sauf qu’à l’époque, la France demandait le retour du général. Dominique de Villepin, lui, propose à la France son retour.

Source: Gaël Vaillant, Le JDD.fr

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Pour Villepin, la perte du triple A » sonne « le réveil politique »

La dégradation de la note souveraine de la France, qui signe « l’échec » de Nicolas Sarkozy et inflige au pays « une humiliation », doit « sonner le réveil politique », a estimé lundi Dominique de Villepin, qui a lancé un appel à la majorité.

L’ancien Premier ministre, crédité au mieux de 2% des intentions de vote pour la présidentielle, a durci le trait contre le président, lors de la présentation de ses voeux à la presse, et critiqué « les formules creuses » de François Bayrou.

Avocat de l’union nationale dans une France « fragilisée », le fondateur de République solidaire a annoncé qu’il enverrait une lettre dans les prochains jours aux parlementaires et élus de la majorité, qui « n’a pas démérité » mais a été « dévoyée », pour « tracer un chemin de rassemblement ».

« La perte du triple A de la France, (…) c’est le vrai début de la campagne », a déclaré Dominique de Villepin à son siège de campagne, dans le VIe arrondissement de Paris.

L’abaissement, vendredi, de la note française par l’agence Standard and Poor’s (Voir ) « signifie clairement l’échec du quinquennat » – l’échec de « l’hyperprésidence », l’échec d’ »un volontarisme de façade », l’échec d’ »une vision ».

« Ma conviction », a souligné Dominique de Villepin, « c’est que la dégradation doit sonner le réveil politique ».

« Qui peut croire qu’il n’y aura pas un troisième plan de rigueur? », a lancé l’ancien Premier ministre, qui a mis en avant son expérience de Premier ministre – le « premier à agir sur la dette » – de 2005 à 2007, face à ses rivaux au Centre.

Dénonçant « l’indigence de ce qui est fait et de ce qui est dit » face au handicap de la dette publique, le candidat a prôné « un effort exceptionnel » jusqu’au retour à l’équilibre des finances publiques, qu’il fixe à un horizon de cinq ans.

« Cela sera dur, très dur. Il faudra de l’effort, de l’ordre, mais bien sûr davantage de justice », a prédit l’ancien chef du gouvernement de Jacques Chirac.

Le héraut du revenu citoyen à 850 euros – une mesure évaluée à 30 milliards d’euros qu’il n’a pas évoquée lundi – a prôné pour idée nouvelle le passage à 37 heures de travail hebdomadaire « en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire 10 milliards par an ».

« MONTRER PATTE BLANCHE »

Le retour aux 37 heures, que propose également Hervé Morin, le candidat du Nouveau Centre, serait temporaire pour Dominique de Villepin, jusqu’au retour à l’équilibre.

Il propose en outre « un pacte d’urgence pour les PME » qui se verraient accorder des prêts de longue durée et des baisses de charges ciblées.

Dominique de Villepin, qui se dit prêt à « conduire et organiser l’effort national », veut associer la majorité à son destin. La quête des 500 parrainages présidentiels « avance convenablement », assure son entourage.

Récusant la « guerre de tranchées » électorale, Dominique de Villepin, à l’instar de François Bayrou, a renouvelé son appel « au rassemblement de tous, au-delà des clivages »

« Nous devons redevenir nous-mêmes », a-t-il répété comme un slogan, alors qu’il s’exprimait devant son logo de campagne : « Villepin » en blanc sur fond bleu souligné d’un « 2012″ en rouge.

Le « V » de Villepin trace d’un trait abstrait l’envol d’un oiseau pour l’auteur du « Requin et la Mouette », qui prophétisait en 2004 la « parfaite alliance des contraires célébrées par les philosophes et les poètes », celle de la puissance et de la grâce, du requin et de la mouette…

Au jeu des alliances, Dominique de Villepin reste bien esseulé, comme en témoignait lundi sa petite équipe de campagne, composée notamment de trois anciens ministres (Brigitte Girardin, Nelly Olin, Azouz Begag) et deux députés (Jean-Pierre Grand, Marc Bernier). L’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière a accepté de « coordonner le projet » et l’éditeur Olivier Orban sera le conseiller en stratégie du candidat.

Plusieurs cadres de République solidaire ont annoncé lundi par communiqué leur décision de rejoindre le président du MoDem, François Bayrou, qui atteint le score de 15% dans les sondages.

Interrogé sur un possible rapprochement, Dominique de Villepin a opposé son expérience de gouvernant au candidat centriste. « Il faut montrer pâte blanche, il ne suffit pas d’avancer des propositions, des paroles en l’air ».

Jean-Pierre Grand, néanmoins, n’exclut rien pour l’avenir. « On verra, la vie est longue ».

Source: Reuters

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La drôle d’équipe de Villepin

Parce qu’il y a malgré tout quelques passages obligés dans une campagne présidentielle, Dominique de Villepin a sacrifié aux usages hier matin en dévoilant les éléments tangibles de sa candidature à l’Elysée : son QG (« PC de campagne », dans le langage martial du candidat), rue du Cherche-Midi à Paris VIe, son logo (le V de Villepin, tel les ailes stylisées d’un oiseau, prend son envol…), son slogan (« Aimons la France ») et surtout son organigramme.

Un mélange de simples adhérents de République solidaire, son mouvement, et de noms plus illustres, manifestement piochés dans le carnet d’adresses de l’ancien Premier ministre.

Des écrivains et des avocats

Ainsi, l’écrivain Jean-Claude Carrière, 80 ans, ami de vingt ans de Villepin, se retrouve-t-il propulsé « coordonnateur pour le projet ». L’auteur de « Milou en mai » n’exclut toutefois pas, confie-t-il, de « voter Hollande » le 22 avril! L’ancien ministre Azouz Begag, élu régional sous l’étiquette MoDem, mais fidèle à Villepin, est l’un de ses « conseillers politiques ».

Olivier Orban, ami et éditeur du poète candidat, est enrôlé comme « conseiller stratégie ». Luc Brossolet, l’un des avocats qui ont évité au prévenu Villepin le « croc de boucher » dans le procès Clearstream, est bombardé porte-parole. Marin de Viry, critique littéraire, prof à Sciences-po Paris et consultant en stratégie, sera son « conseiller communication ». Plus attendu, l’ancienne ministre Brigitte Girardin, ex-secrétaire générale contestée de République solidaire, devient directrice de campagne.

La seule surprise était en fait dans le public. Outre la présence du couturier Emmanuel Ungaro, l’arrivée de l’ancien « avocat du milieu » Karim Achoui a fait sensation. Radié du barreau après une affaire de faux, ce personnage sulfureux affirmait être venu en simple « observateur » et avoir « comme point commun avec Dominique de Villepin d’avoir connu les arcanes de la justice ». Villepin, lui, a assuré « ne pas le connaître ».

Source: Nathalie Segaunes (Le Parisien)

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Villepin veut les 37 heures jusqu’au retour à l’équilibre financier

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à l’Élysée, s’est prononcé lundi pour l’instauration des 37 heures de travail hebdomadaires jusqu’au retour à l’équilibre des finances, voyant dans la perte du triple A « l’échec » de Nicolas Sarkozy et de François Fillon. « Il faut un effort exceptionnel, réduit dans le temps, jusqu’au retour des finances publiques à l’équilibre », a lancé l’ancien Premier ministre en présentant ses voeux à son QG de campagne, dans le 6e arrondissement de Paris.

« D’ici là, la durée légale du travail sera portée à 37 heures légales, en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire 10 milliards d’euros par an », a poursuivi Dominique de Villepin. « Je veux le dire : ce sera dur, très dur, il faudra de l’effort, de l’ordre, mais bien sûr davantage de justice. » La perte du triple A « signifie clairement l’échec du quinquennat, l’échec du président sortant Nicolas Sarkozy et de son Premier ministre François Fillon », a-t-il dit.

N’oubliant pas qu’il a été le chef d’une majorité « qui n’a pas démérité, mais qui a été dévoyée », l’ancien locataire de Matignon va écrire aux parlementaires UMP pour appeler au « rassemblement » derrière lui. « Ma conviction est que la dégradation doit sonner le réveil politique », a encore dit M. de Villepin à propos de la perte de la note financière maximale.

Source: Agence France Presse

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Villepin tire sur Sarkozy

Dominique de Villepin devait présenter son organigramme de campagne à la presse hier. Il s’en est abstenu, préférant évoquer son programme après la perte par la France de son triple A. « L’heure n’est pas à calculer le métrage du QG de campagne ou à parler de la couleur des sièges », lançait Jean-Pierre Grand, le député de l’Hérault, l’un des derniers fidèles de l’ancien Premier ministre. Car dans l’entourage de Villepin on évite de s’exprimer sur l’intendance… qui ne suit guère. La liste des soutiens s’est effilochée au cours des derniers mois, les sondages sont en berne (3 %). Quant aux parrainages, Jean-Pierre Grand affirme que son candidat en dispose de « plus de deux cents ». Autant dire qu’il est encore loin du compte puisqu’il en faut 500.

Mais ces obstacles n’empêchent pas Villepin de continuer à battre la campagne, flamberge au vent. La perte du triple A lui donne même des ailes pour incarner « le réveil politique » en appelant les élus de « la majorité » à « tracer un chemin de rassemblement ».

Il en profite pour tirer sur Sarkozy : « La perte du triple A, c’est l’échec du président sortant mais aussi de son Premier ministre, François Fillon. C’est l’échec des choix faits depuis 2007, l’échec d’un volontarisme de façade, l’échec d’une vision ».

Mais il ne veut pas brûler tous ses vaisseaux à droite : « Il ne s’agit « pas de l’échec de toute la majorité. Je connais cette majorité, elle n’a pas démérité ». Il a ainsi salué les réformes des universités et des retraites et le crédit impôt recherche. Cette majorité, il « n’oublie pas qu’(il) en a été le chef » entre 2005 et 2007, « mais elle a été dévoyée » depuis, sous-entendu, par la présidence Sarkozy.

Prêt à « conduire l’effort national », qui nécessite « le rassemblement de tous, au-delà des clivages », il veut la fin de la « guerre des tranchées », dans laquelle il place indistinctement la droite, la gauche mais aussi « le centre » de Bayrou.

Il propose un programme axé autour d’un retour à l’équilibre des finances publiques en 2017, d’une durée légale du travail portée, jusqu’au retour à cet équilibre, à 37 heures avec suppression de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, et d’un « pacte d’urgence » pour les PME.

Source: La Dépêche

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Villepin souhaite incarner un «réveil politique»

«Dominique de Villepin n’a cessé de se vanter», s’insurge Thierry Mariani. «Un concours d’arrogance et d’immodestie» qui, selon le ministre des Transports, démontre que la démarche de l’ancien premier ministre «n’est motivée que par de la rancune et par la haute estime qu’il a de lui-même».

Objet de l’ire de Thierry Mariani? Les vœux que Dominique de Villepin a présentés lundi matin à la presse et au cours desquels l’ancien premier ministre s’est livré à une charge sans concession contre le bilan de Nicolas Sarkozy. Devant le coordonnateur de son projet, l’écrivain Jean-Claude Carrière, et son conseiller stratégique, l’éditeur Olivier Orban.

«Je n’aurais jamais été candidat», a expliqué Villepin, «si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan et s’il avait été fidèle au redressement engagé avant 2007». La dégradation de la note de la France par l’agence Standard & Poor’s est «clairement l’échec du quinquennat» et signe, selon lui, le «vrai début de la campagne».

«Je suis candidat parce que la situation l’exige», explique-t-il en réponse à ceux qui l’accusent de vouloir faire perdre Nicolas Sarkozy en raison des différends, notamment judiciaires, qui opposent les deux hommes depuis des années.

Dominique de Villepin a longuement exposé les raisons qui ont conduit à cet «échec»: «concentration des pouvoirs», «hyperprésidence», «refus de définir des priorités», «volontarisme de façade», «formule magique»… «Cet échec, c’est aussi celui d’un choix qui a été fait dès 2007, celui d’ouvrir les vannes de la dépense», a-t-il poursuivi, en vouant aux gémonies le premier acte du quinquennat, le vote de la loi Tepa de l’été 2007 qui a instauré le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires.

«Une voiture folle qui va dans le mur»

L’ancien premier ministre n’est pas moins sévère avec les dernières décisions du gouvernement dont ses «deux plans de rigueur inefficaces»: «Qui peut croire qu’il n’y aura pas de troisième plan de rigueur?», lance-t-il avant de préconiser un passage de la durée légale du temps de travail à 37 heures, jusqu’au rétablissement des équilibres publics. Idée que défend également le candidat du Nouveau Centre Hervé Morin. «Cela sera dur, très dur. Il faudra de l’effort, de l’ordre, mais bien sûr davantage de justice», a-t-il encore expliqué, souhaitant incarner pendant la campagne présidentielle «le réveil politique» qu’il appelle de ses vœux.

Crédité de 1 à 4% d’intentions de vote, toujours en quête de ses 500 parrainages -dont il aurait recueilli des promesses pour la moitié d’entre eux-, le candidat annonce depuis des mois que rien ne se jouerait avant «le début de l’année» et que la campagne réserverait des «surprises».

En se gardant bien de s’en réjouir, sa directrice de campagne Brigitte Girardin explique: «Nous y sommes; la dégradation de la note de la France est l’ultime sanction d’une politique qui conduit d’échec en échec depuis le début du quinquennat.» «La candidature de Dominique de Villepin est une alternative dans la majorité», assure encore l’ancienne ministre.

Villepin a expliqué lundi qu’il adresserait «prochainement une lettre aux élus de la majorité pour tracer un chemin de rassemblement». Loin des micros, les proches de Villepin se font plus explicites: «La majorité est comme une voiture folle qui va dans le mur. À la présidentielle et aux législatives, tout le monde le sait. Il est encore temps de changer de conducteur.»

Source: Jean-Baptiste Garat (Le Figaro)

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« Tout va bien madame la marquise »

L’ex-Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle Dominique de Villepin a ironisé sur les propos du chef de l’Etat hier à Madrid selon lesquels les décisions des agences de notation « ne changent rien ».

« Tout va bien madame la marquise. Formidable. Simplement les Français eux sont bien placés pour savoir que ce n’est pas vrai », a-t-il poursuivi.

« La perte du triple A, c’est l’échec du président sortant mais aussi de son Premier ministre, François Fillon. C’est l’échec des choix faits depuis 2007, l’échec d’un volontarisme de façade, l’échec d’une vision », a-t-il martelé.

Source: Républicain Lorrain

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Dominique de Villepin veut porter la durée légale du travail à 37 heures

C’est le vrai début de la campagne », a lancé hier Dominique de Villepin lors de sa première conférence de presse dans son QG à Paris. Bien décidé à tenter de tirer bénéfice de la perte du triple A, un « événement considérable » qui ouvre, estime-t-il, « une nouvelle donne politique. »

L’occasion pour lui de fustiger à nouveau le bilan du chef de l’Etat et de François Fillon. « Je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan, fidèle au redressement engagé avant 2007 », a déclaré l’ancien Premier ministre, voyant dans la dégradation de la note de la France « l’échec du quinquennat » .

Dominique de Villepin, dont les soutiens au Parlement sont réduits à une peau de chagrin et qui a enregistré hier des défections de cadres de son parti République solidaire au profit de François Bayrou, a annoncé vouloir écrire à tous les parlementaires et élus de la majorité « et aux autres » pour leur proposer de « tracer un chemin de rassemblement ». Ceci, alors que les intentions de vote en sa faveur au premier tour, malgré un très léger frémissement, demeurent faibles -entre 1 et 4 % -et que dans sa quête des 500 signatures, selon un de ses plus fidèles soutiens, le député UMP Jean-Pierre Grand, « les maires se montrent frileux. »

François Bayrou dans le viseur

Pour « relever » la France, Dominique de Villepin souhaite « renouer avec l’industrialisation », décochant au passage des flèches visant notamment François Bayrou, dont il convoite l’électorat. « Cela passe par le volontarisme et le pragmatisme, pas par les formules creuses d’acheter français », a-t-il insisté.

Très loin de son positionnement politique de l’année dernière, quand il proposait notamment un revenu citoyen, Dominique de Villepin a fait hier une proposition choc : porter la durée légale du travail à 37 heures « en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures », soit 10 milliards, jusqu’au retour à l’équilibre des finances publiques en 2017. Une idée avancée avant lui par un autre candidat à l’Elysée, le centriste Hervé Morin et qui serait soutenue par 54 % des Français, selon un sondage Ifop pour le Nouveau centre.

Dominique de Villepin a aussi évoqué un « pacte d’urgence pour les PME » avec des prêts de longue durée pour soutenir leurs fonds propres et un « encadrement » des salaires pour éviter de trop grands écarts, par la négociation dans chaque entreprise ou, « faute d’accord », par la loi.

Source: Isabelle Ficek (Les Echos)

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Azouz Begag dans l’équipe de campagne de Villepin

S’il avait soutenu François Bayrou en 2007, Azouz Begag s’était rallié au candidat du Modem lorsque Dominique De Villepin avait décidé de soutenir Nicolas Sarkozy. En conflit ouvert avec le chef de l’Etat, le Lyonnais déclarait même six mois avant l’élection : « Je voterai Dominique de Villepin, même s’il ne se présentait pas ».

Cinq ans plus tard, l’ex Premier ministre s’est lancé dans la course à la Présidentielle et l’ancien ministre délégué en charge de la Promotion de l’égalité des chances fait son apparition dans l’équipe de campagne du candidat.

Une équipe que Dominique de Villepin, a dévoilée aujourd’hui lors de ses vœux. On y retrouve des anciens ministres comme Azouz Begag et Nelly Olin comme conseillers politiques. Brigitte Girardin sera elle sa directrice de campagne. Quant à l’écrivain Jean-Claude Carrière il sera le coordonnateur du projet.

Luc Brossolet, qui fut un des avocats de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, prend le poste de porte-parole de la campagne. Olivier Orban est conseiller stratégie et Marin de Viry conseiller communication.

A l’issue de sa cérémonie de voeux, ses partisans ont distribué des canettes de jus d’orange ornées du portrait de Dominique de Villepin devant un grand drapeau tricolore et de l’inscription «La banlieue soutient Dominique de Villepin».

Source: Le Progrès

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Dominique de Villepin, son logo de campagne, ses canettes customisées

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à la présidentielle, présentait son équipe de campagne et son logo ce lundi matin à Paris.

Son équipe de campagne, dirigée par l’ancienne ministre Brigitte Girardin, est notamment composée de l’ancien ministre «d’ouverture» de Nicolas Sarkozy Azouz Begag, ou encore Nelly Olin.

Figurent également, comme conseillers politiques, les députés (UMP) Jean-Pierre Grand (Hérault) – par ailleurs président de République solidaire – et Marc Bernier (Mayenne), l’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière nommé «coordinateur pour le projet», et l’éditeur Olivier Orban «conseiller stratégie».

Pour le logo de campagne, Dominique de Villepin a fait sobre: un «Villepin» écrit en blanc sur un fond bleu clair, en plus d’un «2012» en rouge, le «V» de Villepin étant dessiné comme faisant un bond.

Au rayon des «goodies», des «canettes Villepin 2012» remplies d’«une boisson énergisante forte», précise Azdine Ouis, conseiller municipal à Corbeil-Essonnes, étaient présentées à la presse.

Source: 20 Minutes

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Présidentielle: Villepin entre en campagne en fustigant Sarkozy

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, présentait ce lundi à Paris son équipe de campagne. La conférence de presse, qui devait présenter cette organisation, le QG de campagne au 91 bis rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement et le logo, a été surtout l’occasion de critiquer la perte du triple A de la France, «qui signifie clairement l’échec du quinquennat» de Nicolas Sarkozy.

Le réquisitoire, d’une trentaine de minutes, dénonçait «l’échec d’un choix fait dès 2007, celui d’ouvrir les vannes de la dépense», «l’échec d’un volontarisme de façade», «l’échec d’une vision dans laquelle tout dépendait de cette unique formule magique: tout faire pour conserver le triple A.»

37 heures par semaine

Actuellement crédité autour de 3 % dans les sondages, Dominique de Villepin a ensuite promis aux Français du sang et des larmes pour résoudre la crise: «Je veux le dire, ce sera dur, très dur. Il faudra de l’effort, de l’ordre, mais surtout de la justice.»

Parmi les pistes proposées par le candidat, figure « un effort exceptionnel, réduit dans le temps jusqu’au retour des finances publiques à l’équilibre. D’ici là, la durée légale du travail sera portée à 37 heures en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire 10 milliards par an». Cette proposition de l’augmentation de la durée du temps de travail est également portée par le centriste Hervé Morin, candidat à l’élection présidentielle.

Passage de 22 à 10 régions

D’autres mesures ont été évoquées par Dominique de Villepin : « la baisse de charges ciblées pour les PME » ; la réduction d’une équipe gouvernementale à dix ministres ; le passage à dix régions, contre 22 actuellement ou encore l’introduction d’une « dose de proportionnelle » au Parlement.

Muette sur le nombre de parrainages des maires dont bénéficierait Dominique de Villepin, Brigitte Girardin, sa directrice de campagne, a néanmoins indiqué qu’elle était «confiante». Quant à Azouz Begag, ancien ministre «d’ouverture» de Nicolas Sarkozy et désormais conseiller politique dans l’équipe de campagne, il a critiqué les « échecs de la politique en direction des banlieues de Nicolas Sarkozy, avec l’échec du plan porté par Fadela Amara», tout en louant la «personnalité différente» de Dominique de Villepin.

Source: Anne-Laëtitia Béraud (20 Minutes)

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Le triple A, rampe de lancement de Dominique de Villepin pour 2012

Dominique de Villepin, candidat à la présidentielle, a présenté ce lundi 16 janvier son équipe de campagne, son QG et son logo, à l’occasion de ses vœux à la presse. Le rendez-vous, fixé à 11 heures à son QG situé 91, bis rue du Cherche-Midi dans le VIème arrondissement de Paris a été l’occasion pour l’ancien ministre d’essayer de se démarquer de ses concurrents. Dans la matinée, Dominique de Villepin a dévoilé son logo sur Twitter.

Sur le fond, Dominique de Villepin s’est fait fort d’incarner « le réveil politique » en appelant les élus de « la majorité » à « tracer un chemin de rassemblement », malgré des sondages toujours peu flatteurs et des défections. En fait, son discours a entièrement pris une dimension économique, oubliant même l’équipe de campagne.

« La perte du triple A, c’est l’échec du président sortant mais aussi de son Premier ministre, François Fillon. C’est l’échec des choix faits depuis 2007, l’échec d’un volontarisme de façade, l’échec d’une vision », a martelé le candidat de République solidaire. Mais, a aussitôt ajouté l’ex-Premier ministre, il ne s’agit « pas de l’échec de toute la majorité ». « Je connais cette majorité, elle n’a pas démérité », a-t-il dit en saluant les réformes des universités et des retraites et le crédit impôt recherche.

Une majorité « dévoyée »

Cette majorité, il « n’oublie pas qu’(il) en a été le chef » entre 2005 et 2007, « mais elle a été dévoyée » depuis, sous-entendu par la présidence Sarkozy. Or, veut-il croire, le rapport de forces est « profondément changé » depuis « l’humiliation » de la perte du triple A et il y a désormais « une nouvelle donne politique ».

Prêt à « conduire l’effort national », qui nécessite « le rassemblement de tous, au-delà des clivages », il veut la fin de la « guerre des tranchées », dans laquelle il place indistinctement la droite, la gauche mais aussi « le centre » de François Bayrou. Dominique de Villepin, persuadé d’obtenir ses parrainages, va donc écrire « aux parlementaires et élus de la majorité » pour leur proposer de « tracer un chemin de rassemblement ». Car en soutenant le chef de l’Etat, prévient-il, ils « se préparent à une double sanction électorale », à la présidentielle puis aux législatives.

Le « réveil politique » qu’il veut incarner passera par du sang et des larmes. « Cela sera dur, très dur » et « il faudra de l’effort, de l’ordre mais aussi bien sûr davantage de justice ».

Retour au 37 heures

Retour à l’équilibre des finances publiques en 2017, durée légale du travail portée, jusqu’au retour à cet équilibre, à 37 heures avec suppression de la moitié des exonérations de chargées liées aux 35 heures, « pacte d’urgence » pour les PME… a-t-il listé parmi ses priorités.

L’expérience érigée comme garantie

En quoi son offre diffère-t-elle de celle du candidat du MoDem François Bayrou, qui oscille entre 11% et 15% dans les sondages là où lui même se situe entre 1% et 4% maximum ? « Le choix d’une politique en dehors des partis », répond-il alors que François Bayrou est toujours « dans la logique partisane », « au centre ».

« Moi, j’ai quelque légitimité à m’exprimer. J’ai été le premier Premier ministre à agir sur la dette, le seul dirigeant à avoir engagé un effort structurel sur les déficits en 40 ans ! », assène-t-il en vantant « la crédibilité » de son bilan à Matignon, sa « bataille » pour l’emploi ayant permis « 500.000″ chômeurs de moins.

« Les Français demandent des garanties, il faut montrer patte blanche et prouver qu’on a été capable de relever des défis », a-t-il lâché en direction de François Bayrou.

Quel troisième homme ?

Son entourage se montre toutefois moins définitif vis-à-vis du « troisième homme » de 2007. « On verra, la vie est longue… », élude le député Jean-Pierre Grand, fidèle parmi les fidèles de Dominique de Villepin. « Moi j’ai une double fidélité à Villepin et à Bayrou », lance Azouz Begag, ex-ministre de l’un et élu régional sous l’étiquette de la formation présidée par l’autre.

Deux cadres de RS -Paul Boyer, Alain Cousin- ont annoncé lundi, pendant ses voeux, qu’ils quittaient Dominique de Villepin pour rejoindre François Bayrou. « Boyer ? Cousin ? Connais pas… », réplique-t-on au QG Villepin.

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, fondateur de République solidaire (RS), qui s’est déclaré candidat à l’Elysée le 11 décembre, est crédité de 1% à 4% des intentions de vote dans les sondages.

Source: Le Nouvel Observateur

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Présidentielle : Dominique de Villepin inaugure une campagne low-cost

En assistant à l’inauguration du QG de campagne de Dominique de Villepin, on constate à quel point c’est la crise, et à quel point cela pèse sur nos candidats à l’élection présidentielle. A moins que cela ne résulte d’un manque de trésorerie.

Qu’importe, l’ancien Premier Ministre, qui avait créé la surprise en annonçant sa candidature en décembre dernier, a aujourd’hui présenté ses voeux à la presse, tout en leur présentant son QG de campagne, ainsi que son slogan pour la campagne.

400m² dans le VIe arrondissement, c’est donc là que l’équipe de Dominique de Villepin, réduite au minimum, ménera campagne. Autour de lui une équipe de bénévoles ainsi que deux anciens ministres, Nelly Olin et Azouz Begag, son équipe de campagne composée notamment de trois irréductibles fidèles, Brigitte Girardin qui devient la directrice de campagne, Jean-Pierre Grand et Marc Bernier. Un nouveau-venu fait également son entrée dans cet entourage hétéroclite, à savoir l’écrivain Jean-Claude Carrière.

Mais au-delà de ces turpitudes purement logistiques, qui illustrent néanmoins les difficultés que va avoir Dominique de Villepin à mener campagne (sans compter les fameuses 500 signatures à obtenir), c’était aussi l’occasion pour lui ce matin de parler à la presse.

Et si on n’a pas pu encore obtenir de véritable programme, l’ancien ministre des affaires étrangères en a néanmoins profité pour lancer à son tour l’idée de revenir à une semaine à 37heures de travail, « en échange de la moitié de l’exonération des charges liées aux 35heures ».

Commentant à son tour la dégradation de la note de la France, Dominique de Villepin en a conclu que « la majorité n’a pas démérité. L’échec, c’est celui de Nicolas Sarkozy et de François Fillon ».

Plus que jamais dans cette campagne, Dominique de Villepin endosse les habits de l’antisarkozysme, habits qu’il n’a jamais réellement quitté. En déplacement la semaine dernière en Dordogne, le candidat n’a pas pu s’empêcher d’évoquer constamment son ennemi, sans jamais cependant le nommer par son nom, mais plutôt par des épithètes négatives.

Constatant que le chef de l’état « n’a aucune chance d’être réélu », Dominique de Villepin veut se positionner au-delà de tous les partis, dans la pure tradition gaullienne car, « au bout d’une solitude, au bout d’un parcours, il y a un homme en qui on peut avoir confiance ».

Source: Jennifer Declémy (Paris Dépêches)

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La perte du triple A sonne « le vrai début de la campagne », selon Dominique de Villepin

En présentant lundi ses voeux à la presse, le fondateur de République solidaire s’est adressé « tout particulièrement à la majorité, légitimement inquiète » après la dégradation de la note française par l’agence Standard & Poor’s.

Cette perte du triple A de la France sonne l’heure d’un effort « dur, très dur » pour maîtriser les dépenses et revenir à l’équilibre sur cinq ans, a ajouté Dominique de Villepin.

« Ma conviction », a-t-il souligné, « c’est que la dégradation doit sonner le réveil politique ». « Qui peut croire qu’il n’y aura pas un troisième plan de rigueur ? », a-t-il lancé, mettant en avant son expérience de premier ministre – le « premier à agir sur la dette » – de 2005 à 2007, face à ses rivaux au centre.

« L’échec de Nicolas Sarkozy et de François Fillon »

C’est « l’échec de Nicolas Sarkozy et de son premier ministre François Fillon », a-t-il réaffirmé, mais pas celui de « toute la majorité », rappelant qu’il en a été « le chef » et avec laquelle « nous avons réussi à gagner des batailles ensemble contre le chômage et les déficits entre 2005 et 2007″.

Un discours qu’Azouz Begag, l’un des nouveaux conseillers de M. de Villepin, approuve « à 100% », voyant dans cette candidature, « une belle alternative à droite ».

« C’est le A de Sarkozy qui a giclé », a ironisé M. Begag en commentant la dégradation, le 13 janvier, de la note française. L’ancien ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances dans le gouvernement Villepin – fonction qu’il avait quittée le 7 avril 2007 pour soutenir le candidat François Bayrou -, assure qu’aujourd’hui il n’y a pas de contact entre M. de Villepin et le candidat du MoDem.

Azouz Begag défend « le vote obligatoire »

M. Begag a en outre défendu le » vote obligatoire », une mesure qui figure, dit-il, au programme du candidat et qui « va tout changer », citant l’exemple de Vaulx-en-Velin et de ses « 70% d’abstention » à la dernière élection présidentielle.

Président de l’association Banlieues Villepin 2012 et conseiller municipal de Corbeil-Essonnes, Azdine Ouis, ex-UMP, adhère lui aussi au principe du « vote obligatoire ». Il reconnaît à M. de Villepin, qui « se situe au dessus des partis », un « capital sympathie dans les banlieues ». M. Ouis dit regretter « la banalisation de l’islamophobie dans les discours de l’UMP ».

M. de Villepin, héraut du revenu citoyen à 850 euros – une mesure évaluée à 30 milliards d’euros qu’il n’a pas réévoquée – a prôné le passage à 37 heures de travail hebdomadaire « en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire 10 milliards par an ».

Il propose en outre « un pacte d’urgence pour les PME » qui se verraient accorder des prêts de longue durée et des baisses de charges ciblées. Dominique de Villepin, qui se dit prêt à « conduire et organiser l’effort national », veut associer la majorité à son destin.

Récusant la « guerre de tranchées » électorale, Dominique de Villepin, à l’instar de M. Bayrou, a renouvelé son appel « au rassemblement de tous, au-delà des clivages ».

Une promesse de ne « pas renoncer »

Le député de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, souligne avoir entendu un « discours d’homme et d’Etat » et non celui d’un « organisateur de meeting ».

Au jeu des alliances, Dominique de Villepin reste bien isolé, comme en témoigne sa petite équipe de campagne, composée notamment de trois anciens ministres – Brigitte Girardin, sa directrice de campagne, Nelly Olin, Azouz Begag – et deux députés – Jean-Pierre Grand et Marc Bernier.

L’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière a accepté de « coordonner le projet » et l’éditeur Olivier Orban sera le conseiller en stratégie du candidat. Luc Brossolet, qui fut un des avocats de M. Villepin dans l’affaire Clearstream, occupe le poste de porte-parole de la campagne.

La quête des 500 parrainages présidentiels « avance convenablement », assure son entourage. Sidi Sakho, responsable national des Jeunes solidaires, se dit « confiant ».

M. de Villepin a promis, « au nom de l’amour de la France », de ne « pas renoncer ».

A l’issue de sa cérémonie de voeux, ses partisans ont distribué des canettes de jus d’orange ornées du portrait du candidat devant un grand drapeau tricolore et de l’inscription : « La banlieue soutient Dominique de Villepin ».

Source: France Télévisions

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Villepin : « Plus antisarkozyste, tu meurs ! »

« Je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été bon ». La première phrase prononcée par Dominique de Villepin lors de ses voeux pour 2012 annonce la couleur : l’ancien Premier ministre chiraquien s’estime le mieux qualifié pour tenir la barre du navire dans la tempête. Son discours est donc une charge violente contre l’actuel chef de l’Etat, dont il dresse un bilan calamiteux.

« Je suis frappé par l’indigence de ce qui est fait et dit » pour régler le problème de la dette, a dénoncé le fondateur de République solidaire (RS) depuis son vaste QG de campagne de 400 mètres carrés installé dans un immeuble de bureaux parisien.

La TVA sociale, « une double peine »

La perte du triple A par la France, « c’est l’échec du quinquennat, l’échec du président sortant Nicolas Sarkozy et de son Premier ministre François Fillon », poursuit Villepin devant une foule de journalistes. « Dans ce contexte difficile, je suis convaincu d’avoir une légitimité à m’exprimer », explique t-il ensuite, comme pour justifier une candidature créditée de 1% à 4% d’intentions de vote. Et d’afficher la plus grande défiance pour les mesures d’urgence réclamées par Nicolas Sarkozy, qualifiées de « baroud d’honneur politique ».

« Vouloir faire la TVA sociale en période de récession, c’est une double peine pour les Français », a lancé le candidat à la présidentielle. Quant au projet de taxer les transactions financières, « c’est une bonne idée, mais vouloir le faire seuls, sans l’Europe, c’est comme courir un 100 mètres avec un boulet au pied…».

« Plus antisarkozyste, tu meurs ! », résume en souriant un jeune lycéen acquis à la cause Villepiniste. Pour « conduire et organiser l’effort national », le candidat prône une « baisse drastique des dépenses et une hausse des recettes ». A l’instar du président du Nouveau Centre Hervé Morin, il plaide notamment pour une hausse de la durée légale du travail à 37 heures, «en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire dix milliards par an ».

« Ce sera très dur »

Dominique de Villepin prévoit un retour à l’équilibre des finances publiques dans cinq ans. D’ici là, « ce sera dur, très dur. Il faudra de l’effort, de l’ordre, de la justice », prévient-il. Et des ralliements politiques ? Le candidat botte en touche. « J’ai toujours eu une conception ouverte de la majorité », répond-il évasivement, en dénonçant la « guerre des tranchées » que se livrent actuellement les politiques.

« Très inquiet » de cette situation, Dominique de Villepin, fort d’environ 200 parrainages à ce jour, s’apprête à envoyer une lettre aux parlementaires «pour tracer un chemin de rassemblement » et « sortir des querelles partisanes ».

Au premier rang, ses fidèles de la première heure affichent leur enthousiasme inébranlable. « On a besoin d’un homme comme Villepin », assure l’ancienne ministre de la Coopération Brigitte Girardin, nommée directrice de campagne. Son poulain ira t-il jusqu’au bout ? Girardin hausse les épaules. « Je ne me pose même pas la question ».

Source: France Soir

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Villepin, « candidat parce que la situation l’exige », ouvre son QG

La présentation du QG, du logo et du slogan de campagne de Dominique de Villepin ce lundi matin a été l’occasion pour l’ancien Premier ministre de présenter les grandes lignes de son programme, mais aussi et surtout de légitimer sa candidature. Rebondissant sur la toute récente perte du triple A français, celui qui n’a cessé de prôner le rassemblement n’en démord pas et affirme: « Je suis aujourd’hui candidat parce que la situation l’exige. »

L’ancien Premier ministre l’assure: il ne pouvait faire autrement. Limite, il s’en serait bien passé: « Je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan », assène-t-il avant de porter une nouvelle estocade en affirmant que « la dégradation de la dette [...] signifie clairement l’échec du quinquennat ».

Et tout en désavouant le président et son Premier ministre François Fillon, Dominique de Villepin n’a de cesse de rappeler ses réussites passées: « Lorsque j’étais Premier ministre, j’ai défini trois priorité et je m’y suis tenu », « Quand j’ai quitté Matignon, nous étions mieux placés que l’Allemagne en matière de chômage et de dette », « Je suis le seul dirigeant français à avoir engagé un effort structurel sur les déficits en quarante ans »,…

En somme, Dominique de Villepin souhaite se présenter comme le seul candidat légitime de la majorité. Plus encore que le chef de l’Etat. Il pousse même l’audace jusqu’à appeler les élus UMP à le rejoindre: « Je connais cette majorité, elle n’a pas démérité (…) J’appelle au rassemblement de tous, au-delà des clivages, pour résoudre ensemble les problèmes de la France. » Dans cette optique, il n’a d’ailleurs pas manqué de saluer les chantiers réussis du quinquennat Sarkozy, tels que « la réforme des universités, les retraites ou encore le crédit impôt recherche ».

Pourtant, quand on l’interroge sur les ralliements politiques, Dominique de Villepin reste évasif, évoquant plutôt un rassemblement dans les urnes. Quant à l’obtention des 500 signatures, « ça avance lentement mais ça avance », glisse énigmatique Jean-Pierre Grand, l’un de ses derniers soutiens.

Source: Diane Saint-Réquier (L’Express)

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Villepin, c’est flou !

Dominique de Villepin ne fait décidément rien comme tout le monde. Lundi matin, l’ancien Premier ministre avait convié la presse à la présentation de son équipe de campagne et de son nouveau QG. Un exercice forcément délicat pour celui qui a quitté en novembre la présidence d’un appareil politique vidé de ses troupes, et qui n’est plus entouré que de deux élus, les députés UMP Jean-Pierre Grand et Marc Bernier. Mais l’ancien Premier ministre aura trouvé le moyen de reléguer au second plan les sarcasmes… En tout cas, il a essayé. Ainsi, à la faveur de la dégradation de la note française, vendredi, Dominique de Villepin a prononcé un discours d’une quinzaine de minutes, entièrement consacré… aux questions économiques, sans même évoquer son équipe.

« La perte du triple A est un fait qui s’impose à nous tous. C’est le vrai début de la campagne », a-t-il tonné. Lisant son texte au mot près, Dominique de Villepin, qui paraissait moins détendu qu’à sa dernière conférence de presse en décembre, est ensuite descendu de son estrade, sans attendre d’éventuelles questions.

Offensif, l’ex-secrétaire général de l’Élysée a visé directement le chef de l’État et son gouvernement, dès ses premiers mots : « Je veux le dire, je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan et s’il avait été fidèle au redressement engagé avant 2007. » Et de fustiger « l’ouverture des vannes de la dépense, dès 2007″, affirmant que la dégradation de la note de la France par Standard & Poor’s signait « l’échec d’un volontarisme de façade ». Villepin s’est ensuite vanté d’avoir été « le premier Premier ministre à agir sur la dette entre 2005 et 2007″, cette dette qu’il qualifie de « boulet au pied de chaque Français » et qui pourrait provoquer « la fin de notre modèle social » et la « perte de (notre) souveraineté ».

Sur le front des propositions, une nouveauté majeure : l’ex-Premier ministre a brièvement plaidé en faveur d’une « durée légale (du travail) à 37 heures », défendue par Hervé Morin, « en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures, c’est-à-dire 10 milliards par an ». Autres mesures évoquées, sans précision : un « soutien aux fonds propres des PME », une « réduction du train de vie de l’État » et enfin un « encadrement des salaires par la négociation dans chaque entreprise ».

Le « revenu citoyen », qui avait été présenté comme sa mesure-phare en avril dernier, et qui a depuis été revu à la baisse, n’a pas été évoqué. Sur le plan politique, Dominique de Villepin a appelé, comme à son habitude, à « sortir des querelles partisanes ». Avant d’ajouter cette proposition sibylline, une sorte de main tendue sur sa droite, qui a fait débat jusqu’au sein de son équipe : « J’adresserai prochainement une lettre aux parlementaires et élus de la majorité, ainsi qu’à tous les autres, pour tracer un chemin de rassemblement. »

J – 30 pour les parrainages

Sur les questions de logistique de campagne, la centaine de journalistes présents devra donc se contenter des « canettes Villepin 2012″ fièrement présentées par les Jeunes Solidaires, ou encore de la présence de l’écrivain Jean-Claude Carrière… On leur distribuera tout de même, dans un léger mouvement de panique, une feuille A4 sur laquelle ils pourront découvrir la fameuse équipe. Pas de grande surprise : Brigitte Girardin, l’autoritaire bras droit de Dominique de Villepin, sera directrice de campagne. Carrière, lui, sera « coordonnateur pour le projet », fonction sur laquelle le député Daniel Garrigue s’était cassé les dents en 2011, avant de quitter Villepin. Viennent ensuite sept « conseillers politiques », dont Grand et Bernier, bien sûr, le villepino-bayrouiste Azouz Begag, mais aussi l’ancienne ministre Nelly Olin, qui, fin 2008, racontait sa « nouvelle vie » de « retraitée » de la vie politique. C’est enfin l’un des avocats de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, Luc Brossollet, qui hérite de la fonction de porte-parole, tandis que son éditeur, Olivier Orban, est « conseiller en stratégie ».

Côté finances, le trésorier de République solidaire, Laurent Tessler, préside l’Association de financement électoral Villepin 2012. Selon ce dernier, la campagne de Dominique de Villepin devrait représenter un budget de 2 à 3 millions d’euros, constitué des dons de particuliers (limités à 7 500 euros) et des cotisations du parti. Autant dire peu par rapport à celui des grands candidats de 2007 (20 millions d’euros pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, 10 pour François Bayrou). Ce maigre budget explique aussi que le local de la rue du Cherche-Midi, présenté comme le QG de campagne, ne soit autre que le nouveau siège du parti, alors même que Villepin répète à qui veut l’entendre qu’il n’est pas le candidat d’un parti…

Contrairement à ce que déclarait Jean-Pierre Grand, en marge de la conférence de presse lundi matin, la candidature de son mentor est, comme toutes les autres, bel et bien soumise à quelques interrogations sur le plan pratique, et notamment à celles des parrainages. Selon Grand, qui préside République solidaire, l’équipe disposerait d’un peu plus de 200 signatures, à un mois jour pour jour de la date butoir.

Source: Pauline de Saint-Rémy (Le Point)

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Dominique de Villepin invente la « campagne low cost »

Candidat à l’élection présidentielle, Dominique de Villepin invente la « campagne low cost ». Son QG ? 400 mètres carrés sur étage de bureaux dans le 6e arrondissement de Paris dont le coût de location pour une durée de cinq mois est pris en charge par quelques généreux donateurs.

Son armée militante ? Une escouade de jeunes bénévoles dont la foi inconditionnelle le dispute à l’inexpérience. Son état-major ? Outre sa directrice de campagne, Brigitte Girardin, les deux derniers grognards de l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Grand et Marc Bernier, et deux anciens membres de son gouvernement, Nelly Olin et Azouz Begag. Et un nouveau venu dans le casting : l’écrivain Jean-Claude Carrière, paré du titre un peu pompeux de coordonateur du projet, qui paraîtra sous la signature de l’ancien premier ministre en février aux éditions du Cherche-Midi.

M. de Villepin a assuré que, pour sortir d’un quinquennat marqué par l’échec, « ce sera dur, très dur ». « En politique, il est important d’être crédible », a-t-il répété, sans parvenir à lever tous les doutes sur la virtualité de sa candidature.

Source: Patrick Roger (Le Monde)

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Triple A: « échec du quinquennat », selon Dominique de Villepin

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé lundi qu’il n’aurait « jamais été candidat » à l’élection présidentielle si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été « un bon bilan », estimant que la perte du triple A français marquait « clairement l’échec du quinquennat ».

« Je suis aujourd’hui candidat parce qu’à mon sens, la situation l’exige », a-t-il expliqué lors de ses voeux à la presse. « Je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan et s’il avait été fidèle au redressement engagé avant 2007″.

« La dégradation de la dette française ouvre en effet une nouvelle étape », a affirmé l’ancien Premier ministre (2005 à 2007), estimant que cela « signifie clairement l’échec du quinquennat ». « Cet échec, c’est d’abord celui d’une méthode, la concentration du pouvoir, l’hyperprésidence » et « le refus de définir des priorités claires ».

« Cet échec, c’est aussi celui d’un choix qui a été fait dès 2007″, celui « d’ouvrir les vannes de la dépense », a-t-il poursuivi, citant la loi TEPA (travail, emploi et pouvoir d’achat) qui avait instauré la défiscalisation des heures supplémentaires et le bouclier fiscal.

Selon M. de Villepin, la perte du triple A accordé par l’agence Standard & Poor’s est « également l’échec d’un volontarisme de façade » avec une « réforme des retraites douloureuse et deux plans de rigueur inefficaces, avec à chaque fois la promesse que c’était le dernier effort ». « Qui peut croire qu’il n’y aura pas de troisième plan de rigueur? »

Le candidat à la présidentielle a plaidé pour que cette dégradation de la note française « sonne le réveil politique », estimant être le seul ces 40 dernières années à avoir « engagé un effort » pour réduire la dette lorsqu’il était à la tête du gouvernement. La dette est « un scandale, révélateur des mauvais choix faits depuis 40 ans et qui ont été aggravés depuis cinq ans ».

« Ce sera dur, très dur, il faudra de l’effort, de l’ordre, mais bien sûr davantage de justice », a souligné Dominique de Villepin, tablant sur un retour à l’équilibre de la France à échéance de cinq ans. « Nous ne le ferons pas dans les trois ans qui viennent ».

D’ici là, a-t-il ajouté, « la durée légale du travail sera portée à 37 heures, en échange de la moitié des exonérations de charges liées aux 35 heures ». Et il y aura un « pacte d’urgence » pour les PME, une priorité selon lui car « ce sont elles qui créent des emplois ». Elles seront « au coeur de la bataille de la croissance ».

Il faudra en outre « réduire le train de vie de l’Etat » pour le « recentrer sur ses missions essentielles », autour de dix ministres et des institutions « où chacun est à sa place », c’est-à-dire « un président qui préside, un gouvernement qui gouverne et un Parlement qui légifère », a insisté l’ex-Premier ministre.

Il a cependant tendu la main à la majorité, affirmant qu’elle n’a « pas démérité » mais qu’elle a « été dévoyée ».

Source: The Associated Press

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Dominique de Villepin fait des PME sa priorité

Le candidat de République Solidaire a lancé sa campagne ce 16 janvier. Dans son discours, il souligne qu’il faut instaurer un pacte d’urgence pour les petites et moyennes entreprises.

« La priorité, ce sont les PME. Il faut soutenir leurs fonds propres par des prêts de longue durée, nous devons soutenir l’emploi au sein de ces entreprises », assure Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle pour le parti de république Solidaire.

Plus précisément sur les questions industrielles, il estime qu’il faut protéger l’industrie, comme le font les Etats-Unis et la Chine. « Je ne suis ni protectionniste ni libre-échangiste, je suis pragmatique », assure-t-il.

Il affirme sur la question de l’emploi qu’il faut instaurer une durée légale du travail de 37 heures, en échange de baisse de charges. Revenant sur les actualités économiques du moment, il précise que la dette, c’est la liquidation de notre modèle économique, c’est la perte de notre souveraineté.

Quant à la question de la perte du Triple A de la France, il met en cause la responsabilité du président de la République et du Premier ministre. « C’est l’échec d’un volontarisme de façade », affirme-t-il.

Source: Barbara Leblanc (L’Usine Nouvelle)

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Villepin inaugure son PC de campagne dans le 6e arrondissement

Locaux de taille présidentiable, le QG de campagne de Dominique de Villepin se situe au 91 bis rue du Cherche-Midi, dans le périmètre du conseil de quartier Saint-Placide dans le 6e arrondissement de Paris. 400 m², une superficie quasi-identique à celle du futur QG de l’UMP pour les présidentielles, situé à deux pas de là dans le 15e arrondissement de Paris, les bureaux indiqués « Villepin » sur la boîte aux lettres sont loués depuis le début du mois de janvier par l’association de financement de République solidaire.

Un grand bureau pour Dominique de Villepin et une grande salle, bientôt une 2e, accueillant des rangées de tables et des ordinateurs alignés comme des petits soldats. L’équipe est jeune, composée de bénévoles, étudiants et jeunes travailleurs. Pour que le poste de commandement tourne à plein régime et qu’il y ait constamment du monde au travail, les rotations s’organisent, par groupe de 30 personnes. La formation politique dispose de 4 correspondants par département, y compris en outre-mer, à l’exception pour le moment de 7 collectivités ultra-marines.

Lundi 16 janvier 2012 à 11 heures. Dominique de Villepin fait patienter ses invités. Parmi eux, Jean-Claude Carrière, coordonnateur du projet, Azouz Begag, ancien ministre du Modem délégué à la Promotion de l’égalité des chances (2005-2007) et conseiller politique de Villepin, et… Karim Achoui, ancien avocat venu « en observateur ». Une phrase se fait entendre du côté des photographes de presse : « il est peut-être superstitieux et il veut un nombre de minutes de retard identique à son pourcentage ? »
Avec 8 minutes de retard et l’air solennel, Dominique de Villepin s’avance vers le pupitre où l’attend le discours déposé par Brigitte Girardin sa directrice de campagne, secrétaire générale de République solidaire, ancienne ministre UMP, déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie (2005-2007) et ministre de l’outre-mer (2002-2005). Le candidat Villepin transforme l’inauguration de son « PC de campagne » en une critique de la politique menée par Nicolas Sarkozy depuis 2007 sur fond de perte du triple A de la France (ndlr : par l’agence Standard and Poor’s).
Eludant la présentation de son équipe de campagne, il indique le site internet de campagne mis en ligne le matin même et commence son discours d’une voix grave : « je suis aujourd’hui candidat parce qu’à mon sens la situation l’exige. Je veux le dire, je n’aurais jamais été candidat si le bilan de Nicolas Sarkozy avait été un bon bilan et s’il avait été fidèle au redressement engagé avant 2007. »
Le ton est donné. Il ne le quittera pas pendant 20 minutes : la dégradation de la dette signifie pour l’ancien Premier ministre l’échec du quinquennat, l’échec de la méthode de Nicolas Sarkozy et signe la fragilisation de la France. « Ma conviction c’est que la dégradation doit sonner le réveil politique » affirme-t-il en soulignant avoir été « entre 2005 et 2007 le premier Premier ministre à agir sur la dette » et « le seul dirigeant français à avoir engagé un effort structurel sur les déficits en 40 ans, depuis que la France accumule les déficits, depuis 1974. »

Devant une centaine de personnes, Dominique de Villepin déclare : « Il est temps de nous poser les bonnes questions : qu’est-ce que cela signifie vraiment, la dette, qu’est ce qu’elle signifie vraiment pour chacun des Français ? Premièrement la dette, c’est un boulet au pied de chaque Français. Elle sera payée par chaque Français et par chacun de nos enfants. Le prix à payer ne cessera de croître tant que nous ne prendrons pas les mesures nécessaires. Deuxièmement, la dette est un scandale. Elle est le révélateur des mauvais choix qui ont été faits depuis quarante ans, et qui ont été aggravés depuis cinq ans. »

> Vidéo : extrait du discours du candidat Villepin.

Face aux journalistes, le candidat Villepin revient à la charge : « j’aurais souhaité que la politique de la France puisse marcher, j’aurais souhaité que la politique engagée depuis 2007 puisse être un succès, j’aurais souhaité que Nicolas Sarkozy réussisse. Mais force est de constater que ce n’est pas le cas. Je pense que rien n’est pire que de persévérer dans l’erreur. Je ne crois pas que les Français puissent s’extraire à ce point là de la réalité qu’ils vivent, de la réalité de l’humiliation que subit la France. Je crois que cela implique effectivement un profond changement de la donne politique. »

Dominique de Villepin semble avoir acquis une certitude : les Français voteront, selon lui du fait de la crise économique, pour un autre président que l’actuel hôte de l’Elysée. Il espère bien que ce sera lui.

Source: Paris Tribune

*****

Villepin et ses partisans rêvent de l’Élysée : Oumma les a rencontrés

Lundi matin, des dizaines de journalistes étaient présents à l’inauguration du QG de campagne de Dominique de Villepin. Toujours populaire dans le monde arabe en raison de son discours à l’ONU contre l’invasion de Irak, le diplomate de carrière est crédité dans la course à la présidentielle de seulement 3% des intentions de votes selon un dernier sondage.

Pourquoi alors un tel engouement persistant de la part de la presse écrite et audiovisuelle ? Fidèle soutien de Jacques Chirac, l’homme est probablement le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy. Au-delà de la différence de style, des conceptions antagonistes de la politique étrangère – notamment à l’égard de Washington et de Tel Aviv – distinguent encore les deux adversaires. Les méandres et les instrumentalisations de l’affaire Clearstream ont publiquement entériné un mépris mutuel entre le président de la République et l’ex-Premier ministre.

Oumma est parti à la rencontre de Dominique de Villepin et de ses alliés. Outre le candidat et fondateur du parti République solidaire, nous avons également interrogé l’ancien ministre Azouz Begag, l’ex-avocat Karim Achoui, le militant Mohrad Laghrari et l’élu municipal Azzedine Ouis.

Amer envers le PS et hostile à l’UMP, l’électorat de banlieue d’origine immigrée demeure cependant – et malgré sa propension à l’abstention – une cible incontournable pour tout candidat à la magistrature suprême. A l’instar de son mentor Jacques Chirac, parti en campagne électorale de manière presque marginale avant de devoir finalement remporter le scrutin de 1995, Dominique de Villepin peut toujours espérer remonter la pente.

Surtout en cas de désistement brutal d’un candidat majeur ou d’un quelconque bouleversement dans la vie politique française d’ici le mois d’avril. Cavalier solitaire et féru de poésie, l’enfant de Rabat n’a pas peut-être pas dit son dernier mot.

Source: Hicham Hamza (Oumma.com)

0 Commentaire

  1. Miss Nicopéia

    Avez-vous vu DDV à F2 , au JT ???
    MOI PAS . On a trainé sur différents sujets, mais sur un grand premier ministre qui s’annonce rien!
    Ou bien j’ai la berlue?
    A F1 onlui a fait la grâce d’un entrefilet….

    Courage, DDV, votre vraie place est à l’Elysée !!!

  2. jany

    Je n’ai pas regardé la télé après avoir été à Public’ Sénat pour écouter et voir DDV .
    Par contre, les commentaires dans le monde.fr ne manquent pas d’ironie.
    Une campagne « low cost » est il écrit.

  3. charles

    BRAVO oui !.. Allez DDV !.. Allez allez !
    Et..
    1/ Il NE FAUT PAS OUBLIER, jamais, le Discours sur la Place de la Cité où l’on va. Ce doit être le terme du Séjour, de la Visite, toujours : le Discours Officiel.
    Le terme, la conclusion, l’au revoir, à chaque départ, pour se revoir ensuite, à l’arrivée.
    (il faut forcer les Journaux, les Radios et les Télés à rendre compte. Il faut les forcer à rendre compte de l’évènement. Pour l’évènement par lui-même, DDV n’a pas de « conseils » à recevoir.)
    2 / Ainsi donc.. La grande Audience viendra. Et cela forcera les Télés de France à rendre compte des Visites en France effectuées par un Premier Ministre qui est candidat à la Présidence de la République Française.
    ( C’est clair mon propos, à Mme Brigitte Girardin – Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de.. Paris )

  4. Miss Nicopéia

    Par les temps qui courent, une campagne « low cost » est décente …

  5. seb

    Villepin est très doué : son bilan 2005-2007 le montre.
    Mais quel mauvais communicant !
    Cette histoire de 37 heures, sorties du chapeau comme ça, d’un coup de baguette … c’est comme ce revenu citoyen à 850 euros, qui n’en sont plus que 550 aujourd’hui…

    Quel dommage car tout comme lui, on a aimé cette période où il était aux manettes. Pour y revenir, va falloir se concerter sur la COMMUNICATION !

    good luck !

  6. ChristineH

    Bonjour,

    Je suis surprise de la réaction et de l’analyse pas très objective, selon moi, du journaliste après la diffusion de la vidéo du discours. Il ne présente DDV que comme un recours pour sauver une majorité mal en point . Que veut-il insinuer là? Une fois encore, ces médias ne distilleraient-elles pas, incidieusement une forme plus ou moins larvée d’un certain rapprochement vu que le PS est bien parti pour enlever cette présidentielle, du moins dans les sondages actuels.

    Et justement, ces sondages, on peut réelleemnt se poser la question de leurs réelles fiabilités. Comme le dit si justement, Miss Nicopéia, j’ai suivi les principaux journaux TV de ce midi et rien ou presque sur leurs antennes, particulièrement sur les chaînes publiques ; un comble !!!. La 2 a même fait carrément l’impasse.

    Quant à la présentation précise de l’équipe de campagne, avez-vous quelque information précise car à cette heure, je n’ai encore rien vu sur le site de RS.

    En effet, pour ma part, jaimerai voir les politiques de l’équipe aller sur les plateaux TV, sous les micros des radios non seulement défendre Dominique de Villepin lui-même mais aussi et surtout le programme, les idées forces de celui-ci pour qu’enfin s’ouvre un véritable débat allant au delà du duo NS/FH et du quatuor NS/FH/Bayrou/lePen.

    Et alors là, on verra bouger les lignes car tous les Français surtout ceux qui ne s’informent que via la TV commenceront à réfléchir et surtout à s’apercevoir (enfin, pourrait-on dire !) que NS et sa clique les ont bien bernés depuis 5 ans, amenant le pays où l’on sait.

    Cordialement

  7. Kristel

    Je n’ai pas vu le discours mais sur BFM, un journaliste a dit : « DDV est candidat bien qu’il soit bas dans les sondages ».
    Pas un mot à la Radio sur l’intervention de DDV.
    Pas d’accord avec les 37 heures !! (On ne va pas reprendre les mauvaises idées de Morin)

    On restera aux 35 H 00 !!
    Ce n’est pas toujours aux mêmes de faire des efforts.

    Espérons que ce sera mieux sur RTL ce soir après 18 H00 !! DDV est chez Christophe Hondelatte.

  8. jacpham

    La communication c’est du vent mon cher ami seb, je doute fort que vous etes un grand admirateur de sarko le grand communicant, pendant 5 ans il ne fait que de la communication et qu’est-ce qu’on a à l’arrivée ? on perd le triple AAA et triple crises : morale, sociale et économique alors la COMMUNICATION vous savez où il faut…. DDV est un homme de résultat et c’est pour ça que les français vont lui faire confiance.

  9. Miss Nicopéia

    Pas trouvé d’information précise sur l’écran noir de midi…
    Moi aussi, Christine H, je désire voir les politiques de l’équipe aller « guerroyer » sur les plateaux de TV…mais pour y arriver ce sera le parcours du combattant!

  10. yanamar

    Il faut qu’on arrête avec la com, nous en avons eu l’exemple depuis quatre ans et demi avec un président omnubilé par la communication, la com, la com, la com, le paraître on s’en fout, et on voit maintenant le résultat, ce qu’il ne faut pas dire qu’il faut la négliger.

  11. jany

    DDV a dû revoir son projet en raison de la dette et peut-être des conséquences de la perte du triple A .On sait très bien qu’il y aura des conséquences et d’autres agences de notation un jour ou l’autre feront de même que S&P. C »est la raison des 37 heures qui n’étaient pas dans son programme projet. Sans oublier les mesures pour les PME. DDV prévoit l’avenir. Il a une vision contrairement à NS qui a été le champion des taxes. Nous allons tous subir les effets de cette dégradation de la note, mais DDV s’attachera à ce que les plus fortunés contribuent plus largement que les classes défavorisées.
    La campagne de DDV a un démarrage trop lent, l’équipe aurait dû être organisée depuis plus longtemps ce qui aurait pu aider à recueillir des parrainages. On peut être sceptique sur la suite des évènements.

  12. Diana

    Juste un mot pour faire part de l’heureuse surprise de voir Jean-Claude Carrière parmi les soutiens de DdV. Cela ne m’étonne pas en fait ; j’ai toujours admiré cet homme de grande culture et d’une grande puissance de travail. Il pourrait être un digne ministre de la Culture. C’est ce que j’attendais ; que Dominique de Villepin ait auprès de lui des personnes qui apportent leurs connaissances et leur influence à la campagne de notre candidat (économie, culture, science, etc..) .

  13. seb

    Moi non plus je ne suis pas fan de la com’, mais elle semble inéluctable pour se faire élir …
    Hélas Chirac n’est plus là pour nommer notre cher et talentueux DDV …

  14. Sonatine

    A chaque intervention de DDV, on ressent toujours cette impression de  » tête contre les
    murs  » au niveau de la com qui paraît inopérante sans parler des médias désespérants
    dans leur silence volontaire à son égard.
    Une grande ombre plane sur le seul candidat qui devrait être crédible pour une grande
    majorité d’électeurs et c’est tout le contraire qui est en train de se produire.
    C’est une tragédie qui va se jouer en 2012 au point où l’on en est. Il est impossible de
    voter pour quelqu’un que l’on ne souhaite pas voir chef de l’état.

  15. Christiane

    Avez-vous découvert le nouveau blog de campagne de Dominique de Villepin ? A voir absolument : une très belle interview de DDV par J.-Claude Carrière, et autres vidéos, la liste complète de l’équipe de campagne, etc. – http://www.dominique de villepin.fr – Nous sommes gâtés avec ce nouveau blog, le blog de Fred – 2villepin -, celui de République Solidaire et son réseau social Villepin Com…

  16. Lector

    C’est Seb qui a raison! La com, c’est le nerf de la guerre présidentielle et c’est hélas! la grande faiblesse de Villepin depuis toujours. NS, ‘le grand communicant’, dites-vous, Jacpham; certes, mais c’est ainsi qu’il est parvenu a conquérir le pouvoir – malgré un programme pourri et un candidat qui n’avait rien d’un homme d’État! Alors si un Villepin, avec tous ses atouts, se mettait à PROFESSIONNALISER jusque dans ses moindres détails sa communication, tous les espoirs seraient permis…

    De ce point de vue, le nouveau site ‘Villepin 2012′ est très prometteur.

  17. yanamar

    Et bien moi j’y crois à cette équipe de campagne, JC Carrière est un bon choix et bien entendu Mme Girardin, Me Brossolet et les autres, ça sent le propre comme disait ma grand’mère

  18. Miss Nicopéia

    Le nouveau blog officiel, Blog de la campagne présidentielle, est plus lisible que le précédent. Vous avez raison de souhaiter le plus de professionnalisme possible, une com au meilleur niveau. Mais comme partout il faut  » des pesos »!….pour ça comme pour le reste…

    Dans la belle interview de départ, c’est du Villepin authentique, aussi inspiré que quand il prit la parole à l’ONU en 2003. C’est d’un véritable gaulliste que la nation « tient aux tripes ».

  19. charles

    Oui, oui.. je lis.. La Com. Mais c’est quoi ?
    - Si c’est.. se faire connaître, ça va.
    - Si c’est racoler, raconter, matuvumoi, un nanard-tapie, des affiches belles avec un clocher, une mise en scène disco-rap, des poms-poms girls autour, un chanteur de variété, des cacahuètes pour tous, un loto pour mémé, un 1/2 coup de rouge pour pépé, des confettis aux gosses, une teinture des cheveux, un nouveau costume bien formé qui articule sa prose, une cravatte plus lâche, des couleurs étoilées sous le chapiteau, un slogan, des petites phrases et des grasses, une star qui court sur le trottoir, etc.. eh bien..
    Eh bien !.. je n’en veux pas, je ne vote pas ça !

    Je vote pour celui qui parle du Canada qui avait perdu son AAA pour cause d’Endettement abusif, pourtant hors de la petite zone europe et pourtant sanctionné, et puis qui a fait l’Effort.
    Je vote pour celui qui parle des Entreprises d’ici, sans Cogestion, trop chargées en Impôts, en RTT, et toutes à la Finance, aux seuls résultats-très-vite, rien qu’aux poches seules.
    Je vote pour celui qui dit que la Finance, la spéculation doit être mise au pas.
    Je vote pour celui qui dit que l’on importe plus que l’on exporte, car à la fin économies d’Etat ou pas, on n’a plus de Sous et pour payer les dépenses on emprunte.
    Je vote pour celui qui dit qu’il faut cesser d’emprunter et qu’il faut se mettre au boulot.
    Je vote pour celui qui dit que le boulot se gagne dans ce monde affamé de biens.
    Je vote pour celui qui dit qu’un monde « meurt » et qu’un autre est venu.
    Je vote pour celui qui dit que la Sécu « meurt », que toutes les Caisses sont plus que vides.
    Etc, etc, etc.

    Et cela ne me suffit pas !.. sinon.. Sarkozy m’emporterait, il dirait tout et le contraire bien mieux que tous. A défaut, Hollande, si certains tics m’irritent
    - Je veux entendre un Verbe et voir une Action, avant de prétendre à ma Voix et au Poste :
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Dette_publique_France_1978-2010.png
    Donc -pour moi- DDV doit envoyer dru, fort, brut, sec et véritable, du déplaisant à entendre !
    Sus à la Gabegie, sus aux Finassiers de la finance, sus aux coûts de l’Etat, sus aux coûts sur le Travail, sus à l’inadaptation française, stop à la déroute ici et maintenant.
    Car 1700 Milliards d’euros accumulés sont 1700 Milliards de vie ancienne tout à crédit.
    LA FRANCE EST EN PANNE. LE MOTEUR EST FOUTU.
    ECHANGE STANDARD. LE NEUF EST TROP CHER POUR NOUS.
    ET GRAVE.. L’ALLEMAND TOURNE ENCORE.
    Ainsi.. l’europe est foutu, etc, etc, etc..
    ( ainsi.. vous devinez.. ce que dirait.. De Gaulle, à La France )

  20. charles

    DDV : aujourd’hui à Vauxaillon-dans-l’Aisne.
    - Il NE faut PAS OUBLIER, jamais, jamais le Discours sur la Place de la Cité où l’on va. Ce doit être le terme du Séjour, de la Visite, toujours : Le Discours Officiel.
    Cela prend 3/4 heure environ. Cela doit être le terme, la conclusion, l’au revoir, à chaque départ, pour se revoir ensuite, à l’arrivée.
    (il faut forcer les Journaux, les Radios et les Télés à rendre compte. Il faut les forcer à rendre compte de l’évènement. Pour l’évènement par lui-même, DDV n’a pas de « conseils » à recevoir.)
    - Ainsi… La grande Audience viendra. Et cela forcera les Télés de France à rendre compte des Visites en France effectuées par un Premier Ministre qui est candidat à la Présidence de la République Française.
    ( C’est clair mon propos, à Mme Brigitte Girardin – Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques, de.. Paris )

    Ah mais.. quels atouts !.. possède DDV dans sa poche. Ah mais.. quelle chance !.. il a.
    –> http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Dette_publique_France_1978-2010.png

    **********************************************************************************************

  21. Sonatine

    Il est effarant de lire dans Le Parisien du 16 janvier que  » Monsieur sarkozy  » aurait dit
    texto « Ceux qu pensent que je ne me représenterai pas vont être déçus » !!!
    Sa candidature serait-elle une menace, on peut répondre hélas affirmatiivement ,
    c’est lamentable et cela lui ressemble tellement ……

  22. Séb77

    Je ne comprend pas trop pourquoi le nouveau site de campagne et à ce point proche de celui de Bayrou ??? Il existe tellement de possibilités sur le web !!

  23. jacpham

    J’ai oublié de mettre les guillemets sur soi-disant « le grand communicant » en parlant de sarko, en réalité ce n’était pas de la communication mais plutôt de la manipulation avec la complicité des médias sous sa coupe qui relaient en boucle tous ses faits et gestes en les amplifiant et les présentant de manière positive mais lui même est un médiocre communicant avec un français approximatif et parfois médiocre. Il a été élu en2007 parce que ses amis milliardaires ont mis le parquet ( argent, médias, sondages…) pour influencer l’opinion pendant des mois et des mois et il y avait pas le choix à l’époque mais aujourd’hui le scénario est tout autre.

  24. Henchoz

    Tonneau des Danaïdes

    Je ne comprends pas pourquoi personne ne propose l’abrogation de l’article 123 du traité de Lisbonne, qui libèrerait les Etats de leur dette essentiellement constituées par les intérêts versés en rémunération de l’emprunt auprès de banques privées , alors que, avant le traité de Lisbonne, les Etats pouvaient emprunter à taux 0 à leurs banques Centrales ? Penser autrement est la plupart du temps libérateur . M.H.

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