Villepin de A à Z: O comme ONU…
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ONU
C’est là, au siège des Nations Unies, à New York, le 14 février 2003, que Dominique de Villepin a véritablement explosé médiatiquement. Son heure de gloire : le fameux discours anti-guerre en Irak au nez et à la barbe des Etats-Unis qui cherchaient à entraîner l’ONU dans l’aventure.
La tirade villepinienne lors de la réunion du Conseil de Sécurité est presque passée à la postérité :
« Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix.
Et c’est un vieux pays, la France, un vieux continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’Occupation, la barbarie. Un pays qui n’oublie pas et qui sait tout ce qu’il doit aux combattants de la liberté venus d’Amérique et d’ailleurs. Et qui pourtant n’a cessé de se tenir debout face à l’Histoire et devant les hommes.
Fidèles à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur. »
Le discours fait mouche. Les applaudissements fusent dans ce lieu d’ordinaire glacial rempli de diplomats réservés.
Le plus proche conseiller de Dominique de Villepin, Bruno Le Maire, se souvient de cet instant :
« La salle a éclaté en applaudissements. Moi, sur mon siège, avec la fatigue, l’émotion, je pleurais presque. Le Ministre n’avait pas l’air de réaliser ce qui venait de se passer. A sa sortie, il avait simplement le sourire du gamin qui a réussi son coup ».
Comme l’écrit encore Le Maire, “Chacun ce jour-là s’est senti fier d’être un membre à part entière de la communauté internationale. J’accompagne un ministre qui a la grandeur de la France chevillée au corps ». (« Le Ministre », Bruno Le Maire, Grasset)
Il est vrai que ce mémorable discours a suscité une quasi-unanimité dans la classe politique française. Jusqu’à Max Gallo, l’ex-mitterrandiste devenu chevènementiste, qui ne tarit pas d’éloges : « C’est bien la première fois que j’ai à être fier de la France ».
Source: Dictionnaire insolite – Villepin de A à Z (David Ponchelet)
O..
-ONU : c’est la suite de la SDN.
-ONU : « machin » disait quelqu’un (on le voit tous les jours). Il y a ceux qui ont le « droit » avec le Droit (même sans). Il y a les autres.
-ONU : DDV. Verbe, brillant on le sait. Un discours (les chinois ont souris derrière, ils savent.. les USA, ils savent surtout l’état de la France).
-ONU : Guerres. Irak 1 et Irak 2.
-ONU : bientôt on pensera.. Pétrole. Donc Opep.
-ONU : Palestine. Plus d’un demi siècle de surdité.
Qui avait dit « machin » ?
Discours de DDV :
Son Verbe, « le fil de l’épée ». Et l’Histoire toujours, derrière, jamais oubliée.
Lu : « Jusqu’à Max Gallo, l’ex-mitterrandiste devenu chevènementiste, qui ne tarit pas d’éloges : « C’est bien la première fois que j’ai à être fier de la France ».
Chevènement ?.. Il est devenu gaulliste, il y a longtemps déjà.
Max Gallo ?.. Aussi.
C’est pourtant bien ce que j’ai ressenti aussi ce jour là, comme tant de Français : « C’est bien la première fois que j’ai à être fier de la France »…Souhaitons qu’il y ait encore beaucoup de jours comme celui là avec Dominique de Villepin.
Relu, Max Gallo (ex-mitterrandiste) :
« C’est bien la première fois que j’ai à être fier de la France ».
Des jeunes le voudraient aussi, pour demain.
La France.
Des jeunes la voudraient aussi, demain.
Et nous ne sommes pas seuls ==> http://13decembre2011.fr/