L’ancien Premier ministre a écrit à ses troupes, lundi après-midi, pour les remobiliser. Beaucoup attendent toujours des preuves.
Outre sa ligne parfaite et son inimitable mèche, Dominique de Villepin a de quoi écoeurer nombre de candidats à la présidentielle… ou en tout cas ceux qui naviguent, comme lui, aux alentours de 1 % d’intentions de vote. Qui, de Nicolas Dupont-Aignan, Christine Boutin, Corinne Lepage ou encore Hervé Morin ont eu droit, comme lui, à une avalanche d’articles dans la presse anglo-saxonne à l’annonce de leur candidature ? Ou même à leur visage en gros plan et en boucle une journée entière sur les chaînes d’info en continu ? C’est là tout le paradoxe de l’ancien Premier ministre…
Dominique de Villepin a annoncé dimanche sur TF1 qu’il avait « décidé d’être candidat à l’élection présidentielle » de 2012.
« J’entends défendre une certaine idée de la France (…), j’ai une conviction: le rendez-vous de 2012 sera le rendez-vous de la vérité, du courage et de la volonté », a affirmé l’ex-Premier ministre et fondateur de République solidaire (RS) qui s’est dit « inquiet » de voir « la France humiliée par la loi des marchés qui impose de plus en plus d’austérité ».
Pour leJDD.fr, Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, le mouvement fondé par Dominique de Villepin, a réagi dimanche soir à l’annonce de la candidature à la présidentielle de l’ancien Premier ministre.
« Il est porteur d’un projet de société », a assuré le député de l’Hérault, louant son « expérience très forte de gouvernance du pays ».
Dominique de Villepin s’exprimera le mardi 13 décembre à 11h au Press Club de France.
« C’est quelqu’un qui se pose des questions. Il est réaliste sur sa situation qui est assez bloquée, mais il est aussi conscient d’être le seul à pouvoir porter son projet politique », résume le député Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire.
« Il a à choisir entre lui et la France. Je souhaite de tout coeur qu’il choisira la France », conclut-il.
Dominique de Villepin est intervenu jeudi matin à Sciences-Po, dans le cadre d’un colloque consacré à « la politique extérieure de la France sous les présidences de Jacques Chirac »
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin est convoqué en janvier comme témoin dans le volet financier de l’affaire Karachi, a indiqué jeudi une source proche de l’enquête, confirmant une information de Libération.
Cette annonce intervient à quelques jours de la conférence de presse du 13 décembre pendant laquelle Dominique de Villepin devrait livrer ses intentions concernant une éventuelle candidature à l’élection présidentielle du printemps prochain.
Le tome 2 de la Bande Dessinée « Quai d’Orsay » est sorti vendredi en librairie.
On y retrouve un Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères sous le patronyme d’Alexandre Taillard de Worms, lors du discours de l’ONU. Irrésistible…
Mis en cause par un article du Monde sur l’affaire Relais & Châteaux, Dominique de Villepin a vivement réagi ce mardi matin, en affirmant au Monde n’avoir « strictement rien à [se] reprocher ».
« Essayer de m’impliquer dans une histoire dans laquelle je n’ai rien à voir est insupportable, a-t-il affirmé. Je vois très bien pourquoi on veut mêler mon nom à cette affaire à quelques jours d’une annonce importante », a-t-il indiqué, en faisant allusion à la date du 13 décembre, jour où il doit annoncer s’il sera candidat ou non à l’élection présidentielle.
Le président de République Solidaire, le député Jean-Pierre Grand, a accepté de répondre aux questions du blog 2villepin, suite au sondage paru ce dimanche dans Le Journal du Dimanche.
Pierre Bérégovoy à gauche et Dominique de Villepin à droite sont les Premiers ministres préférés des Français depuis 1981, selon un « gouvernement idéal » dessiné par une enquête Ifop-Planet.fr pour le Journal du Dimanche.
Le président de République Solidaire, Jean-Pierre Grand, député-maire de Castelnau-le-Lez dans l’Hérault, vient de décider de reverser 10% de son indemnité parlementaire au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de sa commune.
Une candidature en 2012 semble s’éloigner pour l’ancien Premier ministre. Selon lui, seul un gouvernement d’union nationale sortira la France de la crise. Confidences.
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