Villepin de A à Z: G comme Général de Gaulle

Villepin de A à Z: G comme Général de Gaulle…

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GENERAL DE GAULLE

Ahhh, le Général ! C’est LA référence de Villepin.

La première fois qu’il a vu le grand homme, c’était en 1964 à Caracas. Villepin avait 11 ans et vivait au Venezuela, où son père travaillait. La visite du Général, le 21 et le 22 septembre, a donc marqué le petit Dominique.

Mais élevé dans le culte du Général par ses parents, il connaissait déjà l’homme du 18 juin: « à 7-8 ans, j’écoutais sur les ondes courtes sur un petit transistor à plus de dix mille kilomètres de Paris la voix du général de Gaulle qui parlait d’une France qui ne se courbait pas. Cette France-là, j’ai eu envie d’y apporter mon énergie. » (19 septembre 2005, discours d’Evian).

La référence gaullienne est omniprésente chez Villepin: comme de Gaulle, il veut se situer au-dessus des partis, estimant que la présidentielle « C’est la rencontre entre un homme et un peuple ». (…)

A l’exemple du grand homme, il cultive son image de « gaulliste social ». L’agité Sarkozy propose la rupture. Le calme Villepin prône la réconciliation, concept gaulliste par excellence.

Dans le domaine de la politique étrangère, la référence gaullienne est évidente. Son discours à l’ONU, la défiance face aux Etats-Unis, en sont l’incarnation.

Avec Napoléon, Charles de Gaulle est d’ailleurs l’un des personnages historiques de Villepin. Dans l’Histoire de France, estime Villepin, « De Gaulle s’impose comme trois fois passeur: de l’infâmie à la renaissance, d’une République discréditée à une autre, légitime et durable, de l’Empire à la décolonisation ». (Dans « Le cri de la gargouille », Albin Michel, 2002)

L’écrivain Daniel Rondeau, thuriféraire de Villepin, le définit comme « gaulliste ascendant Bonaparte ». (Le Monde, 3 octobre 2005)

Source: Dictionnaire insolite – Villepin de A à Z (David Ponchelet)