Pas de trêve des confiseurs pour Dominique de Villepin. L’ex-Premier ministre, officiellement candidat à l’élection présidentielle depuis le 11 décembre, était dimanche matin, à l’heure de la messe de Noël, l’invité du «Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien-Aujourd’hui en France».
L’occasion pour l’ancien premier ministre de Jacques Chirac de rappeler sa détermination.
On murmure, y compris chez certains de ses soutiens, qu’il pourrait ne plus être candidat en avril prochain. Villepin s’étrangle: il ira «jusqu’au bout» et «aller jusqu’au bout, c’est l’évidence!» ne serait-ce que pour montrer, tradition gaulliste oblige, que ce ne sont pas les partis qui commandent la France.
«Ce n’est pas à l’UMP de choisir le président de la République, assène-t-il. Ce n’est pas au Parti socialiste, pas plus qu’au MoDem ou au Front national. C’est aux Françaises et aux Français! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques.»
«Très bon accueil»
Villepin veut un «président arbitre», un président «qui rassemble». Sans prononcer le nom de Nicolas Sarkozy, il note: «Nous avons aujourd’hui, il le revendique, un président de droite. La France ne veut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français.» Il en profite pour critiquer la proposition de loi pénalisant la négation des génocides: «On ne légifère pas sur la mémoire.»
Et ajoute, comme en écho aux accusations du premier ministre turc: «Est-ce que nous serions heureux que le Parlement algérien légifère sur la mémoire? (…) La Turquie a un chemin à faire, une réflexion à mener (…) Que par le travail de nos historiens nous puissions contribuer à faire évoluer les choses, très bien! Que nous agissions sur le terrain politique avec des arrière-pensées qui en cette période électorale sont évidentes, c’est très malsain et c’est une erreur.»
Pendant ce temps, les élus sont en train de recevoir la lettre de Dominique de Villepin qui sollicite leur parrainage. Dans l’entourage du candidat, on ne veut donner aucun chiffre. Il y a «un très bon accueil» de la part des maires de France, souligne simplement le député de l’Hérault Jean-Pierre Grand, fidèle d’entre les fidèles de Villepin. Celui-ci, sur Europe 1, n’a évidemment exprimé aucun doute: «J’ai parfaitement confiance dans la capacité que nous avons de rassembler plus de 500 signatures et de mobiliser les moyens nécessaires pour une campagne.»
Un chevalier, un fugitif ou un résistant
Dans sa lettre, il demande que sa «voix puisse être entendue dans le débat démocratique».«Monsieur le Maire, écrit le président de République solidaire, m’accorder votre parrainage, c’est une décision qui vous incombe en conscience, en toute indépendance de votre conseil et abstraction faite de toute préférence personnelle. Qui fera vivre le rassemblement national, sinon une voix indépendante, libre de tout appareil partisan?»
Citant Gambetta, Clemenceau et Charles de Gaulle, il dit aussi vouloir «porter dans cette élection une alternative et une refondation économique, sociale et politique de notre pays».
Décidément omniprésent en cette période de fêtes, Dominique de Villepin s’illustre aussi dans une originale interview au magazine mensuel GQ, où il se compare successivement à un chevalier, un fugitif ou un résistant dans le film L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville.
Il raconte qu’enfant, à la sortie de l’école, «(nous) avions des batailles rangées à coups de chaînes, la tête contre les portes des bagnoles, en sang!». Pas étonnant dès lors que, se voyant aussi en d’Artagnan, il affirme: «S’il faut mourir pour quelque chose, je suis là.»
Source: Le Figaro
Si DDV n’a pas « ses » signatures, ce sera la Faute à Mitt’rrand, à Chirac et à Sarkozy. A tous ceux qui ont modifié -à leur Profit- la Constitution.
La Vème.
Les Cohabitations-heureuses ont bien révélé ces hommes politiques de la France actuelle. L’absence de Réforme et l’absence de Référendum, aussi.
Tout, du « Trop-Plein », est révélé.
Petitesse et tricot.
Il faudra relever le débat pour cette campagne car une majorité de Français sont très éloignés des principaux candidats.
Bon nombre d’entre eux, toutes catégories confondues, ne croient plus au discours creux, aux promesses « bidon », à la petite phrase qui fait la une pendant deux jours.
D’ici fin janvier, on va devoir aborder sérieusement les vrais enjeux pour 2012. La situation est grave. Le pouvoir d’achat des « Français moyens modestes » fond à vue d’oeil et leur hantise c’est de tomber dans la pauvreté. Qui s’en préoccupe !! Personne !!
Leur seul souci, c’est qu’un tel ou un tel retrouve son siège. Ils n’ont aucune idée de la vie quotidienne des gens. Si cela continue, on va vers le chaos.
Dominique de Villepin a raison sur bien des points mais on ne l’écoute pas.
Nous voulons l’aider !! Mais comment !!
Une manière d’aider DDV est de bien connaître son projet et d’en parler à chaque occasion et par tous les moyens médiatiques à disposition. Par exemple aussi: de parler avec les amis et connaissances de la situation des Français, de la politique, etc…et si ce qui est dit concorde avec une proposition de DDV, de déclarer que c’est ce que dit DDV.
Ce qui aide aussi: le « nerf de la guerre » à RS pour ceux qui le peuvent.
Possible aussi: les autocollants; comme activiste en Suisse il m’arrive d’acheter dans une papetterie des étiquettes autocollantes vierges sur lesquelles j’écris au marqueur un slogan de mon choix. Puis je les colle en ville là où ce n’est pas interdit.
@Miss Nicopéia: bien connaitre son projet oui, c’est essentiel, et aussi j’ajouterai son « histoire politique » quand il a été au gouvernement. Souvent on s’aperçoit que les médias ont réalisé un travail de sape en profondeur sur l’action réelle de DDV. Il peut s’être trompé bien sûr , DDV le reconnait lui-même.
Le projet se doit d’être le plus explicite possible, vulgarisé pour montrer son impact dans la vie quotidienne des français. Et cela devra être notre tâche en tant que militant ou sympathisant.
Mais sommes nous au clair pour en parler?C’est hyper important!!
Devant les propositions des autres candidats, il faudra savoir les contrer si nécessaire en temps voulu. Donc, être réactif, mais c’est plutôt la tâche de DDV.
Je ne sais pas si les autocollants auraient le même impact qu’en Suisse.
Je connais beaucoup de Sarkozistes convaincus ou par devoir qui ne se rangeront jamais derrière DDV, et qui voteront « utile » ou NS, dés le 1er tour.
@Jany
D’accord avec vous. Il faut aussi bien connaître son « histoire politique » , ce qu’il en dit lui même dans « L’Esprit de cour » (par exemple concernant le dissolution de 1997), sur l » echec » du CPE pour lequel un certain NS porte une responsabilité, son parcours diplomatique aussi.
Je connais des Parisiens très à droite obnubilés anti-DDV largement par peur de l’Islam et par crainte du nombre grandissant de Musulmans en France. Il serait intéressant que DDV précise et développe ses positions sur ce sujet.
Certaines menaces pèsent sur l’Europe en général et il faudra bien oser en parler franchement.
@ miss nico
DDV n’a peur de rien et évidemment pas de l’islam. Il n’appartient pas à cette catégorie de personnes qui stigmatisent les musulmans. C’est d’ailleurs tout à son honneur car ce n’est pas une position électoraliste….
@Georges
DDV ne craint pas l’Islam , je le sais bien. Mais il faudra bien parler franchement de notre relation à l’Islam étant donné que cette religion a des lois dont certaines ne s’accordent pas aux Droits de l’Homme.
Très loin des Droits de l’homme !! Il faut le dire.
@ miss
Pour l’instant -je pense- DDV n’en parlera pas de ça.
Mais bien sûr DDV ferait s’il était au POUVOIR. Il est bien évident et très clair que les Droits de l’Homme sont pour l’homme dans cette église. De plus il y a un Islam radical, ce dernier est à combattre car il est politique.
Les français qui en parlent sont stigmatisés, suspectés, des mulsulmans ou des athées de voiles qui en PARLENT : non.
Ici encore les Médias ne font pas leur Travail, ni les Intellenctuels, ni tous ceux qui se prétendent de la Culture. C’est un effet de : « Touche pas à mon Pote ».. de.. qui vous savez.