Une candidature en 2012 semble s’éloigner pour l’ancien Premier ministre. Selon lui, seul un gouvernement d’union nationale sortira la France de la crise. Confidences.
« Vous ne me trouvez pas affûté? » Dominique de Villepin s’étonne quand on lui fait remarquer qu’il ne semble pas prêt pour une élection présidentielle. Pull-over, col de chemise ouvert, mine bronzée, l’ancien Premier ministre arbore une tenue très friday wear. Bien éloigné du costume présidentiel qui sied à un futur candidat.
« J’annoncerai ce que je vais faire entre la mi-décembre et la mi-janvier », confie-t-il sans vraiment donner l’impression qu’il sera candidat. Plus personne dans la majorité ne le croit. Il y a belle lurette que Villepin ne fait plus peur à l’Elysée et l’UMP.
Il faut dire que l’ancien Premier ministre a remis son sabre dans le fourreau et abandonné ses diatribes antisarkozystes. Blanchi dans l’affaire Clearstream à deux reprises, il a même de son propre aveu « pardonné » à Nicolas Sarkozy. Même si l’inverse n’est pas forcément vrai. Récemment, les deux hommes se sont entretenus.
Officiellement, Villepin ne veut rien mais est intarissable sur le « gouvernement d’union nationale », sur les mesures qu’il faudrait prendre pour « redresser la France ».
Implacable pour dénigrer les « petits plans » de François Fillon et la « trentaine de ministres qui ne servent à rien », Dominique de Villepin est décidé à attendre que la situation se dégrade davantage. Car selon lui, « les décisions difficiles à prendre sont devant nous », prévient-il comme pour mieux suggérer qu’on pourra compter sur lui pour les prendre ou participer à un « gouvernement d’union nationale » qui se déciderait à les mettre en œuvre.
Un gouvernement dirigé par exemple par Alain Juppé? Villepin ne répond pas. Mais dans l’entourage du chef de l’Etat et du ministre des Affaires étrangères, certains estiment que Villepin pourrait « très bien accepter un poste de ministre de la Défense ».
« Je ne veux pas d’un plat de lentilles »
Pour l’instant, l’ancien Premier ministre ne veut pas entendre parler ni de Matignon, ni d’un poste de ministre au Quai d’Orsay ou ailleurs : « Un nouveau tour de manège ne m’intéresse pas. J’ai passé l’âge. Je n’aspire absolument pas à faire ce que j’ai déjà fait. Hors de l’union nationale, je ne vois pas ce que j’aurai à faire dans un gouvernement. »
Voilà qui est clair mais pas définitif.
Plutôt serein, Villepin n’a pas apprécié en revanche qu’à l’UMP on songe à « l’acheter » avec une place de député des Français de l’étranger, en l’occurrence la circonscription de l’Amérique du Nord : « Je ne veux pas d’un plat de lentilles », balaie-t-il sèchement.
Ce féru d’histoire napoléonienne attend son heure. L’exil ne semble pas lui faire peur. Entre piques contre Nicolas Sarkozy (« je n’oublie pas qu’il a augmenté la dette de 5% à cause du paquet fiscal en 2007″) et attaques classiques mais pas très virulentes contre François Hollande (un camarade de la promo Voltaire à l’Ena), Dominique de Villepin ronge son frein. Tout en rêvant de nouvelles batailles.
Source: Bruno Jeudy (Le Journal du Dimanche)
Oui.
- Soit, on est vif et donc vivant, comme un Général, souvent si seul pour la rude besogne, mais résistant à toutes les forces adverses, combattant sur le Terrain, au coeur même du feu, des Combats, et rassemblant les pauvres troupes en fuite, et cherchant encore et toujours une solution, une solution.
- Soit, on est égocentrique et donc aveugle, comme un Maréchal, de France, bien entouré d’une cour velours, mais signant tout, capitulant sans condition devant le monde entier, ne voulant pas quitter un bon Fauteuil, n’ayant poutant pas de discours, ni solution, aucune solution.
Ou presque pire encore.. Soit, on est Juppé, Besson, Kouchner, Mitterrand le neveu, et tant d’autres encore.. Tant d’autres.. Et l’on est content de la France.
De cette France d’aujourd’hui !
DDV : « Hors de l’union nationale, je ne vois pas ce que j’aurai à faire dans un gouvernement. »
Eh bien moi j’dis, comme Jean Michel Larqué : « Tout-à-fait Thierry. »
- Car cela veut dire que Sarkozy ne peut pas en être dans ce Gouvernement, comme ministre. Ce serait déchoir (oh ça, ce n’est pas grave pour lui), mais vous voyez Bayrou, Hollande, De Villepin, Montebourg, etc.. « serrer la vis » des français, reprendre tout le Tricot, critiquant l’Inadaptation du pays ?..Etc.. Et tous, oui tous en photo sur les marches du Perron souriants aux électeurs, et à chaque réunion du Conseil de la IVème se prenants dans leurs bras-cacophoniques (ils feraient le lit du fn pour 2017 car tout ne se redresserait pas en 5 ans).
- Alors Sarkozy comme président ?.. Encore ?.. Eh bien non, car il sera battu par son aveuglement à (car il ne lâchera pas) sa Représentation 2012. Il y a bien (au moins) 10% de « ses » électeurs de 2007 qui maintenant le rejettera toujours, définitivement. Ils iront par défaut chez Mr. Hollande ou chez Mr. Bayrou. Cette élection est jouée, ce ne sera pas Sarkozy. Donc, dans tous les cas, il sera absent de tous les Gouvernements, il ne lui restera qu’un banc, à l’assemblée (et de plus, il le prendra).
Ainsi une Union Nationale (très peu souhaitée) n’est pas une Auberge Espagnole, car pourquoi pas Marine Le Pen et Mélanchon ?.. Tant d’autres aussi, assis côte à côte mais en travers (scrutants déjà les « bons » scrutins à venir).
Dès lors, on ferait tout et son contraire : quatre gros bâtons dans les roues, douze petits croque-en-jambe, dix-sept croche-pied. Ce serait renier tout de la Vème, et du Président de la République, et du Premier Ministre, du Pouvoir.
Une Large Ouverture, voilà, seule et seulement ce qui est possible de faire ici en France, dans le Paysage Politique Français. Ce sont deux siècles d’Histoire qui dictent les Conduite à tenir.
Oui.. C’est irrémédiable.. Certains détesteront toujours Napoléon, De Gaulle, Jeanne D’Arc..
D’autres peuvent aujourd’hui s’accommoder d’une « gauche » giscardienne.. d’autres non.
Bref, je ne vois bien que Dominique de Villepin pour une Large Ouverture. Car il faut être gaulliste pour ça. C’est cela la France. La France « récente ».
L’éternelle.
POUR DDV…… C’est déjà J-14 et après nous verrons bien comment évolue la situation.
Actuellement, NS est en train de remettre une couche de bluff comme à son habitude: cela il le fait très bien, c’est même ce qu’il fait le mieux.
Il le faudra bien, pourtant, ce gouvernement d’union nationale. Les circonstances obligent. Ensuite, se débrouiller, coûte que coûte. Mieux vaut se parler « de près » avec un but commun que d’être comme chien et chat, l’un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur, pour se paralyser l’un et l’autre !
L’Union !! Possible avec certains.
JAMAIS avec NS. JAMAIS.
@ Kristel
Oui, la Grande Union sera obligatoire, ce sera Le Rassemblement de la France, ce sera possible avec tous les sarkozistes (hors.. quelques-uns.. un ou deux, trois pas plus).
Oui, cela sera. Mais ce ne sera pas un méli-mélo, une situation confuse et embrouillée, salade, et micmac.