« Cette année 2012, c’est l’occasion d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire de France. (…) Je refuse la fatalité, l’impuissance de la politique. Surtout, ne vous laissez pas confisquer votre choix ! (…)
En 2012, faites votre choix en pensant à vous, en pensant à vos enfants, en pensant à la France ! », déclare notamment Dominique de Villepin.
Pas de trêve des confiseurs pour Dominique de Villepin. L’ex-Premier ministre, officiellement candidat à l’élection présidentielle depuis le 11 décembre, était dimanche matin, à l’heure de la messe de Noël, l’invité du «Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien-Aujourd’hui en France».
L’occasion pour l’ancien premier ministre de Jacques Chirac de rappeler sa détermination.
Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, a jugé dimanche que c’était « une erreur » de légiférer sur la mémoire, à propos de la proposition de loi UMP votée par les députés, réprimant la négation des génocides dont celui des Arméniens.
Interrogé au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France sur ce vote de jeudi qui a déclenché la colère de la Turquie, le fondateur de République solidaire (RS) a estimé que « la représentation nationale n’a pas bien fait ».
Dominique de Villepin continue son offensive médiatique. Dans un entretien accordé au très « branché » magazine GQ du mois de janvier, le candidat à la présidentielle se décrit à travers les grands personnages qui ont marqué sa vie.
Dominique de Villepin, candidat à l’Elysée, a adressé une lettre « à tous les maires de France » pour leur demander que sa « voix puisse être entendue dans le débat démocratique », a annoncé vendredi Jean-Pierre Grand, président de République solidaire. « C’est à vous que je viens demander aujourd’hui de permettre que ma voix puisse être entendue dans le débat démocratique », écrit l’ancien Premier ministre.
Jeudi 22 décembre, 6 heures. Au milieu des crocs de boucher, des têtes de veau et des volailles chaponnées, Dominique de Villepin arpente les allées du secteur des produits carnés du marché de Rungis (Val-de-Marne). Les grossistes sont habitués à ces visites politiques matinales, surtout en période préélectorale. L’accueil chaleureux, néanmoins, n’est pas feint. L’ancien premier ministre goûte ce genre d’exercice, chiraquien en diable.
Pour son premier déplacement de campagne, mercredi, Dominique de Villepin a choisi d’évoquer l’emploi dans les quartiers, rappelant son expérience de Premier ministre en pleine crise des banlieues, en 2005.
Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, s’est prononcé mardi pour l’instauration d’un « Etat d’urgence économique, social et financier », en France face à la crise.
L’ancien Premier ministre qui avait décrété « l’Etat d’urgence » lors de la crise des banlieues de 2005 a estimé sur BFM « aujourd’hui nécessaire de faire pareil en matière économique, sociale et financière ».
Dominique de Villepin, candidat à la présidentielle, s’est demandé mardi pourquoi il faudrait « passer par la case MoDem », puisque son champion a dit qu’il « se rallierait » à un candidat au second tour, ajoutant que lui-même ne prendrait pas ses électeurs « en otage ».
Dominique de Villepin a affirmé samedi sur Europe 1 ne pas croire à un 21-avril « dès qu’il y a une offre politique » et des « hommes et des femmes capables de proposer des solutions ».
Questionné sur l’éventualité d’une réédition du 21-avril en raison de sa candidature à la présidentielle, le fondateur de République solidaire a répondu: « A l’endroit ou à l’envers (le 21-avril), c’est la rançon de la médiocrité, c’est le manque de courage politique ».
Dominique de Villepin, qui fut le Premier ministre de Jacques Chirac, a estimé vendredi que la condamnation de celui-ci dans l’affaire d’emplois fictifs à la mairie de Paris, n’entachait « en rien la vie et l’action » d’un homme dont « la vérité » c’est « le service de la France ».
L’annonce surprise de la candidature de l’ancien Premier ministre à la magistrature suprême redistribue les cartes à quatre mois du premier tour. Que veut-il vraiment ? Torpiller Sarkozy ? Sauver la France ? Réponses.
Dominique de Villepin a répliqué mercredi avec virulence aux accusations de division portées par l’UMP, reprochant à Nicolas Sarkozy d’avoir divisé et stigmatisé les Français depuis quatre ans et demi. « Il ne faut pas se foutre du monde », a-t-il lancé.
« La course a commencé et en matière de course, j’en connais un rayon », s’est amusé Dominique de Villepin invité au grand journal de Canal + mardi soir.
J’ai annoncé ma décision de me présenter à l’élection présidentielle. C’était, je ne le cache pas, une décision difficile, car je ne suis pas, comme d’autres, un candidat de naissance ou de profession dont tout le parcours serait dirigé vers la candidature. Difficile aussi, car tout a été fait pour m’empêcher d’être candidat, des débauchages de personnes jusqu’à l’acharnement personnel. Je mesure aussi toutes les difficultés concrètes d’un tel engagement. Mais j’ai confiance en notre message et en notre espérance.
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