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Dominique de Villepin: « Les référendums de Sarkozy montrent du doigt les étrangers et les chômeurs »

Sa candidature à la présidentielle, ses relations avec Nicolas Sarkozy… Dominique de Villepin livre sa vision de la campagne à Christophe Barbier et à Jean-Marie Colombani, de Slate.fr.

L’ancien Premier ministre revient également sur quelques unes de ses mesures, comme la limitation du nombre de régions et la formation d’un gouvernement restreint.

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Des extraits de l’interview de Dominique de Villepin


"Le référendum de Sarkozy montre du doigt les… par LEXPRESS

Invité de 20’12, l’émission politique de L’Express, en partenariat avec Slate, l’Ina et Dailymotion, Dominique de Villepin critique sévèrement les référendums que souhaite convoquer Nicolas Sarkozy. Pour lui, « ils sont punitifs ».

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Villepin, hors-champ

Quand on rôde dans les coulisses d’une émission politique, on découvre le off. Le vrai off. Pas celui qui fuite à l’insu de son plein gré dans les journaux, non, celui dont l’invité veut VRAIMENT qu’il reste secret. Le off, je l’ai d’abord (re)découvert à distance, en assistant aux tournages de 20’12, la Web-émission de L’Express et Slate.fr, présentée par les deux parrains, Barbier et Colombani. Mais c’était de trop loin pour mon vieux sonotone, ça murmurait trop bas quand les choses devenaient intéressantes.

Et puis, il y eut Villepin, le convié du jour. Villepin en grande forme, prêt à en découdre à l’aube au coin du bois, à embrocher, mordre et griffer, qui a expédié en deux répliques cinglantes les velléités référendaires de Sarkozy.

Villepin, déjà quand il parle, ça décoiffe – la preuve. Alors, quand il parle avant de parler, entre six yeux… Cette fois j’étais là, en régie, et j’ai tout entendu.

Comment l’ex-Premier ministre a vaporisé son successeur, François Fillon, ce « rien » qui « tombera comme une pierre dans une mare, au fond, à pic, oublié ».

Comment il a souffleté « les médias », qui arrivent à « créer des hommes politiques qui n’existent pas » – catégorie dont il n’envisage naturellement pas une seconde qu’elle puisse le concerner.

Comment il dit se « marrer » à l’étude des sondages, sûr qu’en une heure de confrontation télévisée avec eux, il « réglerait leur compte à Sarkozy ou Bayrou ».

Bien sûr, là aussi, il y a le off qu’on dit et le off qu’on dit pas. A propos de Fillon, avant qu’on ouvre les micros, Villepin a eu des mots encore plus durs. Que vous ne lirez pas – ou pas ici. Pas envie de me fâcher avec une personnalité aussi volcanique. Et leçon apprise de mon chef.

Source: Eric Mettout (Blogs L’Express)

6 Commentaires

  1. charles

    Oh.. Fillon, c’est facile.. un homme qui a dit que nous étions en faillite !
    Que son pays était en faillite !
    Que la France était en faillite !
    Et qui n’a rien fait.. a tout dit, de lui.
    DDV doit se hisser sur les hauteurs et parcourir les terres.
    Février est presque.. terminé.
    Une quinzaine : voici Mars !

  2. yanamar

    Dominique de Villepin a choisi le bon moment pour mettre le point sur les i à ces deux journalistes, qui ne font pas leur boulot, en l’occurence ne parlent surtout pas des candidats qui mettent en avant les vrais préoccupations des français, et non-pas « vous n’irez pas jusqu’au bout ? », « avez-vous les signatures ? » toujours la même rangaine…

  3. battement d'elle

    la première vidéo est pleine de vérité !

  4. mhn

    Eric Mettout, les sous entendus, off du off, les semblants d’accusation qui ne disent rien, c’est un peu facile, non ?

    Donc nous n’y croirons pas, et nous satisferons amplement des réponses très claires et solidement dites de notre candidat aussi brillant et sincère en off que lorsqu’il s’adresse volontairement à toute la population Française.

  5. Miss Nicopéia

    Ces deux journalistes sont collés à leur rangaine comme des moules accrochés aux rochers.

    Pourrait-on douter un instant que DDV ne fassent qu’une bouchée des arguties d’un Sarko ou d’un Bayrou? qui a peur de Villepin ?

  6. chjj

    Il est toujours assez consternant de voir la majorité des journalistes français poser des questions uniquement en relation avec Nicolas Sarkozy, en comparaison avec François Hollande ou pour rappeler l’affaire Clearstream… A quand plus de questions sur le fond?

    Dominique de Villepin s’est tout de même attelé à leur rappeler qu’une élection présidentielle est la rencontre d’un homme avec les Français & surtout la possibilité de choisir projet contre projet…

    Espérons que d’ici quelques semaines, un ou des médias (tv, radio ou internet) mettent en place des débats entre deux candidats choisis aléatoirement, sur durée assez longue (au moins une heure par débats), avec un thème choisi aussi aléatoirement parmi une liste prédéfinie.

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