Print Shortlink

Les 4 Vérités de Dominique de Villepin: « J’irai jusqu’au bout »

Dominique de Villepin a affirmé jeudi matin sur France 2 qu’il « irait jusqu’au bout » dans sa campagne présidentielle et qu’il n’était donc pas question qu’il retire sa « candidature de devoir ».

Dominique de Villepin a confirmé jeudi sur France 2, à l’émission les « 4 V » qu’il irait « jusqu’au bout » dans sa campagne présidentielle, alors que plusieurs candidats -Hervé Morin, Christine Boutin, Jean-Pierre Chevènement- ont annoncé leur retrait de la course à l’Elysée.

L’ancien premier ministre de Jacques Chirac s’est montré particulièrement critique à l’encontre de Nicolas Sarkozy dont il a critiqué l’entrée en campagne et la volonté d’utiliser le référendum.

« Dommage que le président n’ait pas eu plus d’idées que d’aller sur le plateau de TF1″ pour annoncer sa candidature précisant « c’est symbolique » le lieu où le candidat se présente ».

Le patron de « République solidaire » a aussi condamné l’idée de référendums défendus par Nicolas Sarkozy. qui veut par ce moyen « faire faire le sale boulot, celui que le président ne veut pas faire » contre les allocations chômage ou les étrangers.

Dominique de Villepin a défendu, en revanche, l’idée de « consulter les Français » via un référendum institutionnel pour un gouvernement de 10 ministres et une France composée de 8 grandes régions.

Source: France Télévisions

*****

La France forte : Villepin critique le slogan de Sarkozy

« Pas sûr que le symbole soit le bon », estime Dominique de Villepin, qui critique, jeudi 16 février sur France 2, l’annonce de la candidature du chef de l’Etat, faite la veille sur TF1.

« Le président sortant se doit d’être davantage au milieu des Français. » Le candidat de République solidaire à la présidentielle et rival politique de longue date de Nicolas Sarkozy lui reproche aussi d’avoir divisé la France et ajoute : « On ne peut pas identifier la France forte au quinquennat qui vient de s’achever. »

Source: France Télévisions

*****

Dominique de Villepin : « J’irai jusqu’au bout »

Les principales déclarations du candidat de République solidaire à l’élection présidentielle, sur France 2 :

A propos de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy

« Ce n’est pas sûr que ce soit bien parti »

« C’est dommage qu’un président sortant n’ait pas plus d’idées que d’aller sur le plateau de TF1, à 20 heures »

« Nous aimerions que la France soit forte. Le malheur, c’est qu’elle ne l’est pas »

« S’il y avait un reproche à faire au président sortant, c’est la division française »

Au sujet de sa propre candidature

« J’irai jusqu’au bout. C’est une candidature de devoir »

« La France a été trop docile et absente »

Source: France Soir

Villepin: Sarkozy, « parti du mauvais pied »

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à l’Élysée, a estimé aujourd’hui que Nicolas Sarkozy était « parti du mauvais pied » estimant qu’il y avait « quelque chose de résigné » dans sa déclaration de candidature.

Hier soir sur TF1, « ce que nous avons vu, c’est un président qui se résigne à rester à son poste. Pourquoi? Parce que le bateau coule? C’est pas ça qu’on attend d’un capitaine », a déclaré Dominique de Villepin sur France 2.

« On attend d’un capitaine qu’il mobilise les Français, qu’il mobilise son équipage, qu’il soit capable de défendre une vision, qu’il soit capable de fixer un cap. Je n’ai pas vu cette énergie-là », a-t-il ajouté.

« Il reste évidemment le temps de la campagne, nous verrons avec quelle équipe il entend travailler, avec quels hommes, quelles femmes et surtout nous verrons quel souffle, quelle est la capacité qu’il a à réinventer la politique », a poursuivi l’ancien premier ministre. « Il y avait quelque chose de résigné », dans la déclaration du chef de l’Etat. « Il est parti du mauvais pied, disons la vérité », a asséné le rival de toujours de Nicolas Sarkozy.

Source: Agence France Presse

*****

Qu’est-ce qui fait tenir Villepin?

Il ne sera pas, après Boutin et bientôt Morin, le troisième à se « laisser attraper » par Nicolas Sarkozy et à jeter l’éponge. Dans l’indifférence quasi générale et malgré de très maigres intentions de vote (1% dans notre dernier sondage BVA), Dominique de Villepin continue à faire campagne. Il était hier à Nantes (Loire-Atlantique), invité par les élèves d’une école de commerce. Son arrivée en ville produit toujours son effet, on reconnaît l’ancien Premier ministre, on joue des coudes pour une photo à ses côtés. Les étudiants diffusent invariablement, en guise d’introduction, le discours de l’ONU du 14 février 2003 et l’écoutent religieusement parler géopolitique.

D’autres fois, il prend des trains tôt le matin pour des lieux improbables, à la rencontre d’une France qui réussit malgré la crise. Il dit aimer cette campagne « au zinc le matin », aimer se frotter à cette « dure et froide réalité », loin des « villages Potemkine » traversés par son rival Nicolas Sarkozy. « C »est fort, violent et terriblement instructif, confie-t-il. J’apprends beaucoup sur le plan humain. » Il trouve les Français « absents », « beaucoup trop accablés par leurs propres problèmes pour s’intéresser » à la campagne présidentielle.

Toujours pas « négociable »

Il arrive pourtant, au contact de cette « réalité », qu’il laisse transparaître un soupçon de désarroi. « Pourquoi est-ce que je fais de la politique? s’est-il ainsi exclamé, récemment, devant des responsables associatifs d’Argenteuil (Val-d’Oise). J’ai tout ce que je veux et je m’emmerde matin, midi et soir, tout ça pour prendre des coups et faire 1% dans les sondages! » La réponse se trouve, assure-t-il, dans son « esprit d’indépendance » et dans ce lien singulier avec son « vieux pays » : « Mon tête-à-tête à moi, c’est avec la France. Tout le monde ne se résigne pas à ce que la France soit un petit pays. » « On risque notre place dans le monde : je ne pourrais pas vivre avec le sentiment d’avoir baissé les bras, poursuit-il. J’ai une petite part de responsabilité, que je dois assumer jusqu’au bout. C’est à la fois très modeste et très ambitieux. »

Que son combat ne suscite pas l’adhésion des foules ne l’affecte pas : « Les gens que j’aime sont des gens qui n’ont pas mesuré leur combat à l’aune de leur popularité. Arthur Rimbaud n’aurait pas écrit une ligne s’il avait attendu le succès! » « Je fais ce que je crois et ce que je dois, assène-t-il encore. Je ne suis pas négociable. » Il existe deux façons, à ses yeux, de faire de la politique : celle qui, « devant la machine à sous, attend que tombe le paquet de pièces », et celle qui a « un rôle d’éveil des consciences ». « Moi, je ne cherche pas le jackpot, sourit-il. Quand on le touche, c’est d’ailleurs un plaisir vain. Demandez à Nicolas Sarkozy… »

Source: Nathalie Segaunes (Le Parisien)

*****

Présidentielle : Mais qu’est-ce qui fait rouler Villepin ?

Le candidat de République solidaire, poil à gratter de l’UMP, doit-il continuer à faire campagne ? Il est vrai qu’après l’abandon de la candidate Christine Boutin puis du centriste Hervé Morin, on pourrait imaginer que d’autres candidats jettent l’éponge à leur tour. Crédité d’à peine 1 % des intentions de vote dans les sondages (BVA pour Le Parisien, Harris interactive pour VSD), à la traîne pour mettre la main sur les 500 signatures d’élus obligatoires pour se présenter, l’ex-Premier ministre s’obstine pourtant. Décidément, Dominique de Villepin ne semble pas prêt à lâcher l’affaire.

« Candidature de devoir »

Interviewé ce jeudi matin sur France 2, celui qui a été élu « candidat le plus sexy » par un sondage récent a réaffirmé sa volonté d’aller « jusqu’au bout ». « C’est une candidature de devoir », a-t-il encore ajouté. Pour s’assurer d’obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter, il d’ailleurs lancé mercredi une application pour iPhone et Android, qui permet à ses militants de faire signer une pétition pour inciter les élus à l’adouber.

Mais qu’est-ce qui peut bien pousser Dominique de Villepin à s’entêter de la sorte ? À sa place, d’autres auraient jeté l’éponge et rallié le candidat naturel de la droite. Sauf que peu de personnalités politiques se détestent autant que ces deux-là. Le procès Clearstream, qui a vu Nicolas Sarkozy traîner Dominique de Villepin devant les tribunaux, a été le point de rupture entre les deux. Sarkozy avait d’ailleurs à l’époque juré « de le pendre à un croc de boucher ». Malgré les rumeurs de rapprochement entre les deux hommes, l’ancien Premier ministre, relaxé depuis, semble donc bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de Sarkozy, coûte que coûte.

Source: Thomas Morel (France Soir)

*****

Villepin déterminé à aller jusqu’au bout

S’il n’en reste qu’un… Hervé Morin a déclaré forfait, Christine Boutin s’est ralliée, mais Dominique de Villepin, lui, continue de dire qu’il ira «jusqu’au bout». «Ma candidature, elle, est une candidature de devoir», a-t-il affirmé jeudi sur France 2. Contrairement, selon lui, à la candidature de Nicolas Sarkozy. «Ce que nous avons vu mercredi soir, a affirmé l’ancien premier ministre, c’est un président qui se résigne à rester à son poste. Pourquoi? Parce que le bateau coule? Ce n’est pas ça qu’on attend d’un capitaine! On attend qu’il mobilise les Français, qu’il soit capable de fixer un cap. Je n’ai pas vu cette énergie-là.»

Magnanime, Dominique de Villepin a bien voulu concéder que les jeux n’étaient pas faits: «Bien sûr, il reste le temps de la campagne. On verra quelle est la capacité de Nicolas Sarkozy à réinventer la politique, avec quel souffle.» Mais, selon lui, le président est «parti du mauvais pied».

Sur sa propre campagne, l’ex-premier ministre est remarquablement peu disert. Il continue à ignorer les sondages, qui le lui rendent bien. Le plus récent, réalisé par Ipsos-Logica Business Consulting pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, le crédite de 2% des intentions de vote. Brigitte Girardin, sa directrice de campagne, a assuré hier au Figaro que les retraits de Jean-Pierre Chevènement, Christine Boutin et Hervé Morin allaient «aider» Dominique de Villepin à obtenir ses cinq cents parrainages. «Des mouvements se profilent, affirme-t-elle. Un maire qui voulait parrainer Jean-Pierre Chevènement nous avait promis de venir vers nous si son candidat renonçait. Il a tenu parole sans que nous le recontactions.»

Siège de campagne cambriolé

De combien de signatures Dominique de Villepin dispose-t-il? Il refuse de le dire. Samedi, quand son siège de campagne, rue du Cherche-Midi, a été cambriolé, la fidèle Girardin a laissé entendre que les intrus étaient précisément à la recherche de la liste des parrainages. Mais les deux suspects interpellés hier, tous deux connus pour vols, n’ont pas vraiment des profils de barbouzes.

L’ancienne ministre déléguée à la Coopération de Jacques Chirac est, avec le député de l’Hérault Jean-Pierre Grand, l’une des rares figures villepinistes à continuer le combat. Un déçu de l’ex-premier ministre, Christophe Carignano, a même créé un site intitulé «le réseau social des indignés villepinistes», où il affirme que le site officiel de Dominique de Villepin «ne réunit pas plus de 100 visiteurs uniques par jour». Christophe Carignano était responsable Web du candidat, qui l’a écarté en décembre en lui reprochant le ton «agressif» de ses commentaires.

Source: Le Figaro

10 Commentaires

  1. Landreigne

    Mr De Villepin
    Surtout résistez aux sirènes de Sarkosy qui ne vont pas tarder à arriver ex (Boutin,Morin ).
    Vous avez été sali et humilié par qui vous savez et j’espère qu’au 2eme tour votre mémoire ne sera pas défaillante …
    Bien cordialement…
    Benoit Landreigne..

  2. Sonatine

    @miss nicopeia

    « estimation2012  » ….. un site dissimulé à l’opinion !
    Si les données sont exactes, les sondages des grands quotidiens sont purement scandaleux -
    la déferlante de l’annonce de candidature NS par les médias l’est en elle-même – que veut dire
    cette prise de position face au président sortant ? On veut faire revenir à tout prix son électorat et le pire c’est que cela semble gagné d’avance.
    Sur RMC……… M. Brunet promet sous quelques jours NS-FH à égalité dans les sondages..
    MAIS QUI SONT CES GENS et que leur a t-on promis
    DDV n’est pas en mesure d’organiser un grand meeting , dans ces conditions il ne peut rien
    changer sur sa position face à l’opinion , on a la nostalgie du 19 juin 2010 et du sondage
    qui avait suivi (10%) qui était exact comparé à celui du site estimation2012 …….. !

  3. Arthur

    Bonjour tout le monde !
    Qu’est-ce qui fait rouler Villepin ?
    Une bien grande question pour une si petite réponse : son envie d’être Président de la République Française, son acharnement à se défendre, et surtout le plus important : son amour pour notre beau pays qu’est la France ! Et c’est aussi pour cela que je l’aime bien ! Parce qu’il a une capacité à « bousculer la caste » établie !
    Par contre, Estimation2012 je ne le trouve pas sur le net , et lorsque je tape « estimation2012.fr » il m’est écrit impossible d’ouvrir la page ! le site aurait-il déjà fermé ?

  4. yanamar
  5. charles

    Si De Villepin ne se hisse pas au-dessus de la mélée, au-dessus du « boubier » électoral habituel, au-dessus des causeries et des pubs, s’il ne délaisse pas ces émissions de télés parisiennes, il n’atteindra pas le courage, le coeur des gens.
    Il faut Marcher. Et Sermonner.
    Il faut Sermonner. Et Marcher.

    Il faut Marcher. Et Sermonner.
    Il faut Sermonner. Et Marcher.

    Il faut Marcher. Et Sermonner.
    Il faut Sermonner. Et Marcher.

  6. charles

    Ah.. ces trucs de nigauds.. ces casquettes-papier de tour-de-france.. ces pubs de boîtes aux lettres, ces bonbons pour les gosses.. ces estimations2012 .fr et .com.. et tout ça.. ça, c’est pour mon jojo virtuel et tout ça ne fonctionne pas à la campagne, à l’usine, en province, en maisons de retraite, à la cuisine, au lit le soir avant de dormir, dans les rues.. ça, c’est pire que les sondages, c’est MacDo, c’est du vent, un nuage de lait dans de l’eau.
    _____________________________________________________________
    DDV. Il faut Marcher. Et Sermonner. Il faut Sermonner. Et Marcher. Il faut Marcher. Et Sermonner. Il faut Sermonner. Et Marcher

  7. Sonatine

    SARKOZY 2012 ………. « UN NOUVEAU QUINQUENNAT POUR RIEN » comme en 2007
    MAIS…. juste pour se faire plaisir un peu plus longtemps (pourvu que ça dure)

  8. Diana

    Si DdV lit cela, ça lui fera peut-être plaisir et lui donnera du courage : « Estimations2012V .fr, samedi 18 février, 2h ; Dominique de Villepin 4ème avec 10,7 %, en hausse de 7,6 % (la plus forte hausse). Mais les parrainages, ces fichus parrainages…

  9. Sonatine

    Estimations2012.fr ……….. un bon joker pour les villepinistes en souffrance mais la
    fiabilité sera t-elle au rendez-vous !

  10. battement d'elle

    NS au milieu des Français… il ne manque pas d’humour DDV !

    La campagne de sarkozy… le revoilà entrain de plaquer sa main du côté gauche… mais personne n’est plus dupe, tout le monde sait bien qu’il vérifie si son portefeuilles est toujours là… parce que le tic-tac que vous entendez… c’est seulement celui de sa Rolex.

    J’adore « le jojo virtuel » de Charles… il a tellement raison !

Ecrire un Commentaire