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Villepin veut « aller jusqu’au bout »
Trois jours après l’annonce de sa candidature à la présidentielle, Dominique de Villepin a balayé mardi les critiques sur son isolement ou son manque de moyens et affirmé son intention d’ »aller jusqu’au bout », assurant que « le ralliement » n’est pas dans son « tempérament ».
« Je me donnerai les moyens matériels (…) pour que ma candidature aille jusqu’au bout », a dit l’ancien Premier ministre au cours d’un point presse devant une centaine de journalistes, assurant aussi que « le ralliement ne fait pas partie de (son) programme » ni de son « tempérament ».
« Il a pu sembler à certains d’entre vous que ma candidature ait pu apparaître comme une surprise, mais j’ai consacré toute ma vie au service de la France et des Français », a fait valoir Dominique de Villepin. La première raison de sa candidature: « je refuse la fatalité de la souffrance des Français », a-t-il expliqué en pointant « le sentiment d’impuissance » que donne aujourd’hui la politique
« Je veux également redonner le pouvoir aux Français qui n’ont pas souvent l’occasion de s’exprimer, de dire leurs attentes, leur angoisse », a ajouté l’ancien ministre
« La présidentielle, c’est le rendez-vous de la Nation, pas celui des partis. Ce n’est pas aux partis de dire qui doit être le président de la République, c’est aux Français et aux Françaises. C’est la rencontre entre un homme et un peuple pas entre un parti et un peuple. C’est pas la loi partisane qui doit s’exprimer en 2012, mais celle de l’intérêt général », a-t-il expliqué.
Source: Agence France Presse
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Dominique de Villepin ira « jusqu’au bout »
Envers et contre tous, Dominique de Villepin a marqué mardi sa volonté d’aller « jusqu’au bout » de sa candidature à l’élection présidentielle malgré son isolement, écartant tout ralliement, toute « combinaison politicienne », avec le Centre ou l’UMP.
Le parti présidentiel a renouvelé mardi ses appels à l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, regrettant une aventure solitaire à l’instar de François Fillon, qui a fustigé une initiative répondant « davantage à une ambition personnelle qu’à un intérêt général ».
« Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul ». Le fondateur de « République solidaire », qui plafonne pour l’heure à 1% dans les sondages et est cité dans plusieurs affaires judiciaires, fait sienne la devise de Cyrano en revendiquant une indépendance gaullienne, au-dessus des partis.
Tentant de répondre aux interrogations lors d’une conférence de presse à Paris, deux jours après l’annonce surprise de sa candidature, Dominique de Villepin n’a eu de cesse de cultiver sa singularité face à Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou qu’il n’a pas cités nommément.
« Ce n’est pas au Parti socialiste, ce n’est pas à l’UMP ni au MoDem, ni à aucun autre parti de dire qui doit être le président de la République, c’est aux Françaises et aux Français », a-t-il déclaré.
« NAVIGATION À VUE » DE SARKOZY
« Ni hyperprésident, ni président ‘normal’, ni président installé dans un fauteuil à bascule, tantôt oscillant à gauche tantôt oscillant à droite, un président qui guide et qui défend les intérêts de la Nation », a lancé Dominique de Villepin, critiquant dans un même souffle le candidat du PS, le président sortant et le dirigeant centriste, avec lesquels il avait paru se rapprocher ces derniers temps.
L’ancien ministre des Affaires étrangères, en position de capter une part de l’électorat de Nicolas Sarkozy mais aussi de François Bayrou, a déclaré qu’il ne donnerait pas de consigne de vote pour le second tour.
Quant aux appels pressants de l’UMP, son ancienne famille politique, il les balayés d’un revers de main.
« Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Ce n’est pas mon tempérament, et ce n’est pas l’idée que je me fais d’une élection présidentielle. Les Français choisissent et ce n’est pas par des combinaisons politiciennes, partisanes, que doit se décider du sort d’une campagne électorale », a-t-il affirmé.
Maniant l’art du paradoxe, qui a le don d’irriter à l’UMP, il a réaffirmé que son passif avec Nicolas Sarkozy était « effacé », mais il n’en a pas moins critiqué l’action du président depuis 2007, qualifiée de « navigation à vue ».
Aux doutes sur ses capacités à mener une campagne jusqu’à son terme – parrainages, financement, etc..- Dominique de Villepin a répondu qu’il disposait des soutiens nécessaires et qu’il ménerait une campagne économe.
« République solidaire » se fixe un objectif d’un à trois millions d’euros de dépenses, selon son président Jean-Pierre Grand, qui revendique 30.000 bénévoles en France.
« Je me donnerai les moyens matériels (…) pour que cette candidature puisse aller jusqu’au bout », a dit Dominique de Villepin, précisant qu’il présenterait en janvier « une équipe parfaitement opérationnelle » et un « nouveau projet ».
PROMESSES « DANS LES TIROIRS »
Pour répondre aux attentes d’une « France qui souffre », point n’est besoin de « cent mesures », des mesures qui « resteront dans les tiroirs comme les précédentes promesses », a-t-il poursuivi.
« Ce sont trois quatre grandes orientations qui permettront au futur président de changer la donne », a-t-il expliqué, sans donner de détails sur ce qu’il envisage.
Il a toutefois assuré que son idée de « revenu citoyen » de 850 euros mensuels, un projet d’un coût de quelque 30 milliards d’euros jugé intenable en l’état des finances publiques françaises, serait maintenue dans son programme.
Il a également évoqué la TVA « 3E », une taxe déjà présentée en avril en faveur de l’emploi, de l’environnement et des exportations, qui varierait entre 19,6% et 24,6%. Le taux resterait à 5,5% pour les produits courants.
« La politique est asphyxiée, épuisée, elle n’a pas les leviers du changement », a jugé Dominique de Villepin.
Pour alternative, il prône « un gouvernement resserré autour d’une dizaine, quinzaine de ministres », « huit grandes régions métropolitaines qui « rassemblent leurs forces », des élus en moins grand nombre et plus représentatifs grâce à l’introduction d’ »une dose de proportionnelle ».
Ce « sursaut », Dominique de Villepin, jamais élu, qui a mis en avant son passé de secrétaire général de l’Elysée et son expérience gouvernementale, croit pouvoir en être le fer de lance. Face à « l’impuissance de la politique », il s’est posé en avocat de « la souffrance des Français », reprenant une thématique de la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Source: Reuters
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Villepin, poor lonesone candidat
Au risque de se caricaturer, Dominique de Villepin a surjoué hier la geste gaullienne de l’homme providentiel, solitaire, désintéressé, obsédé par le désir de servir «l’intérêt général». L’annonce de sa candidature dimanche soir a surpris ? C’est que «ma voix est originale», a-t-il expliqué hier, au cours d’une conférence de presse.
Pour redresser la «France qui souffre», l’ex-Premier ministre n’a que faire de ces catalogues de promesses appelés à «rester dans les tiroirs». Il se limitera, lui, à «trois ou quatre grandes orientations qui permettront de changer la donne» : revenu citoyen de 850 euros mensuels, hausse de la TVA, et réforme radicale de l’organisation administrative avec un gouvernement d’au plus 15 ministres et un pays divisé en huit grandes régions.
Ce grand sursaut national, il estime être le seul à pouvoir le conduire. Parce que «la politique est asphyxiée, épuisée, elle n’a pas les leviers du changement». Cela vaut autant pour Sarkozy que pour Hollande ou Bayrou. Car la France n’a besoin «ni d’un hyperprésident, ni d’un président normal, ni d’un président à bascule, allant une fois à gauche, une fois à droite».
Villepin, lui, est au-dessus de tout cela : «Ce n’est pas au PS, ni à l’UMP, ni au Modem, ni à aucun autre parti de dire qui doit être le président de la République, c’est aux Françaises et aux Français.»
Poussant jusqu’au bout cette logique de refus des logiques partisanes, il a annoncé qu’il ne donnerait pas de consigne de vote au second tour : «Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Ce n’est pas mon tempérament, et ce n’est pas l’idée que je me fais d’une élection présidentielle.»
Interrogé sur ses conversations téléphoniques avec l’ex-président de l’association «Relais et Châteaux», aujourd’hui écroué, il a assuré qu’il n’avait «rien à voir avec cette affaire».«J’avais un ami dans la difficulté. Rien à l’époque ne permettait de le mettre en cause. A aucun moment je ne suis intervenu.»
Le candidat a promis de présenter son projet en janvier. Echaudés par l’incertitude des six derniers mois, les militants villepinistes demandent à voir : sans équipe de campagne et sans stratégie, la candidature Villepin reste à leurs yeux virtuelle. Sans décollage rapide, ils menacent de ne pas suivre. «Plafonner à 5 ou 7%, ce n’est pas la peine, ce serait indigne de Dominique de Villepin», expliquait hier un cadre du parti villepiniste.
Source: Libération
…Si deux deux – trois hommes forts de l’ UMPS pouvaient le rejoindre çà serait le top !
J’ ai ėté agreablement surprise par votre annonce et je vous soutiendrai car à mon avis c’est vous Monsieur devillepin le meilleur representant de la France aujourd hui
si monsieu devillpin lis ceci!! je lui dirais déja bravo!! même s’il obtienne pas la majorité pour le deuxième tour, ne pas appeler au vote à monsieur SARKOZY, nous les francais ont n’y croient à la démocratie.vous êtes le candidat que la france a besoin.Si votre candidature permettra de SARKOZY de perdre les élections foncer faire tomber de traitre!! car la veangence ce mange froid!! nous sommes derrière vous!! pour la suite!!C’est une électeur de gauche qui vous écris!!
Trés bon interview de Dominique de Villepin sur BFM TV ce matin au cours de laquelle il a bien montré à ceux qui voulant se rassurer feindraient d’en douter encore , sa grande détermination à aller jusqu’au bout et sa volonté sans procation inutile de répondre fermement et au coup par coup aux attaques perfides et sournoises lancées contre lui : un taquet à Chatel à qui il a mis le pied à l’étrier et qui en reconnaissance l’a bien étrillé et un renvoi dans les cordes pour Hortefeux .
Un trés bon moment passé à l’écouter et qui lui a permis de rectifier bien des contre-vérités , sur le CPE notamment en visant le vrai responsable et à qui cela avait bien profité : N. Sarkozy !
La lecture ensuite de mon grand quotidien régional m’a juste fait sourire car le sursaut citoyen prôné par DDV qui souhaite par esprit civique que chaque Français en âge se déplace pour voter , se met de lui-même en place .
Ainsi en grand titre et occupant toute la page 3 , à droite , la plus accessible pour juste une bonne lecture , ce titre évocateur de lendemains enchanteurs :
» virer sarkozy , le refrain des inscrits de la dernière heure qui se pressent pour pouvoir participer au vote de l’élection présidentielle de 2012 » .
Dans le long article qui suit le journaliste donne la parole à plusieurs de nos concitoyens et là on comprend que si ces Français savent pour qui CONTRE ils vont voter pour le déloger de l’Elysée , bon nombre d’entre eux s’interrogent encore sur le choix du candidat pour qui ils vont voter !
Un boulevard est offert à DDV consistant à rallier à sa cause tous ces nombreux Français indécis dont certains depuis 15 ans n’allaient plus voter : Aux urnes , citoyens , votez pour Villepin ! … en complément de celui qui lui est déjà tout acquis , et si DDV est bon comme ce matin répondant à un grand journaliste qui lui ,au moins le laisse bien développer son projet , nul doute que DDV fasse un carton , un plein de voix dés le premier tour de l’élection présidentielle : dénoncer c’est bien car il doit rectifier des contre-vérités mais proposer une alternative crédible c’est juste parfait et pour cela on peut faire pleinement lui faire confiance : il est excellent !
Oui. Plus que les Allemands, les français « doutent » parce qu’il y a le Monde autour de Nous, le Monde qui prend car c’est son tour. DDV voit toujours tout avant les tous autres.
Surtout, on ne nous demande rien !
Et l’Inadaptation du pays, deux exemples.
L’Inadaptation française dans les entreprises : quelle place au salarié de base, toujours une hiérarchie trop verticale, une motivation molle, le stress dit « du petit-chef », la compétitivité tristounette, l’importance de l’exportations non expliquées, la peur d’une part variable sur la fiche de paie, etc.. d’où la Cogestion à établir, une Participation bien plus poussée, une formation à l’Economie qui se fera toute seule à la longue.
L’Inadaptation française des Ecoles : voire triche aux examens, filières & débouchés, quelles attentes pour notre économie, à quel coût payé par le contribuable, il n’est que de voir la discipline des disciples vers 16H30′, le classement de nos établissements dans le Monde, la politisation dans les classes supérieures, la joie de nos étudiants à aller apprendre et la joie des professeurs quand tous ne sont pas en grève. Il n’est que de voir les échecs, même l’illéttrisme, alors aujourd’hui par ex. ce sera que « nénufar » car c’est trop dur le ph, potentiel hydrogène, ou trois mots amour- délice-orgue (que trois mots masculins et aussi féminins) que l’on devra donc supprimer, ou le tout-calcul sur calculette, même 9+8+7. Et pour l’anglais, c’est idem les années 60 « ious spicking glish, yes aïl spik ».
(la Chine parle anglais, dans tous les hôtels et entreprises du monde, l’anglais a vaincu)
Tout se passe comme si nous étions seuls sur Terre, qu’entre nous.
1 – Ce qui manque ici, c’est La REFORME. Les REFORMES.
2 – Il y faut beaucoup de Courage et ne pas regarder sa cote de popularité, sa réélection.
3 – Il y faut absolument les Référendums et donc mettre les français au pied du mur.
4 – Il y faut l’Engagement de la Nation et donc du Candidat élu à la Présidence.
5 – Il y faut mettre son Mandat en jeu.
Tout cela, c’est du Gaullisme !
Tout cela, c’est Mr De Villepin !
@ Nanou,
Bonjour,
Par hasard, j’avais un jour de congés à caser et j’ai pris le 14/12. Ce matin, j’ai mis RMC vers 08h30 sans savoir que c’était DDV l’invité de J.J. Bourdin.
En effet, c’est une excellente interview de Dominique de Villepin qui a pu s’exprimer, rétablir des vérités et se défendre. J. J. Bourdin était muet tant DDV était bon. Il a confirmé avoir pris sa décision de candidature depuis 2 ou 3 mois.
Il est très courageux, bien déterminé et un peu rebelle et c’est comme cela qu’on l’aime.
On ne peut pas avoir de meilleur candidat.
Amicalement.