Dominique de Villepin continue son offensive médiatique. Dans un entretien accordé au très « branché » magazine GQ du mois de janvier, le candidat à la présidentielle se décrit à travers les grands personnages qui ont marqué sa vie.
Dominique de Villepin: « Je suis un tout petit peu poète »
Nous nous sommes retrouvés au premier étage de l’hôtel Thoumieux, le restaurant de Jean-François Piège. Notre ancien Premier ministre a déployé sa longue carcasse sur le canapé d’angle qui nous avait été réservé pour le déjeuner. C’était la première fois que je le voyais en pull et sans cravate. Il n’en paraissait que plus fringant. Il a commandé un turbot sauvage, moi du bœuf chilien, et nous avons commencé à boire un Aloxe Corton 2009 en bavardant. J’avais l’impression de cantiner avec un colonel de hussards du Premier Empire ou, mieux encore, un capitaine des mousquetaires du roi. Je croyais même entendre, de temps en temps, le bruit de son épée contre le pied de la table. L’instant d’après, c’était L’Armée des ombres, Papillon ou Danton: « De l’audace, encore de l’audace ! » Toute l’histoire de France déjeunait avec nous. Quel poète, ce Dominique de Villepin ! Et quel bagarreur !
Retrouvez l’entretien de Frédéric Taddeï avec Dominique de Villepin dans le nouveau GQ – Janvier 2012
Source: GQ
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Dans le magazine GQ, Villepin se décrit à travers les personnages héroïques qui ont marqué sa vie
Chevalier, résistant, fugitif, primitif… Dominique de Villepin, candidat à la présidentielle, multiplie les figures héroïques pour se décrire dans un entretien très coloré au magazine GQ de janvier. Depuis son départ des affaires en 2007, Dominique de Villepin estime avoir vécu « une époque hautement romanesque, épique, une aventure au sens propre du terme ».
« Dans ma vie, j’ai été préparé à beaucoup de combats, beaucoup de défis. Et tout d’un coup je me suis retrouvé dans la situation du type ‘wanted’ (recherché) », explique l’ancien premier ministre en référence à ses ennuis judiciaires.
« Le Fugitif »
Dominique de Villepin confie alors s’être identifié au personnage de la série « Le « Fugitif » qui a bercé son enfance. » Le Fugitif, c’est le ‘wanted’, pas le repris de justice, c’est quelqu’un qui détient un secret, qui est poursuivi parce qu’il porte ce secret et qu’on veut l’abattre à tout prix. Le secret de celui qui sait, qui a vu, qui dérange et suscite la jalousie, la haine », a-t-il expliqué.
Plus loin, il évoque la Résistance et le film de Jean-Pierre Melville « L’Armée des ombres ». Emprisonné avec un autre résistant, un personnage joué par Jean-Pierre Cassel n’a sur lui qu’une pilule de cyanure, rappelle Villepin. « Vu l’état de son camarade, il finit par lui donner la pilule. Il sent à cet instant qu’il va mourir dans l’infamie (…) ce sont des images comme celles-là qui m’accompagnent et me guident. Je suis préparé à assumer tout seul le poids d’un fardeau, y compris celui-là », dit-il.
Chevaleresque
Encore plus loin, interrogé sur son image de d’Artagnan, il s’enflamme: « Oui, c’est le coeur de l’idée chevaleresque. Je ne sépare pas la cause et le service. Il y a la nation. S’il faut mourir pour quelque chose, je suis là! », lance-t-il. Evoquant ensuite sa vie passée à Caracas, il se décrit comme « culturellement métissé ».
« Quand je lis Garcia Marquez, je suis chez moi. La violence de la vie primitive, c’est mon univers », dit-il « Quand on me parle de la violence de la vie politique française, ça me fait sourire.
A la sortie de l’école, nous avions des batailles rangées (…) à coups de chaînes, la tête contre les portes des bagnoles, en sang! », dit-il. Toujours concernant son image, Villepin confie que Philippe Seguin voyait en lui « un joueur de golf ».
« Grand, mince, avec une particule à son nom, non élu au suffrage universel ». Mais, assure-t-il, quand on s’est rencontré, il s’est rendu compte que ce n’était pas ça ».
Source: Agence France Presse
Mais comment a-t-on pu s’imaginer qu’un bel homme, fringant et de bonnes manières, est obligatoirement mièvre et futile?? C’est nager dans une totale confusion de croire que virilité égale vulgarité….
La vie de D’Artagnan—-pardon! de Dominique représente à elle seule une « sacrée » aventure!
Une connivence certaine le lie à ses héros et répond à son besoin d’admirer. Non seulement d’admirer mais de s’en inspirer. Bien entendu la plupart de ceux qui parlent et écrivent sur Dominique l’ont traité de plagiaire (de CDG) ou de galopin se dérobant derrière Napoléon ou derrière des poètes qu’il citait à l’occasion. C’est dire qu’ils ne sont capables de juger que d’après eux-mêmes parce que quand on les lit, c’est comateux!
En réalité une « connaturalité » existe vraiment entre Dominique et ceux auxquels il pense. En matière d’audace, de courage, d’intelligence , de talent, il n’a plus rien à prouver! Il fallait une belle force d’âme pour tenir tête contre vents et marées, et pour tenir tête encore aujourd’hui contre de la boue qui ne le concerne pas.Dans sa vie comme dans ses textes et paroles, on voit bien qu’il n’est pas homme à rester passif et qu’en plus , comme le chêne du » Dernier Témoin », il renaît !
On remarque dans toute son oeuvre sa propension à se dépasser,à se lancer dans une nouvelle aventure, avec une profondeur de vues qui n’est pas feinte. Personnellement, je peux reprendre au hasard n’importe lequel de ses livres, par exemple après des énervements du quotidien, et, à le lire, je me sens mieux. Si j’avais vraiment mal à l’âme ou au corps, je relirais « L’Hôtel de l’Insomnie » qui abrite des « alliés substanciels »…. J’ai rarement lu un auteur qui me soit aussi bénéfique……et je ne manque pas de bouquins!
La répétition étant la mère de l’étude, je ne dirai jamais assez que si on en a le temps, on peut lire avec profit ses ouvrages. Il ne faut pas lire les gribouillages sur DDV, mais ce qu’il a lui même écrit et ce que lui-même dit (pas ce qu’on lui fait dire!) C’est ainsi qu’on le rencontre…quand on est trop loin pour lui serrer la main.
Devise des mousquetaires: « un pour tous, tous pour un!!! » pour DDV !!!
Avec lui, la France n’est pas au bout de ses (bonnes) surprises…
Dominique de Villepin: « Je suis un tout petit peu poète. »
Très juste, modeste et tout à fait exact lorsque l’on sait ce qu’est la Poésie.
Les Poètes, les grands, des antiques aux classiques, aux modernes.
Aragon fût-il le dernier ?
DDV écrit très bien, mais nous l’attendons pour tout autre Chose.
( l’Ecriture est un plus bien sûr )
Je ne suis pas d’accord avec vous, Charles. La poésie n’est pas un plus. Elle contient toute la vie, et si je peux me permettre, celle de DdV aussi. Elle lui donne toute son énergie de chevalier, de pourfendeur des injustices, de profondément humain. II a parlé lui-même de « poésie de l’action ». C’est aussi ce qui nous enthousiasme, car dans ce monde de techniciens, nous avons besoin de cela.
@ mhn
Oui, vous avez le droit d’être « pas d’accord ». C’est une richesse. Nous sommes si divers chez RS mais si peu qu’il faut nous garder tous.
(j’ai oublié de dire que l’action d’Aragon fût nulle, puis erronée en tout, le Mensonge dispersé et dispensé, sauf vers la fin.. et idem l’action Céline.. en pire.. n’en parlons pas, tout faux, du début à la fin.. et puis enfin, tout l’monde est un peu poète à ses heures, surtout à la dernière)
La « dernière heure » de Sarkozy viendra dès Mi-2012.
En attendant..
TRES BON NOEL A TOUS !
je souhaite à Dominique de Villepin , à tous ses amis ,
et à ses proches , un joyeux Noël .
jean-marie
Charles, si effectivement nous attendons DDV sur autre chose, la fonction présidentielle exige de l’éloquence et de la culture. La situation actuelle nous le montre d’ailleurs, quant on voit NS…
Vivement dans 5 mois !
Bonne fêtes de fin d’année à vous, Charles et à nous tous les Villepinistes. Cette année 2012 sera celle de la renaissance de la France, avec DDV.
Chers Fred et Pierre-André,
Enfin je vous retrouve…Pas moyen de me connecter à 2Villepin.free depuis dimanche: je tombais chaque fois sur Free vendeur de réléphones et autres outils de communication (!!! ¨) ; je commençais vraiment à me faire du soucis et à ma poser des questions!
En bref, je me sens très heureuse et très soulagée de vous revoir ici!
Conseil d’amie à tous:
Le GQ de janvier vient de paraître: LISEZ TOUTE L’INTERVIEW DE DDV. sur cinq pages!
Je l’ai retrouvé tel qu’en lui même, courageux et émouvant.
Avec DDV partout, toujours!!!