Dominique de Villepin à la rencontre des producteurs et des animaux. Le candidat de République Solidaire à l’Elysée était lui aussi à la Porte de Versailles vendredi où il a arpenté les allées du Salon de l’Agriculture.
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Présidentielle: Villepin ne se « résigne pas »
Dominique de Villepin, candidat du mouvement République solidaire à l’élection présidentielle, a assuré vendredi qu’il n’entendait pas renoncer, bien qu’il craigne que, faute de débat, le premier tour du scrutin soit « volé aux Français ».
« Non, l’abandon ne fait pas partie du programme d’un gaulliste », a lancé sur RTL l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac en marge du Salon de l’agriculture, dont il a arpenté les allées dans la matinée.
Crédité de 1% des intentions de vote dans la plupart des sondages, il veut croire à l’utilité de sa candidature. « Un combat à quelques pour cent ça rime à défendre une certaine idée de la politique », a-t-il dit.
Pour preuve de sa détermination, il a affirmé disposer d’ »un peu plus de 400″ parrainages sur les 500 requis pour briguer l’Elysée.
« Je ne me résigne pas et j’estime que ce combat est utile pour la démocratie, la République, pour les Français parce que l’on ne parle pas beaucoup d’eux dans cette campagne », a-t-il argumenté, qualifiant la campagne actuelle de « dialogue de sourds entre deux candidats ».
Face à cette bipolarisation, Dominique de Villepin avoue craindre que « le débat n’ait pas lieu, que finalement le premier tour soit volé aux Français ».
Quant à l’agriculture, objet de sa visite au Parc des expositions de la Porte de Versailles, il a dit attendre davantage des gouvernants. « La ruralité reste un enjeu national essentiel, mais il faut faire plus et mieux », a-t-il plaidé.
Source: AP
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Dominique de Villepin : offensive décontractée
Il est arrivé à pied, standard la porte principale. Décontracté, souriant. Accueilli standard des sympathisants de république solidaire standard un enthousiaste « bienvenu à la campagne »
D’emblée, Dominique de Villepin entend se distinguer : renvoyant dos à dos Sarkozy et Hollande, qualifiant de « cirque » leurs passages encore surveillance frais au salon de l’agriculture, il estime être le seul candidat « de chair et de sang ».
Il ne se départit pas de son sourire bienveillant, serre toutes les mains, s’intéresse et prend le temps. D’une convivialité rassurante, il revendique à and d’un titre son héritage chiraquien.
Une ambiance bien and policée, sereine et souriante que la difficulty qui règne au même impulse autour de Marine le Pen.
Elle aussi arrive gymnasium 1. De son côté c’est la cohue. Le choc des cultures est détonant.
Le candidat RS est confiant : il a franchi le seuil des 400 signatures. Il laisse donc encore le doute planer..un peu. Et martèle que cette campagne ne laisse aucune place au premier tour.
« Je ne baisse pas les bras, ajoute -t-il avec le sourire, j irai jusqu’au bout..
Source: France 3
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Campagne présidentielle Villepin savoure son statut d’encore candidat
Plus que 15 jours pour glaner les derniers des 500 parrainages d’élus requis dans la course à l’Elysée. Dominique de Villepin en affiche «400» au compteur et ne semble plus guère se faire d’illusions. Mais vendredi, lui, le non-élu, a savouré son statut d’encore candidat à la présidentielle en arpentant les allées du Salon de l’agriculture.
9H45. L’ex-Premier ministre arrive des studios de BFMTV-RMC où il a accusé François Hollande et Nicolas Sarkozy, les deux favoris, de «prendre les Français pour des couillons» et de vouloir les priver d’un vrai premier tour.
A la porte de Versailles, il y a un service d’ordre imposant et une nuée de cameramen et de photographes. Mais ils attendent… Marine Le Pen. Peu importe. Look très gentleman farmer avec sa veste matelassée bleu marine, il est résolument de bonne humeur.
Accueilli par le président du Salon, Jean-Luc Poulain, - »c’est un nom prédestiné», lui glisse M. de Villepin- il entre dans la plus grande ferme de France. Début du marathon. Certes moins long qu’il y a deux ans, où il était resté jusqu’à la fermeture. «Le record, c’est moi qui l’ai…», plaisante ce proche de Jacques Chirac, la grande figure du Salon.
Sous le regard de Valentine, imposante vache gasconne de 837 kilos, Alexandre, 11 ans, venu de Trappes, s’approche pour une photo avec «M. le président». «Mais non, c’est pas le président», corrige sa mère.
Interrogé au stand basse cour sur ses parrainages, Dominique de Villepin assure que «oui», il «progresse». «Nous avons passé la barre des 400». Réponse le 16 mars. «Faut y aller !», lui lance Alain Pretot, 68 ans, retraité «plutôt de droite».
«Ca, c’est un mec. Il présente bien. Mais il est tout seul, il n’a pas la machine de guerre derrière lui», confie ce visiteur après son passage. «Les 500 signatures, il ne les aura pas…», affirme un proche de l’ex-Premier ministre. «Ce serait un véritable scandale», s’emporte le député Jean-Pierre Grand, fidèle parmi les fidèles, en évoquant «des pressions» du camp Sarkozy.
«Vous allez voir la présidentielle… Ca va être un désastre pour Sarkozy. Et les législatives… une vague rose», pronostique M. Grand.
Dominique de Villepin refuse de broyer du noir. Malgré ses 1 à 2% dans les sondages. «Au baromètre du plaisir, je suis en tête, largement…».
Il se veut facétieux entre un morceau de bleu du Vercors et un verre de lait aromatisé au sirop de châtaigne. «Les politiques ont tendance à faire avec la volaille comme avec les électeurs, ils les plument…», lance-t-il devant un coq Brahma bien gras. Sur un livre d’or, au stand Planète viande, il signe en dessous du ministre Xavier Bertrand: «on n’est pas sectaire…».
Et qu’on se le dise, il «se battra jusqu’au bout». «Je n’ai pas mis ma culotte de chou pour me faire brouter le derrière par les petits lapins!».
Quelques fugaces «Villepin président» fusent à son passage. Marcel Tondji, Franco-camerounais, l’approche pour lui promettre son vote: «je veux vous féliciter pour votre discours de l’ONU sur l’Irak», en 2003.
Vous voyez, sa popularité est intacte. Au marché du Val-Fourré, il peut y aller sans policier, lui… Les gens sont toujours bienveillants, jamais le moindre commentaire désagréable», se réjouit son indéfectible bras droit, l’ex-ministre Brigitte Girardin.
Avec une mention spéciale pour les jeunes et les dames. «Il est beau en vrai», glisse une quadra. «C’est quand même un très bel animal», ose une blonde sexagénaire au stand de la Guyane.
Source: DNA.fr
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Accueil mi-figue mi-raisin pour Villepin au Salon de l’Agriculture
L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac s’est rendu, vendredi matin, Porte de Versailles pour tâter « le cul des vaches » dans la lignée de son mentor politique.
Si vous avez lu Le Monde du 2 mars, peut-être avez-vous vu Villepin tentant de faire reculer sa cheminée comme Sisyphe poussant éternellement son rocher. Alors, à la question « Faut-il imaginer Villepin heureux ? », pour paraphraser Albert Camus, le candidat à la présidentielle répond : « Oui, je suis heureux, ne vous en faites pas. » Mais, lorsqu’il lui est rappelé l’absence de Jacques Chirac, une première, le visage se ferme : « Il aurait été heureux de venir. Cela a toujours été un grand moment pour lui ».
L’ancien Président (1995-2007) est dans toutes les têtes. Pour Marc Bernier, secrétaire général de République Solidaire et député de la Mayenne : « Dominique est à l’image de Chirac. Il est dans son monde. Il montre son plaisir à venir ici. » Jean-Pierre Grand, député de l’Hérault, et président du parti villepiniste, vante, lui, une visite « toujours intéressante ». « Nous sommes au contact de l’excellence française !», s’exclame-t-il. L’ex-ministre Brigitte Girardin, directrice de la campagne, abonde en son sens : « Les agriculteurs méritent une attention prioritaire dans cette période épouvantable ».
Les visiteurs du Salon de l’Agriculture sont plutôt accueillants avec Dominique de Villepin. Un éleveur en retraite, qui préfère rester anonyme, juge que l’ancien Premier ministre « n’a pas le choix s’il veut des suffrages ». René, venu de Nantes, est sur la même ligne : « Je comprends qu’il vienne à la source. Il sait qu’il va pouvoir discuter avec le peuple ». Danielle de Massy est, elle aussi, ravie : « C’est bien qu’il se déplace. Au moins, lui, il s’occupe de l’agriculture ».
Mais, loin des applaudissements qui ont accueilli Marine Le Pen, plus tard dans la matinée, le candidat ne fait pas toujours l’unanimité. Jean-Paul, de Reims, « n’en a rien à secouer », et s’avoue « surpris » que l’ancien de Matignon ne soit pas venu « en short et torse nu ». « Il ne représente que lui-même », persifle le quinquagénaire. Dans la même veine, Robert, des Ardennes, reproche à Villepin sa « trahison ». « Qu’on critique la gauche ok, mais son propre camp, c’est inadmissible ! », s’emporte le sexagénaire.
Un exposant râle dans son coin. Il n’a pas réussi à arrêter le candidat dans sa course de fond. Bernard Briet, gérant d’Aquitaine Bio-Test, fabrique « des stations d’épuration 100 % made in France pour les exploitants agricoles ». « Cela devrait l’intéresser, lui qui parle de ça tout le temps ! », grogne l’entrepreneur. Thibaut, étudiant en agronomie et coorganisateur, explique qu’il faut aller vite : « On fait tout pour éviter qu’ils se croisent avec Marine Le Pen ».
Une question demeure pourtant. «Les politiques aiment-ils vraiment faire le tour ou pas du tout ? Cela, on ne le sait pas », comme s’interroge Florence, agricultrice dans l’Oise.
Source: Election politique
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Villepin au Salon de l’Agriculture et sur le stand de RTL
Dominique de Villepin à la rencontre des producteurs et des animaux. Le candidat de République Solidaire à l’Elysée était lui aussi à la Porte de Versailles jeudi où il a arpenté les allées du Salon de l’Agriculture. A la mi-journée, il a fait un petit crochet par le stand de RTL, situé dans le Hall 1, pour intervenir dans le « RTL Midi » présenté en direct par Florence Cohen et Julien Sellier. Au menu de son interview : ses parrainages (« un peu plus de 400), les sondages (« l’abandon ne fait pas partie du programme d’un gaulliste »), l’agriculture (« La ruralité reste un enjeu national essentiel, mais il faut faire plus et mieux ! ») et la visite mouvementée de Nicolas Sarkozy la veille à Bayonne (« L’esprit de la République, c’est la tolérance et le respect de l’autre »).
« Non, l’abandon ne fait pas partie du programme d’un gaulliste », a déclaré Dominique de Villepin vendredi sur RTL. « Un combat à quelques pour cents ça rime à défendre une certaine idée de la politique. Je ne me résigne pas et j’estime que ce combat est utile pour la démocratie, la République, pour les Français parce que l’on ne parle pas beaucoup d’eux dans cette campagne. C’est un dialogue de sourd entre deux candidats et je crains jour après jour que le débat n’ait pas lieu, que finalement le premier tour soit volé aux Français ».
Source: RTL.fr
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Bien DDV, ici des villes et là des petits villages, les fermes et les étables, avec leurs Hommes qui ne trichent pas et qui font.
Voilà des électeurs, des « durs à la besogne » et des caractères.
Et bien.. Qu’ils parlent tous à leur Maire !