« Pourquoi avons-nous tant de réformes et si peu de résultats? » La question que Dominique de Villepin s’est lui-même posée et à laquelle, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, il a voulu répondre, aurait dû le conduire à citer Nicolas Sarkozy. Une heure durant, l’ancien premier ministre a bien pris garde de ne jamais prononcer le nom de son ennemi intime.
Il n’en a pas moins taillé en pièces la politique menée par « l’équipe au pouvoir depuis 2007″ et la gouvernance du chef de l’État. La gouvernance et pas son style. « J’ai soigneusement évité d’aborder ces questions », botte-t-il en touche. Pas besoin, selon lui, de s’étendre: « la religion des Français est déjà faite », se borne-t-il à répondre, déplorant que « le message n’a pas été compris ».
Le président de la République doit « être quelqu’un qui fait la synthèse d’un certain nombre de positions qui paraissent à première vue difficilement conciliables » et « a pour première tâche de rassembler » la droite et de la gauche « sur des sujets essentiels », a estimé dimanche soir l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, jugeant que ce n’était pas le cas avec Nicolas Sarkozy.
« J’ai le sentiment, au quotidien, que la politique politicienne, la politique qui vise à cliver entre la droite et la gauche, à jouer des oppositions entre les uns et les autres, y compris la politique d’ouverture, qui s’est ramenée à bien des égards à une politique de débauchage, a conduit à empêcher ce rassemblement sur des sujets essentiels », a-t-il commenté lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, sans toutefois citer l’actuel locataire de l’Elysée.
Vous pouvez écouter des extraits de l’émission en cliquant ici.
Alors que le verdict du procès Clearstream approche (il sera rendu le 28 janvier, mais n’aura, dit-il, aucune incidence sur la suite de son parcours), Dominique de Villepin se confie longuement dans l’émission Le Rendez-vous des politiques, l’émission de France Culture en partenariat avec L’Express, émission diffusée ce samedi matin.
« L’élection présidentielle de 2007 devait ouvrir de nouveaux possibles, elle ne n’a pas fait. Tout est à refaire », assène-t-il, continuant de critiquer fortement l’action de Nicolas Sarkozy, incapable de la moindre « autocritique ».
Dominique de Villepin a égratigné jeudi sur BFM Radio le ministre de l’Industrie Christian Estrosi, en déplorant un « dysfonctionnement » dans le suivi du dossier lié aux délocalisations de Renault.
Il s’est d’abord félicité de ce que Nicolas Sarkozy ait convoqué le PDG du constructeur automobile Carlos Ghosn pour évoquer avec lui les projets de délocalisation de sa production de Clio en Turquie. Ce qui va « dans le sens d’un patriotisme économique est une bonne chose », a-t-il estimé.
Mais il a aussitôt nuancé ses propos : « Ce que je souhaiterais, c’est qu’on n’attende pas aussi tard pour admonester un chef d’entreprise (…) où l’Etat est partie prenante ».
Invité de 4 Vérités sur France 2, Dominique de Villepin a estimé mercredi matin que le débat sur l’identité nationale n’avait « pas de sens », appelant « carrément » à « l’arrêter ».
« Ce débat n’a pas de sens » et c’est « un faux débat qui n’aurait pas dû être ouvert dans les circonstances que traverse notre pays », a-t-il lancé sur France 2. « Dans une période de crise, on a autre chose à faire qu’à se diviser sur un sujet aussi important que celui-ci ». Lire la suite →
« Je suis stupéfié depuis quelques mois de voir à quel point nous nous perdons en faux débats. Le débat sur l’identité nationale en est un bon exemple, la vision partisane qui se développe sur toute une série de sujets en est un autre exemple », a estimé, lundi sur Europe 1 Dominique de Villepin.
« Il y a suffisamment de problèmes comme cela sur la table (…). Il faut se concentrer sur l’essentiel, dans la durée, et rassembler les Français », a-t-il ajouté. Selon l’ancien premier ministre, « cet essentiel » est de « garantir aux Français une protection sociale », « restaurer la compétitivité de la France » et « réduire le déficit ». Lire la suite →
L’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin s’est dit « déterminé » mardi matin sur France Info à mener un « combat pour l’histoire et le géographie ».
« C’est une matière essentielle pour la compréhension du monde… Il n’est pas possible de se situer sans l’histoire et la géographie. Le général de Gaulle ne commençait pas une conférence de presse à l’étranger sans toujours faire référence à la géographie et à l’histoire. »
Dominique de Villepin était également mardi soir sur France 3, sur le plateau de Frédéric Taddeï pour l’émission Ce soir ou jamais sur le thème de l’Afghanistan. Lire la suite →
Invité mercredi matin de France Inter, Dominique de Villepin s’est prononcé pour un « pacte républicain plus fort », l’opposant au grand débat sur l’identité nationale voulu par le gouvernement qu’il a taxé de « dérive ». « Il y a là une dérive qui montre bien que la politique est un exutoire alors qu’elle doit être au service des Français », a-t-il déclaré, rejetant un politique « qui fait peur », le « doigt tourné » vers les étrangers auxquels on fait « porter le blâme » des difficultés de la France.
Dominique de Villepin, interrogé sur la politique menée par Nicolas Sarkozy, a estimé que « le temps des réponses est venu »: « On ne peut pas plus de deux ans et demi après la présidentielle en rester à l’ouverture de débats, à la nomination de commissions ? Quand va-t-on agir ? », a-t-il maugréé sur France Inter, soulignant que son « combat » pour le moment n’était pas l’élection présidentielle de 2012 mais « 2009″, même s’il s’est de nouveau posé en « force d’alternative ». L’ancien Premier ministre s’exprimait au lendemain de sa rentrée politique au cours de laquelle il a proposé une « alternative républicaine » dans un discours devant un millier de partisans à Paris. Lire la suite →
Dominique de Villepin était ce matin l’invité de Jean-Michel Apathie sur RTL. Il est revenu sur le procès Clearstream : « C’est bien inutilement que cette affaire, par l’acharnement, a connu à la fois cette médiatisation et cette ampleur. Je pense que, en ce qui me concerne, cette affaire n’aura jamais dû aller jusque-là ».
A l’issue d’un mois d’audiences dans cette affaire dont il était le plus illustre prévenu, l’ancien Premier ministre est revenu sur le terrain politique pour critiquer les choix récents du gouvernement français. Dominique de Villepin se présente de nouveau comme l’alternative à Nicolas Sarkozy: « Je fais partie de ceux qui se battent pour essayer d’offrir une alternative aux Français », a-t-il confirmé, à la veille de la première réunion des adhérents du Club Villepin ce mardi à la Maison de l’Amérique Latine à Paris. Lire la suite →
« Je connais et je crois connaitre l’intime conviction du procureur, c’est qu’il n’y avait rien à me reprocher dans ce procès », a dit l’ancien Premier ministre au dernier jour du procès Clearstream.
Le député villepiniste de l’Essonne, Georges Tron, était ce vendredi l’invité de Parlons Net. Il répondait aux questions de David Abiker pour France Info, Eric Leboucher pour Slate.fr et Sylvain Lapoix pour Marianne2.fr.
Dans la première partie de l’émission, Georges Tron réagit à l’actualité de la semaine et notamment à l’interview données par Nicolas Sarkozy dans le Figaro ce vendredi.
Interrogé plus tard dans la journée sur la chaîne Public Sénat, Georges Tron a suggéré que Dominique de Villepin soit candidat à la présidentielle de 2012 si « le message » qu’il incarne n’était pas porté par le candidat investi par la droite.
« A l’approche de l’échéance, nous verrons si nous sommes entendus ou pas, si notre message sera porté par le candidat de la droite, qui pourrait être le chef de l’Etat », a déclaré le député de l’Essonne, selon le script de l’entretien communiqué par la chaîne.
« Si le message que porte Dominique de Villepin ne l’est pas par le candidat de la droite et si les Français apportent de l’appétence à son discours, Dominique de Villepin devra être candidat. Il appréciera la situation lui-même en gaulliste qu’il est », conclut-il. Lire la suite →
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, renvoyé en procès dans l’affaire Clearstream, a accusé le président Nicolas Sarkozy, partie civile dans ce dossier, de faire preuve d’un « acharnement » dont il devra « s’expliquer », jeudi matin sur LCI.
Le chef de l’Etat « a marqué avec beaucoup de violences son souci de pendre le coupable à un croc de boucher », a-t-il dit.
« Il devra s’expliquer le moment venu, quand la lumière sera faite sur ce dossier, sur l’acharnement qui a été le sien, qui à mon sens n’est pas sans conséquence pour sa fonction, ni sur le plan humain, ni sur le plan politique ».
Sur le dossier de l’immigration, Dominique de Villepin a également mis en doute l’efficacité de la fermeture prévue de la « jungle » de Calais, qu’il a qualifiée d’ »effet d’annonce ».
Dominique de Villepin était, ce jeudi soir, l’invité du Grand Journal de Canal+. Dans l’extrait vidéo ci-dessus, il revient, de façon très franche, sur ses relations avec Nicolas Sarkozy pendant la décennie 1997-2007.
Vendredi matin, il a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur RMC – BFM Télé: « J’ai mené avec Jacques Chirac une politique sur l’Irak extrêmement claire. Nicolas Sarkozy n’a jamais cessé de critiquer la politique française en Irak. Je n’ai jamais taclé l’affaire de la crise des banlieues ; Dieu sait s’il y aurait eu matière à mettre en difficulté un ministre de l’Intérieur qui avait lui-même contribué à mettre le feu aux poudres. Et je trouve un peu fort de café de voir aujourd’hui un Président de la République qui veut faire de son ancien Premier ministre quelqu’un qui aurait cherché à mener une mauvaise action contre lui, alors que c’est exactement l’inverse puisque c’est moi qui l’ai ramené dans le jeu politique en 1997, et il serait resté sur le bord de la route si je ne l’avais pas fait. » Lire la suite →
Dominique de Villepin était, ce dimanche, l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans Dimanche + sur Canal +.
Sur l’affaire Clearstream, il a dénoncé « l’immixtion du président de la République dans le dossier (Clearstream) qui en fausse le traitement ». « Ce que nous vivons, c’est une série télévisée: à chaque fois que la vérité s’approche, eh bien il y a un nouvel épisode du feuilleton. Eh bien écoutez, soyons patients: dans quelques jours, nous connaîtrons la vérité et elle réservera, j’en suis sûr, quelques surprises », a affirmé Dominique de Villepin.
L’ancien Premier Ministre a également parlé de la crise économique, des bonus des traders, de la taxe carbone, de la situation en Afghanistan et de son positionnement politique.
Dominique de Villepin a répondu ce matin aux questions de Raphaëlle Duchemin sur France Info: « On présente aux Français depuis des mois des histoires, des histoires des histoires. Et, la justice c’est justement la vérité des faits et la vérité du droit. Et je suis heureux qu’on en revienne tout naturellement dans quelques jours aux faits et au droit », a déclaré Dominique de Villepin.
« Je n’ai rien à me reprocher (…) et c’est le cœur très léger que je me rendrai au Palais de justice », a-t-il assuré. Lire la suite →
L’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a multiplié les piques vendredi sur Europe 1 contre Nicolas Sarkozy et son « obsession » sur l’affaire Clearstream.
« Le Brésil est un beau pays, il y a des jolies filles, on vous sert des caïpirinha, et que fait Nicolas Sarkozy, il parle de Villepin et Clearstream. Il faut avoir l’esprit un peu tordu. » Sur un ton ironique, il a précisé que depuis 4 ans, autour de cette affaire, il n’y a que des « écrans de fumée et des mensonges. »
« Arrêtons de danser sur les tables, la politique n’est pas un jeu »… Interviewé sur France Inter, jeudi matin, Dominique de Villepin ne s’est pas privé de tacler Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises. « Les malaises qui existent dans notre pays sont extrêmement profonds », a déclaré l’ancien Premier ministre.
Il faut être très vigilant afin d’apporter des réponses. N’imaginons pas qu’il suffit de faire quelques pirouettes et quelques galipettes pour répondre aux problèmes des Français », a-t-il poursuivi. « La réalité que vivent les Français n’a plus rien a voir avec ce dont parlent les politiques. Il faut du sèrieux, une fois de plus, arrêtons de danser sur les tables, que les hommes politiques retrouvent le sens de leur mission. »
Répondant aux questions des auditeurs, l’ancien Premier ministre s’en est pris à la politique de réformes de Nicolas Sarkozy. « Le Président de la République a commis une erreur en imaginant que le quinquennat devait se faire au détriment des autres pouvoirs, et en particulier du gouvernement et du Premier ministre. Le déséquilibre qui existe aujourd’hui dans notre pays, au sein de l’éxécutif, explique l’absence d’efficacité de la politique qui est menée. [...] C’est un Président qui lance des réformes mais on voit que ces réformes n’aboutissent pas, parce que l’Etat n’est pas mobilisé [...] Vous pouvez décider ce que vous voulez dans le Palais de l’Elysée, si ce n’est pas appliqué sur le terrain, rien ne change. »
Dominique de Villepin a conclu en affirmant que « 2012 sera certainement l’occasion de faire le point sur cette déviance telle qu’elle a été pratiquée ces dernières années et telle qu’elle sera pratiquée malheureusement, je le crains, au cours des prochaines années », réaffirmant ainsi ses ambitions électorales.
Invité lundi matin des 4 Vérités dans Télématin sur France 2, l’ancien premier ministre Dominique de Villepin a multiplié les attaques contre le gouvernement, affirmant notamment: « Je crois que si l’on veut définir une nouvelle feuille de route, il faut changer l’ensemble du gouvernement. »
Il a remis en cause l’opportunité des mesures annoncées par Nicolas Sarkozy ces derniers jours, remarquant notamment qu’ »un grand emprunt, ce n’est pas vertueux en soi » et qualifiant le référendum en Martinique de « grande aventure institutionnelle ».
Dominique de Villepin a ajouté: « J’ai le sentiment que nous risquons de perdre l’année 2009-2010, en attendant le grand remaniement. »
Dominique de Villepin était dimanche soir l’invité d’Olivier Mazerolle dans La Tribune BFM Dailymotion, sur BFM TV et sur BFM Radio. L’émission était co-animée par Hedwige Chevrillon et François Lenglet.
Réduction des déficits publics, lutte contre le chômage des jeunes, des femmes et des seniors, coordination économique en Europe pour lutter contre la crise, gouvernance mondiale, disparition de Mickaël Jackson, port de la burqa en France, situation en Iran, politique de l’ouverture, déséquilibre institutionnel, Outre Mer, lancement du club villepin.fr, procès Clearstream: autant de sujets abordés par l’ancien Premier Ministre.
« Je ne suis pas sûr que l’emprunt soit la formule pour solutionner tous les maux », a notamment affirmé M. de Villepin, à propos de l’emprunt national que le gouvernement va lancer début 2010.
Refuser le paiement de « toute commission pouvant donner lieu à rétrocommission » était une « décision de principe » prise par Jacques Chirac, alors président de la République, a affirmé vendredi Dominique de Villepin, l’ancien secrétaire général de l’Elysée, interrogé sur Europe 1 au sujet de la polémique sur les attentats de Karachi, en 2002.
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé mardi qu’il n’aurait « pas été question » qu’il joue le « rôle » qu’a joué la veille François Fillon devant le Parlement réuni en Congrès, témoin silencieux de l’allocution présidentielle.
« Ce n’est pas l’idée que je me fais des institutions. Donc, il n’aurait pas été question, évidemment, que je joue un tel rôle », a déclaré M. de Villepin à la chaîne Direct 8, dans une interview diffusée mardi soir à 22h45.
A supposer qu’on lui ait proposé un poste, Dominique de Villepin ne serait pas rentré dans le gouvernement Fillon IV né du remaniement annoncé mardi soir. « Tout simplement parce que je crois qu’il y a un temps pour tout. Dans la vie démocratique, il faut un temps des respirations. Moi, j’ai donné pendant cinq années », a expliqué mercredi matin, sur Europe 1, l’ancien premier ministre. Tout en précisant, laissant la porte ouverte pour l’avenir : « j’ai un désir d’élection, je souhaite aller à la rencontre des Français ».
« Non, je ne voulais pas entrer au gouvernement », a affirmé Dominique de Villepin sur Europe 1 au micro de Marc-Olivier Fogiel.
« Les Français souffrent. A cela, il faut donc apporter des réponses ! (…) Il faut tirer des leçons » du résultat des dernières élections européennes, « et les leçons, c’est aujourd’hui l’inquiétude des Français et la nécessité d’agir », a souligné Dominique de Villepin, invité d’Anne-Sophie Lapix dans Dimanche +.
Discours du Président Sarkozy devant le Congrès réuni à Versailles, remaniement gouvernemental, bilan de Rachida Dati à la Chancellerie, situation en Iran, réorientation de l’enquête sur les attentats de Karachi en 2002, modification de l’âge de départ en retraite, rôle au sein de la Majorité, UMP: retrouvez, dans ce billet, les déclarations de l’ancien Premier Ministre.
Enfin, retrouvez les « Confidences » de Dominique de Villepin en cliquant ici. Stature présidentielle, Jacques Chirac, désir d’élection, port de la burqa: l’ancien Premier Ministre répond aux questions des internautes.
Dominique de Villepin était l’invité du Blog politique de François Bachy diffusé la nuit dernière sur TF1. Il était par ailleurs à la mi-journée l’invité d’Hedwige Chevrillon sur BFM Radio.
Dans Le Figaro Magazine de samedi, l’ancien Premier Ministre répond aux questions de Patrice de Méritens, en compagnie de l’eurodéputé Alain Lamassoure.
« Barroso est perçu comme l’homme de la dérégulation, laquelle a échoué », juge Dominique de Villepin. « Il a très bien accompagné la présidence française de l’Union », lui répond Alain Lamassoure.
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