L’ancien Premier Ministre (et ancien ministre des Affaires étrangères) qui ne cache pas son ambition d’ »incarner un projet » lors de l’élection présidentielle de 2012, se fait du rôle de la France dans le monde une conception très gaullienne.
L’actualité internationale lui fournit pourtant l’occasion de… ne pas être en total désaccord avec Nicolas Sarkozy.
Dernière partie de l’interview donnée par Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Revenant sur le débat sur la laïcité, le Président de République Solidaire déplore que les Français ne soient « plus gouvernés qu’en fonction de leurs peurs. Les vrais sujets qui intéressent les Français, ce seraient le travail, le pouvoir d’achat, la compétitivité économique. »
« Contre le Front National, il faut une attitude claire et sans compromis. Nos valeurs républicaines ne sont pas négociables », affirme-t-il.
Suite de l’interview donnée par Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Le président de République Solidaire rappelle son attachement à l’héritage gaulliste en matière diplomatique: « On a besoin d’Etats comme la France, qui bousculent de temps en temps les jeux d’intérêts des grandes puissances ou qui font bouger les lignes des blocs et des réseaux établis.
De Gaulle l’a fait par exemple, lorsqu’il a rétabli le contact avec les Russes en 1964 et plus tard avec les Chinois. Ou lorsqu’il a bousculé la communauté internationale pour réorienter la guerre du Vietnam en 1966, lors de son discours de Phnom Penh. C’est ainsi que je conçois le rôle de la France. C’est une sorte de responsabilité devant le monde. »
Interview de Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Interrogé sur le rôle de la France en Lybie, le président de République Solidaire rappelle que l’initiative militaire française « est juste, aussi longtemps qu’elle se fait dans le cadre de la résolution de l’ONU » et réaffirme son attachement à la souveraineté lybienne: « Le peuple libyen doit pouvoir décider lui-même de son destin. Cela doit rester sa révolution. Nous devons uniquement aider les libyens, en les protégeant des abus de la supériorité militaire de Kadhafi. »
Dominique de Villepin réaffirme son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN: « Tant que la France se tenait éloignée de l’OTAN, nous avions toujours la possibilité, parfois d’intervenir, parfois d’en rester éloigné, parfois de construire une alliance. Mais maintenant, nous arrivons tout de suite dans un gros tourbillon, comme en Libye, qui à la fin, nous engloutit. Je regrette, qu’avec notre adhésion à l’OTAN, nous ayons perdu notre originalité ».
L’ancien Premier ministre s’est réjoui dimanche de l’initiative de la France face à la situation en Lybie, mais il met en garde contre le risque d’engrenage militaire.
Si le mouvement « République Solidaire » ne compte qu’un peu plus de 25 000 adhérents, son président-fondateur, Dominique de Villepin, pourrait espérer bien plus d’électeurs s’il était candidat à la présidentielle en 2012.
Un récent sondage le crédite en effet de 7 % d’intentions de vote mais voit en lui – et Bayrou – le diviseur de la droite capable de provoquer la chute de Nicolas Sarkozy qui serait balayé dès le premier tour par Dominique Strauss-Kahn et Marine Le Pen.
Extrait du dessin de Plantu dans Le Monde du 27-28 février 2011
Dominique de Villepin, qui a désormais rendu sa carte de l’UMP, entend désormais porter un projet politique « indépendant », « au-dessus des partis et guidé par la recherche de l’intérêt général ».
Jusqu’à être candidat, en 2012, à l’élection présidentielle ? « Nous ne sommes pas dans le temps de l’élection. Celui-ci viendra au tournant de l’année », répond-il dans un grand entretien au Monde.
Le Dauphiné, Le Figaro, Exprimeo, Libération, AFP, France Soir, Le Point, Le Parisien, Le Monde: revue de presse des articles consacrés au déplacement de Dominique de Villepin à Grenoble…
Abandonné par George Tron et Marie-Anne Montchamp, fidèles soutiens, Dominique de Villepin apparaît isolé sur la scène politique. Mais contrairement à l’impression parfois donnée dans les médias, l’ex-Premier ministre bouge encore et parvient à faire le plein dans son parti République solidaire, plutôt actif après seulement 6 mois de vie.
Six mois après le lancement de République solidaire, Dominique de Villepin tente samedi de mobiliser ses troupes à l’occasion du premier conseil national de son parti à Paris, qui rassemble à huis clos quelque 800 cadres, dont 300 délégués départementaux du mouvement.
Dans cet entretien pour La Dépêche, Dominique de Villepin annonce un changement de ton et se veut davantage force de propositions.
Avant de présenter le livre « Aimé Césaire, citoyen de la République des hommes » qu’il a préfacé, Dominique de Villepin livre d’abord son sentiment sur le poète et l’héritage qu’il a légué, mais aussi sur la politique actuelle de la France ou son avenir personnel.
De l’Afghanistan aux retraites, l’ancien premier ministre aligne critiques et contre-propositions. En assumant l’échec du CPE : “La stratégie du seul contre tous n’est pas une solution. »
Le remaniement, qui devrait intervenir dans les jours ou les semaines qui viennent, marquera incontestablement un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le président vient de revenir sur son annonce, faite avant les régionales de mars, de faire une «pause» en 2011 : le 13 octobre, il a annoncé son intention de continuer sur la voie des réformes jusqu’à la fin de son mandat, en recevant les députés du Nouveau Centre. Le nouveau gouvernement sera de toute façon celui d’un président qui s’apprête à engager sa campagne de 2012.
Période charnière qui offre l’occasion de dresser un premier bilan de l’action menée depuis mai 2007 par le chef de l’État. Dominique de Villepin, le premier, s’est prêté à l’exercice. Place de la France dans le monde, politique intérieure, choix économiques, son jugement est sans concession : pour lui, ce quinquennat risque de discréditer l’idée même de réforme dans l’esprit des Français.
Jamais un ancien premier ministre n’avait jugé aussi sévèrement un président de la République appartenant à sa famille politique.
Interviewé par l’hebdomadaire Marianne, Dominique de Villepin en appelle à une séparation stricte entre les groupes industriels et le monde médiatique.
« La situation difficile que nous traversons sur le plan tant économique que social, sur fond de tensions politiques très fortes, doit nous conduire à davantage de vigilance démocratique. Nous ne pouvons pas accepter de voir réduite notre liberté d’expression », déclare le président de République Solidaire.
L’interview de Dominique de Villepin à Marianne, à lire dans ce billet…
L’ancien premier ministre bat la campagne, rêve d’un groupe à l’Assemblée, multiplie les critiques envers le chef de l’Etat. Comme s’il était déjà candidat.
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin est sur tous les fronts. Après avoir été relaxé le 28 janvier dans l’affaire Clearstream et avant le procès en appel qui aura lieu au printemps 2011, il a lancé, en juin dernier son propre mouvement, « République Solidaire ».
Alors qu’à droite chacun commence à prendre position pour la présidentielle, un sondage le donne même au coude à coude avec Nicolas Sarkozy. Des chiffres qui commencent à faire grincer quelques dents.
Dominique de Villepin, était l’invité de la rédaction de 20 Minutes le mercredi 22 septembre. Politique du gouvernement, retraite, roms, ambition politique, quid de son mouvement, une rampe de lancement pour 2012 à venir.
L’ancien Premier ministre, qui prétend incarner la mesure contre l’excès que représenterait son rival Nicolas Sarkozy, l’attaque pourtant avec virulence.
Devant le nouveau rebondissement dans le procès en appel de l’affaire Clearstream, qui doit avoir lieu au printemps 2011, l’ex-locataire de Matignon crie à la manipulation.
Une quinzaine de marathons à son actif, un record personnel de moins de 3 heures et des envies de participation aux 100 km de Millau: Dominique de Villepin n’a jamais été un coureur du dimanche. Peut-on l’être quand on a rêvé de faire moins de 2h45 dans sa jeunesse?
Dominique de Villepin au Space de Rennes, ce jeudi
Dans une interview de Dominique de Villepin au Télégramme à l’occasion de sa visite à Rennes, Dominique de Villepin évoque la surenchère sécuritaire du Président de la République, la crise économique, la réforme des retraites et la constitution d’un groupe de Républicains sociaux à l’Assemblée nationale.
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