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Dominique de Villepin à propos de la loi sur les génocides : « c’est une erreur, on ne légifère pas sur la mémoire»


Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, a jugé dimanche que c’était « une erreur » de légiférer sur la mémoire, à propos de la proposition de loi UMP votée par les députés, réprimant la négation des génocides dont celui des Arméniens.

Interrogé au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France sur ce vote de jeudi qui a déclenché la colère de la Turquie, le fondateur de République solidaire (RS) a estimé que « la représentation nationale n’a pas bien fait ».

« Au-delà de la question turque aujourd’hui », a-t-il enchaîné, « il faut poser la question des lois mémorielles dans notre pays, c’est une erreur ! On ne légifère pas sur la mémoire. Et chaque fois qu’on veut le faire, on fige les choses, on complique les relations avec certains Etats et on empêche même des évolutions naturelles de se faire ».

L’ex-Premier ministre, ex-chef de la diplomatie française, a expliqué avoir constaté lors de nombreux séjours dans ce pays ces dernières années que la Turquie « est un pays qui bouge, c’est une société qui bouge, y compris (…) sur cette question de la reconnaissance du génocide arménien ».

« Est-ce que c’est à la France de donner des leçons sur ce terrain ? Je ne le crois pas », a-t-il dit. « Il suffit de s’appliquer à nous-mêmes ce que nous faisons sur d’autres terrains, est-ce que nous serions heureux que le parlement algérien légifère sur la mémoire? », a-t-il interrogé.

Alors qu’on lui faisait remarquer que nier la Shoah est pénalement répréhensible en France, Dominique de Villepin a martelé : « soyons extraordinairement prudents! »

« Qu’on ait pu à travers la loi Gayssot (en 1990, ndlr) agir sur le terrain de l’antisémitisme et du racisme à un moment où il y avait le risque de montée de l’antisémitisme et du racisme, c’est une chose, vouloir l’appliquer à d’autres domaines de l’histoire je crois que c’est extraordinairement dangereux ».

« La Turquie a un chemin à faire, une réflexion à mener, un travail en conscience à mener », a-t-il ajouté. « Que par le travail de nos propres historiens nous puissions contribuer à faire évoluer les choses, très bien! Que nous agissions sur le terrain politique avec des arrière-pensées qui en cette période électorale sont évidentes, je crois que c’est très malsain et c’est une erreur, je souhaite qu’on revienne sur des tels agissements », a-t-il conclu.

Source: Agence France Presse

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Villepin : « La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique »

Dominique de Villepin se dit déterminé à aller jusqu’au bout de sa candidature à la présidentielle qui n’est dictée, selon lui, par aucune animosité envers Nicolas Sarkozy.

Invité du Grand Jury Europe 1-Le Parisien, l’ancien premier ministre a assuré avoir tourné la page de son vif conflit avec le chef de l’Etat dans l’affaire Clearstream, pour laquelle il a été blanchi deux fois. « J’ai tourné la page, j’ai pardonné à Nicolas Sarkozy », a-t-il dit. « Il n’y a dans ma démarche aucune forme de différend avec Nicolas Sarkozy. » Le chef de file de République solidaire, qui se présente comme un candidat indépendant, a motivé sa candidature par sa volonté de s’opposer à « la république des partis ».

« Ce n’est pas à l’UMP de choisir le président de la République, ce n’est pas au Parti socialiste, pas plus qu’au MoDem ou au Front national, c’est aux Françaises et aux Français ! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques », a-t-il dit.

Dominique de Villepin a adressé une pique à Nicolas Sarkozy : « Nous avons aujourd’hui, il le revendique, un président de droite. La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français. » Pour l’ex-premier ministre, le chef de l’Etat doit être « un président arbitre, qui rassemble ».

Dominique de Villepin a regretté l’adoption par le parlement d’une loi pénalisant la négation du génocide arménien. « On ne légifère pas sur la mémoire », a-t-il insisté.

Source: Le Monde

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Villepin : abandonner l’euro serait « irresponsable »

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a mis en garde, dimanche dans le Grand Rendez-Vous sur Europe 1, contre la menace de la fin de l’euro. « L’euro est menacé et ça n’est pas une petite affaire. Ce sont des décennies de travail », a-t-il rappelé. « Le retour au franc est une catastrophe nationale. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Ceux qui considèrent qu’ont peut, d’un trait de plume, balayer l’euro et revenir en arrière sont complètement irresponsables », a-t-il jugé.

« Les conséquences d’une fracture de l’Europe ou de la fin de l’euro seraient dramatiques. Le pouvoir d’achat des Français serait amoindri », a prévenu Dominique de Villepin. « Il faut être européen de coeur mais aussi de raison. C’est l’intérêt de notre pays », a-t-il ajouté.

Source: Europe 1

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Villepin contre la loi sur la négation des génocides

Dominique de Villepin a dénoncé dimanche l’adoption par les députés français d’une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, notamment contre les Arméniens.

Invité sur Europe 1, le candidat à l’élection présidentielle, qui anime le mouvement République solidaire, a estimé que « la représentation nationale n’a pas bien fait » car on « ne légifère pas sur la mémoire ».

« Est-ce que c’est à la France de donner des leçons sur ce terrain ? Je ne le crois pas. Est-ce que nous serions heureux que le parlement algérien légifère sur la mémoire ? », a-t-il demandé.

Le Premier ministre turc avait accusé vendredi la France d’avoir commis un génocide en Algérie dans les années 1940-1950.

La Turquie, pour laquelle les massacres d’Arméniens de 1915 ne relèvent pas d’un génocide, a jugé inacceptable le texte adopté par les députés et a rappelé son ambassadeur à Paris.

« Soyons prudents. On ouvre des querelles qui nous font régresser et pas progresser », a estimé Dominique de Villepin.

L’ancien Premier ministre a jugé « évident » que des députés avaient agi « sur le terrain politique avec des arrière-pensées dans cette période électorale ».

« Je crois que c’est très malsain et c’est une erreur. Je souhaite que l’on revienne sur de tels agissements », a-t-il ajouté.

Dans Le Parisien dimanche, l’historien Michel Winock se déclare également contre le principe des lois mémorielles. « Une vérité officielle ne fait progresser ni la connaissance, ni l’apaisement des mémoires. Seul le travail sérieux des historiens, comme pour l’extermination des juifs, peut y contribuer », dit-il.

Source: Reuters, Gérard Bon

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Le «pardon» de Villepin à Sarkozy

Même en politique, la trêve de Noël, ça existe ! La preuve, dimanche au micro du «Grand rendez-vous» Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le candidat à la présidentielle Dominique de Villepin, l’ennemi juré de Nicolas Sarkozy, efface l’ardoise, prêt à ranger le volet Clearstream au placard.«J’ai tourné la page. J’ai pardonné à Nicolas Sarkozy», a-t-il déclaré d’un ton solennel.

Pourtant, l’ancien Premier ministre fait tout pour titiller l’actuel locataire de l’Elysée. En annonçant début décembre sa candidature à la présidentielle de 2012, il sait parfaitement qu’il a soulevé l’ire de son plus grand rival politique.
Villepin, serein, l’assure et l’assume : «N’y voyez aucune forme de ressentiment. Il n’y a dans ma démarche aucune forme de différend avec Nicolas Sarkozy».

Il confie pourtant un peu plus loin, qu’à l’annonce de sa candidature surprise, «des personnes» ont effectivement tout fait pour l’en dissuader. «Je ne suis pas dupe de tout ce qui a été fait pour m’en dissuader d’être candidat», lâche-t-il enfin. Sans citer de nom, jamais, Villepin envoie en filigranne ce court message à Nicolas Sarkozy, histoire peut-être de tourner définitivement la page. Finalement, on pardonne pour mieux déclarer la guerre.

Source: Le Parisien

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2012: Villepin déterminé à aller « jusqu’au bout »

Dominique de Villepin, se revendiquant en candidat « au-dessus des partis », s’est dit déterminé dimanche à aller « jusqu’au bout » dans la course à l’Elysée…

« Aller jusqu’au bout, c’est l’évidence ! » A ceux qui en doutaient encore, Dominique de Villepin s’est donc chargé d’adresser ce message : il sera bien de la partie en mai 2012, et rien ne devrait l’arrêter. Surtout pas ses adversaires. Invité ce dimanche du « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’ancien Premier ministre s’est en effet attelé à afficher sa motivation, en plus d’égratigner la concurrence, se présentant comme le candidat « au-dessus des partis ».

Une posture déjà choisie, avec un succès certain, par François Bayrou en 2007. Lequel a bien l’intention de la conserver pour l’élection présidentielle à venir, comme Hervé Morin, candidat Nouveau Centre depuis entré en dissidence de l’UMP. Ce qui n’effraie pas le moins du monde le fondateur de République solidaire (RS), dont la candidature est seulement dictée par « le devoir », « la volonté de servir » et, donc, de s’opposer à « la République des partis ».

« Un président arbitre »

« Ce n’est pas à l’UMP de choisir le président de la République, ce n’est pas au Parti socialiste, pas plus qu’au MoDem ou au Front national, c’est aux Françaises et aux Français ! Je ne veux pas que cette élection présidentielle soit kidnappée par les partis politiques », a-t-il ainsi lancé, visiblement sûr de son fait.

Lui qui assure désormais avoir « pardonné » à Nicolas Sarkozy a d’ailleurs tout de même eu un mot gentil pour son ancien ministre de l’Intérieur, du temps où il occupait Matignon : « Nous avons aujourd’hui, il le revendique, un président de droite. La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français. Il faut un président arbitre, un président qui rassemble. »

« Je ne suis pas dupe »

François Hollande ? « Je suis inquiet d’un projet socialiste qui est très largement un retour en arrière, sur les retraites, le nucléaire, la formation des enseignants ou la gestion de l’Etat », a-t-il là aussi taclé, sans pour autant avancer la moindre proposition.

Préférant rappeler que les dossiers judiciaires dans lesquels il est toujours embarqué (remise de fonds africains occultes selon Robert Bourgi, ou encore l’affaire des Relais et Châteaux) « ne pèsent en rien » dans sa candidature : « Que les attaques se soient multipliées tout au long des dernières années, nous le savons bien, et nous savons également comment ces attaques terminent (allusion à sa relaxe dans l’affaire Clearstream, ndlr), donc je ne suis pas dupe de tout ce qui a été fait pour me dissuader d’être candidat. »

Quid des 500 parrainages encore à glaner, que certains, dans son ancien camp, le croient incapables d’aller chercher, lui qui n’a jamais été élu ? « J’ai parfaitement confiance dans la capacité que nous avons, au cours des prochaines semaines, de rassembler plus de 500 signatures et de mobiliser les moyens nécessaires pour une campagne », a-t-il répliqué.

Rappelons alors les propos que lui prêtait Le Canard Enchaîné il y a une dizaine de jours : « Je n’y serais pas allé si je n’avais pas été sûr d’avoir les 500 signatures. » Selon l’hebdomadaire satirique, celles-ci lui viendraient principalement d’élus socialistes. Déterminé, qu’il vous dit…

Source: Metro

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Villepin : « le président doit être un arbitre »

Le candidat à la présidentielle 2012, Dominique de Villepin, a appelé dimanche sur Europe 1, dans le Grand Rendez-Vous, à l’élection d’un président de la République « au dessus des partis ».

« La France ne peut pas vivre avec un président de la République hémiplégique qui représente seulement la moitié des Français. Il doit être un arbitre. Il ne doit être ni de droite, ni de gauche, ni au centre. Il doit être le président de tous les Français », a plaidé l’ancien Premier ministre.

« Cette journée de Noël devrait être pour nous tous un moment de paix. La paix, c’est le rassemblement. Mais on en est loin », a regretté Dominique de Villepin. « Nous avons besoin d’un président qui rassemble », a-t-il conclu.

Source: Europe 1

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Villepin déterminé à « aller jusqu’au bout »

« Allez jusqu’au bout, c’est l’évidence » pour Dominique de Villepin. Dimanche matin, l’ancien Premier ministre a affiché sa détermination concernant l’élection présidentielle à venir, pour laquelle il s’est officiellement déclaré candidat le 11 décembre dernier. Une démarche motivée par « le devoir », « la volonté de servir » et de s’opposer à « la République des partis », a expliqué le fondateur de République solidaire (RS) qui était l’invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1.

« Ce n’est pas à l’UMP de choisir le président de la République, ce n’est pas au Parti socialiste, pas plus qu’au Modem ou au Front national, c’est aux Françaises et aux Français », a lancé Dominique de Villepin.

Et l’ancien Premier ministre en a profité pour tacler Nicolas Sarkozy, décrit comme un « président de droite ». « La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français », a déclaré Dominique de Villepin, appelant de ses vœux « un président arbitre », qui « rassemble ».

Mais ce dernier n’a pas non plus été tendre avec François Hollande, se faisant très critique envers le projet socialiste. « Un projet de retour en arrière » sur les « retraites, le nucléaire, la formation des enseignants ou la gestion de l’Etat ».

« Aucune forme de différend avec Sarkozy »

Quant à sa propre démarche présidentielle, Dominique de Villepin a assuré qu’elle n’avait pas été dictée par les affaires qui l’entourent, comme celle de Relais & Châteaux. « Non, ça ne pèse rien », a-t-il déclaré, ajoutant ne pas être « dupe de tout ce qui a été fait pour (le) dissuader d’être candidat ».

Et de poursuivre : « Que les attaques se soient multipliées tout au long des dernières années nous le savons bien et nous savons également comment ces attaques termine (allusion à sa relaxe dans l’affaire Clearstream, Ndlr).

Oublié aussi sa rivalité avec Nicolas Sarkozy. Le chef de file de République solidaire assure avoir « tourné la page ». « J’ai pardonné (…) Il n’y a dans ma démarche aucune forme de différend avec Nicolas Sarkozy », a affirmé Dominique de Villepin.

Il s’est également dit confiant quant à l’épreuve des parrainages, indispensable pour se présenter à la présidentielle : « J’ai parfaitement confiance dans la capacité que nous avons, au cours des prochaines semaines, de rassembler plus de 500 signatures et de mobiliser les moyens nécessaires pour une campagne. »

Selon le JDD, il en espère 700 à 800 mais ne communique pas sur le chiffre actuel. « Je vous mentirais si je vous assurais qu’il les aura », nuance toutefois dans l’hebdomadaire son principal soutien, le député Jean-Pierre Grand.

« On ne légifère pas sur la mémoire »

Dimanche, Dominique de Villepin est également revenu sur la loi, votée par les députés, réprimant la négation des génocides, dont celui des Arméniens. « On ne légifère pas sur la mémoire », a lancé l’ancien ministre, qui a évoqué « une erreur ».

« Chaque fois qu’on veut le faire, on fige les choses, on complique les relations avec certains Etats et on empêche même des évolutions naturelles de se faire », a-t-il regretté, estimant que la France n’avait pas de « leçons à donner sur ce terrain ». « La Turquie a un chemin à faire (…) un travail en conscience à mener », a conclu Dominique de Villepin, pour qui « la représentation nationale n’a pas bien fait ».

Source: Journal du Dimanche

0 Commentaire

  1. Miss Nicopéia

    Sur http:// Oumma.com/Dominique-de-Villepin, un petit article élogieux sur celui-ci titré « On ne légifère pas sur la mémoire », daté du 26 décembre.

  2. charlotte

    je suis vraiment contente de retrouver ce blog!moi aussi j’avais de la pub de FREE !ça devenait lassant!

  3. Augustine

    Qu’est-ce qui s’est passé? Suspendu?! Pourquoi?

  4. mhn

    Il y a pourtant bien une différence entre : ennemi et : adversaire.
    DdV n’est pas l’ennemi de NS. Il a déclaré la paix, si je peux dire, dès le lendemain de Cleastream.
    Est-ce que cela devrait signifier faire allégeance , ou être d’accord sur tout, ou ne pas se permettre
    d’ avoir un chemin différent, une vision différente du chemin à prendre pour la France ? Heureusement que non. Quelle idée étrange de la politique ce serait de penser le contraire !

  5. georges

    DDV s’exprime en diplomate fin connaisseur des peuples et de leur histoire…. Rien à voir avec celui qui ne vise que des coups foireux à visées électoralistes…. Et Juppé, pendant ce temps-là, qui mange les bords de son chapeau…. Allez Alain, un petit effort, il suffirait que vous redeveniez conforme à vos convictions pour changer la donne aux côtés de DDV….

  6. charles

    C’est une grosse erreur !
    On ne légifère pas sur la mémoire !

    L’erreur, Sarkozy l’a faite.
    Mais, tout ce qui a été voté ou institué peut s’abroger.

  7. Marthe G.

    Tout à fait d’accord, on ne déterre par les morts. Qu’ils reposent en paix. Vouloir retourner les tombes c’est trahir leur mémoire.

  8. Roxane

    Curieuse stratégie de Sarkozy en voulant retourner la terre de nos ancêtres. Pourquoi pas prendre un tracteur et saccager les tombes des morts des dernières croisades pendant qu’il y est ? Laissons les cimetières en paix.

  9. charlotte

    NS a commis une erreur monumentale avec cette loi sur les génocides qu’avait’il besoin de remuer tout ça?c’est purement électoraliste et surtout lamentable,il est temps que la page NS se tourne.DDV en fin diplomate qu’il est n’aurait jamais commis une telle erreur,QU’ATTENDS A.J.pour démissionner?ça m’a quand mème rassurer d’entendre qu’il n’était pas d’accord!

  10. Miss Nicopéia

    Qu’on laisse les historiens faire simplement leur travail et qu’on s’occupe plutôt du quotidien des vivants.

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