J’ai « décidé de créer un mouvement politique libre et indépendant, ouvert à tous, au dessus des clivages partisans », a déclaré Dominique de Villepin, à l’issue de la conférence de presse qu’il a donnée jeudi 25 mars. Il s’agira d’ »un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, quels que soient leur origine, leur sensibilité, leur engagement, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés », a-t-il dit. « Avec tous ceux qui nous rejoindrons, nous porterons sur les fonts baptismaux ce mouvement politique le 19 juin à Paris avec le souci d’apporter une contribution tout au long de ces prochains mois, de ces deux prochaines années, et le souci de défendre le moment venu nos idées et notre projet », a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre, qui a exprimé la volonté de « défendre un changement de politique pour placer la France et les Français dans un redressement indispensable », a précédé cette annonce d’un discours dont la teneur avait tout du programme politique.
Se disant « mal à l’aise dans la politique menée par la majorité », il a attaqué sur plusieurs points la politique menée par Nicolas Sarkozy, sans jamais le nommer, fustigeant notamment « les quelques éléments de réponse apportés depuis les régionales », qui ne sont pas, à ses yeux, à la hauteur.
Dominique de Villepin s’est aussi posé en défenseur de la justice sociale : « La justice salariale ça nous concerne tous », a-t-il lancé. « Il faut suspendre le bouclier fiscal, il faut augmenter la plus haute tranche de l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi, proposant « la création d’une charte des salaires pour réduire l’écart ».
« Le mot d’ordre de mon combat, c’est une République solidaire », a-t-il lancé. « Je n’ai pas de solution miracle, mais je crois en la France ».
Lire la suite →
Vos réactions