L’ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, plaide pour la constitution en France « d’un gouvernement de rassemblement national » pour défendre « l’intérêt supérieur du pays » sur les sujets de « la dette, la compétitivité, l’emploi ».
« Je plaide dès aujourd’hui pour un gouvernement de rassemblement national », écrit mardi sur son blog Dominique de Villepin, candidat potentiel à la présidentielle, en expliquant que « la France aurait tort de ne pas tirer les enseignements des mouvements politiques en cours en Grèce, en Italie ou en Espagne.
« En France nous connaissons une interminable campagne. Une grande élection sans début ni fin : autant de dire le rêve de toute machine partisane qui sont conçues pour cela, conquérir le pouvoir, affaiblir l’adversaire », écrit l’ancien Premier ministre qui appelle « à sortir de ce cycle infernal ».
« J’entends bien qu’on me taxe d’errements utopistes, qu’on me dit que ces choses là fonctionnent dans le meilleur des mondes possibles mais qu’ici-bas, les partis étant ce qu’ils sont, ils n’ont d’autre choix à six mois des élections que de se combattre au-delà de toute nécessité », dit-il
« Je répondrai qu’en attendant il faut bien trouver des garanties pour l’intérêt général, le grand oublié de cette période ».
« N’aurait-on pu associer avant l’annonce du plan de rigueur l’ensemble des grandes forces politiques et des principales forces sociales du pays, les mettre autour d’une même table pour engager une dynamique commune ? », interroge l’ancien bras droit de Jacques Chirac.
« Je pourrais comprendre les oppositions et même les invectives réciproques si deux conceptions, deux philosophies se faisaient face. Mais il n’y a pas de désaccord sur la nécessité de la rigueur, ni sur son ampleur », constate Dominique de Villepin.
Le fondateur du parti « République solidaire » appelle en conséquence à créer « dans notre démocratie une exception d’intérêt général pour les sujets engageant dès aujourd’hui l’intérêt supérieur de notre pays : la dette, la compétitivité, l’emploi ».
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin et le trouble de l’union nationale
L’actuel discours de Dominique de Villepin sur l’impératif d’union nationale donne prise manifestement à deux grilles de lectures.
Soit il s’agit de préparer le ralliement conditionnel à une nouvelle majorité présidentielle. L’union nationale est le thème de la salle d’attente avant d’identifier ou d’exprimer l’évènement qui sera l’électochoc pour définir le nouveau périmètre de cette majorité. Mais cette logique est surprenante à moins de 6 mois du premier tour d’une élection présidentielle où la volonté d’union doit d’abord résulter de l’expression des urnes. La rencontre des partis peut se concevoir dans un calendrier éloigné d’une consultation populaire. Mais à moins de 200 jours d’un vote présidentiel, l’union nationale n’est-elle pas d’abord celle qui va résulter de l’expression des urnes et de la volonté du contrat alors manifestée ?
Soit il s’agit de préparer ses troupes à sa non candidature par une « éthique du devoir » qui se répand beaucoup actuellement dans le discours politique français. L’union nationale passerait alors d’abord par la non division.
Pour lire la suite, cliquez ici:
http://exprimeo.fr/article/7422/dominique-de-villepin-et-le-trouble-de-l-union-nationale.htm
Suite à l’interprétation d’Expriméo, on peut dire qu’il y a une autre grille de lecture qui exclut un ralliement à NS ou un pacte de neutralité. En effet, le terme de rassemblement traduit tout autre chose : l’Union nationale autour des grands enjeux. Et l’Union, ce n’est pas un pour tous et tous pour moi mais une solution de compromis dégagée par l’ensemble des forces politiques.
les clivages gauche droite existent encore fortement dans le public ou du moins c’est très bien entretenu par la presse et par les medias.
Pourtant, de plus en plus on peut entendre dans des émissions qui donnent la parole aux auditeurs, des citoyens qui ne savent plus ce que c’est la droite et de même la gauche. Je fais abstraction des extrêmes qui demandent une analyse particulière.
La population se fout des tractations politiciennes mais espèrent de nos politiques auxquelles elle croit de moins en moins de les sortir de la crise.
« Tous les mêmes « Ce que l’on peut dire devant la gravité de la situation aujourd’hui, et devant les enjeux, comme le dit NVK, une union nationale pour rechercher de possibles solutions.
On ne veut pas le chaos mais pas question d’un rassemblement avec NS.
C’est impossible. Ils ont fait trop de mal à ce pays. Et les plus mauvaises nouvelles seraient pour mai 2012 et après (si par malheur NS était réélu).
Beaucoup autour de nous ont tourné la page NS.
Par contre, vu la gravité de la situation, on devrait dialoguer avec d’autres et pourquoi pas se rapprocher d’eux !!
Où se situe Dominique De Villepin !! Quelle est sa stratégie !! A t-il déjà pris sa décision dans un sens ou dans l’autre !!
Lu ce matin un article de « France Soir » qui entretient un peu plus la confusion sur les intentions de DDV.
L’entente nationale ne peut passer qu’ensuite, à la suite de l’élection, à la suite du vote. Ou à la suite d’un chaos. Dans tous les cas le roi doit partir, car on change d’époque.
L’entente nationale. Ce serait bien, avant, mieux, bien trop beau, avant.
Mais c’est impossible. Les Partis.. le « trop-plein ».. la « gauche », la « droite », les gens du milieu au centre qui poussent des coudes, etc.. C’est plus d’un siècle d’Histoire. Et nous voici ce soir. C’est nous. On nous a formé ainsi.
Qui nous a formé ? Depuis peu, qui ? Giscard, Mitt’rrand, Chirac ou Sarkozy ? Tous ?
L’entente nationale. Oui. Avec DDV. Devant.
Derrière, on pourrait se réunir avec Bayrou (acteur) qui n’est crédible que par sa longue traversée du désert et sa non-participation durable à l’Oeuvre pitoyable. Plus quelques autres bien sûr.
Derrière, on pourrait se réunir avec Hollande (acteur), mais jamais ministre, donc.. ça peut aller. De plus son discours est devenu plus rectiligne.
Pour moi, Morin ou Borloo, Bernard Tapie ou Afflelou, Ségéla ou Drucker, n’existent pas, c’est de bien d’autres Tailles qu’il est question.
Donc vers Mi-2012, on ramassera, on accumulera des miettes si l’on peut.
Si fn n’a pas trop pris.
Je pense que DDV ne se présentera pas s’il reste vers 2 ou 3%.
Et il restera par là, sans le Tour de toutes les places des villes et des villages de France effectué sous la Pluie, la Neige, sans ces mains toutes à serrer, les yeux dans les yeux.
JE N’Y CROIS PAS A TOUS VOS NOUVEAUX RESEAUX SOCIAUX !
TOUT CECI, CE N’EST QUE POUR UN COUP !
Et.. NOUS NE VOULONS PAS.. « UN PRODUIT » !
..
Et pour finir. Je cite : « En France nous connaissons une interminable campagne ».
Mais maintenant, ce sera toujours ainsi. La « guerre ».
Qui a voulu que le Mandat passe de 7 à 5 ans ?
Je crois que la situation est trop grave pour qu’on fasse l’économie en 2012, après l’élection présidentielle, d’un rassemblement allant des gaullistes (les vrais) aux socialistes. Quand je parle de situation grave, c’est celle qui nous oblige à emprunter à des taux hallucinants pour un pays comme la France. Sur l’OAT à dix ans nous nous sommes de plus en plus éloignés des autres pays, Allemagne biensûr (1.60%), Etats-Unis (1.83%), Royaume Uni (2.09%), Pays-bas 2.17%), alors que nous Français sommes à 3.17%. Cela signifie que nous nous rapprocherons bientôt plus de l’Espagne (5.76%) que de l’Allemagne. Et cela signifie aussi que AAA ou pas, les marchés commencent à se détourner de la dette française. Voilà où nous en sommes avec la gouvernance Sarkozy!
C’est la raison pour laquelle, il doit être totalement exclu d’imaginer une seconde gouverner avec des Sarkozy, Baroin, Fillon, Juppé ou Borloo, parce que ce sont eux qui nous ont mis dans la situation où nous sommes. L’heure n’est plus au moulinets, n’est plus aux ralliements avec l’UMP ou autres compromis, l’heure est à faire en sorte de pouvoir desserrer l’étreinte, et pour cela il n’y a qu’une large union qui nous rendrait crédibles aux yeux des prêteurs, avec un programme courageux où l’éducation, la recherche et l’innovation seraient au coeur du projet de redressement. Comment un pays pourrait-il se redresser avec un commerce extérieur déficitaire de 75 milliards d’euros? Comment un tel chiffre pourrait nous rendre crédibles quand l’Allemagne fait 150 milliards d’excédents? Donc il faut investir sur l’avenir, et non pas faire des cadeaux fiscaux ou faire payer ceux qui ne sont pas riches et qui paient déjà beaucoup trop. Bonne journée
@ esca
Oui. Bonnes journées.. Pour demain.
Et cela est su depuis lontemps, très longtemps, cela a été dit.
–> http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6c/Dette_publique_france_percent_du_PIB.png
Monsieur Raymond Barre *** ( 3 étoiles ), il n’avait pas fait un Plan de Rigueur pour rien, comme ça, juste pour ennuyer les français. Ces français.. il les « aimait », justement.
- Et son Travail, qu’était-il ?
- Il était d’ ENRAYER les crises. Justement.
Nous, aujourd’hui, on regarde, on attend.
Nous, on va, on vient, on se dandine d’un pied sur l’autre, on se retourne, on se tortille le cou, on bouge beaucoup des épaules, et on reprend.. la parole en réunions.
Bref.. La Faillite, elle sera donc bien là !
ESCA entièrement d’accord avec vous!
@ esca
Toujours d’accord avec vos analyses dans lesquelles je retrouve mes propres convictions.
Le climat est délétère et j’espère que DV va bientôt dissiper les confusions entretenues par une certaine presse.
L’ESPOIR FAIT VIVRE……… en effet, cela n’est pas un choix mais la force des choses
Souhaitons simplement que le nôtre ne soit pas vain !
L’issue de secours n’existe pas .