Culture

Jacques Chirac "très impressionné" par la Cité de l'immigration

« Je suis très impressionné par la qualité et l’intelligence de cette exposition, qui recadre bien des problèmes sur lesquels on parle souvent un peu à tort et à travers ». En visite à la Cité de l’immigration (Paris XIIe) en compagnie de son co-président Jacques Toubon, Jacques Chirac a souligné l’ »importance » de ce musée et les « apports » de l’immigration à l’histoire française.

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Dominique de Villepin: "Napoléon a été débordé par le pouvoir"

L’ancien premier ministre Dominique de Villepin et le directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz, confrontent leurs points de vue sur l’épopée impériale.

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Interview de Dominique de Villepin à L'Express, à l'occasion de la sortie de son livre "Le soleil noir de la puissance"

Du pont de Lodi au massacre d’Eylau, de la flamboyante campagne d’Italie aux neiges de Pologne, l’Europe assiste, médusée, à l’irrésistible ascension de Napoléon Bonaparte. Audacieux général en 1796, il est un invincible empereur en 1807.

Après Les Cent-Jours, Dominique de Villepin narre ici, avec verve et précision, la partie glorieuse du vol de l’Aigle. Mais il décrit aussi un homme rongé par la peur et lentement brûlé par Le Soleil noir de la puissance. En filigrane, l’ancien Premier ministre livre aussi sa réflexion sur le pouvoir et sur l’ivresse dont tout homme qui s’en empare est saisi.

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Le soleil noir de la puissance 1796-1807, par Dominique de Villepin

Sortie en librairie, jeudi 23 août, du dernier ouvrage de Dominique de Villepin.

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Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (5/5): Et l'Aigle de tomber avec hauteur

Par un détournement dont l’histoire est familière, une grande victoire s’est ainsi métamorphosée en mère des défaites ; en sorte de Stalingrad du premier Empire. L’histoire de la Berezina reflète, en réalité, les paradoxes d’un destin condamné par ses excès et réhabilité par sa chute. Comme il y eut plusieurs Berezina – celle des témoins, celle des historiens et celle de la postérité -, il existe plusieurs Napoléon, chacun offrant la voie à des interprétations contradictoires, ce qui rend si difficile d’écrire son histoire.

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Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (4/5): "Tout est perdu"

La Berezina est donc une victoire incontestable. Or, elle apparaît comme le contraire au point de devenir dans notre langage courant synonyme d’une défaite absolue. L’explication de ce paradoxe tient pour beaucoup au caractère emblématique de cette bataille qui résume et incarne l’horreur de la retraite: « Les souffrances que subissait l’armée française au jour le jour, tout au long de sa route, se concentrèrent soudain en un spectacle tragique qui resta dans toutes les mémoires« , résume Tolstoï. En effet, la Berezina est une bataille à deux visages, où l’horreur des dernières heures finit par occulter le miracle initial.

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Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (3/5): Et l'Aigle redevint général…

Une métamorphose s’opère, décisive, méconnue. L’Aigle admet avoir « trop fait l’Empereur » et redevient général. En bref, Napoléon revient vers Bonaparte, abandonnant le manteau césarien du sacre pour revêtir la redingote grise du défenseur de la patrie avec lequel il entrera dans la légende. Les combattants retrouvent leur petit caporal, rapide, précis, énergique.

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Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (2/5): L'empire en danger

L’ »armée mourante au milieu d’une nature morte » (Ségur) doit pourtant continuer son calvaire. Elle a cru pouvoir se reposer à Smolensk, mais la pénurie et la pression constante des Russes l’ont forcée à repartir.

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Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (1/5): L'enfer blanc

Ils partirent 500 000, ils revinrent 50 000. La campagne de Russie se solde au passage de cette rivière fin novembre 1812. La Berezina est le dernier coup de génie de l’Empereur, malgré l’ultime et sanglant combat. Elle amorce l’inéluctable fin de l’Empire.

Aux alentours du 20 novembre 1812, une trentaine de milliers de combattants s’apprêtent à livrer la dernière grande bataille de la campagne de Russie. Exténués, démunis, flanqués d’environ 50 000 traînards, les débris de ce que l’on n’ose plus appeler la « Grande Armée » s’apprêtent à combattre trois armées russes, à la fois plus fraîches, galvanisées par leurs récentes victoires et la perspective d’écraser l’envahisseur. En passe d’être encerclés, les Français paraissent indéniablement condamnés: « Jamais Napoléon ne s’était trouvé dans une situation si désespérée« , prévient Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), général de la Grande Armée et historien militaire. « Pressé sur sa droite, sur sa gauche et en queue, il se voyait encore arrêté de front par une rivière difficile à passer et défendue par une armée entière. » D’un avis généréal, la Berezina va entrer dans l’histoire comme le tombeau de l’Empire.

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Succès des Journées du Patrimoine

Les amoureux et les curieux du patrimoine ont été un peu plus de 12 millions à se rendre ce week-end dans les quelque 15.000 sites ouverts pour les 23èmes Journées du Patrimoine.

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Villepin consulte des artistes

Dominique de Villepin a tenu à Matignon une réunion sur le projet de loi sur les droits d’auteur, à laquelle ont participé plusieurs chanteurs dont Zazie, Dani, Julien Clerc, Alain Chamfort, Benabar, Marc Lavoine et Raphaël. Alors licence globale ou combat contre le téléchargement ?

par JF