Le 29 octobre, Dominique de Villepin retrouvait Nicolas Sarkozy à la veille d’une âpre semaine de tractations tous azimuts. La rencontre avec le premier ministre de Jacques Chirac s’est déroulée à la Lanterne, villégiature versaillaise de la République généralement réservée aux rencontres du premier cercle et aux entretiens discrets.
Le conseiller en communication de l’Élysée, Franck Louvrier, s’interdit tout commentaire et se borne à rappeler que «le président a toujours beaucoup consulté dans le cadre des relations républicaines, sans distinctions idéologiques ou partisanes». Mais dans l’entourage du chef de l’État, d’autres se montrent plus pragmatiques et se réjouissent de cette «nouvelle preuve de la normalisation de leurs relations».
Les deux hommes n’auraient parlé que de questions internationales, fait-on savoir des deux côtés, comme lors de leurs précédentes rencontres. «À la demande de Sarkozy, Villepin est consulté quand la situation est critique et les occasions n’ont pas manqué ces derniers mois, explique un proche de l’ancien premier ministre. C’était le cas déjà au moment des révolutions arabes, c’est bien sûr le cas depuis, avec la crise financière et économique qui frappe l’Europe et le monde.»
La présence du ministre de l’Intérieur Claude Guéant est, compte tenu de la nature présumée de l’entretien, plus surprenante.
Frères ennemis de l’UMP
Comme les précédentes, cette dernière rencontre entre Nicolas Sarkozy et Villepin entretient l’idée d’un rapprochement politique entre les deux frères ennemis de la majorité. À l’UMP, on se félicite ainsi du changement de ton de Dominique de Villepin vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.
Hervé Mariton, qui a pris ses distances avec l’ancien premier ministre, reste plus mesuré. «Le fil n’est pas coupé mais il reste tendu», estime le député de la Drôme qui impute à la «situation exceptionnelle» ce réchauffement de leurs relations.
«Très shakespearien», il reconnaît cependant qu’il ne faut jurer de rien : «J’espère – et cela relève bien du registre de l’espérance – que ces rencontres seront fécondes.»
Les proches de l’ancien premier ministre se montrent moins catégoriques encore. «Il ne serait pas normal que Sarkozy se dispense des conseils de Villepin sur des questions où il est passé maître», s’amuse Jean-Pierre Grand.
Au risque de déplaire à ceux qui poussent à sa candidature en 2012 ? «Certains militants peuvent s’en inquiéter, concède le député de l’Hérault. Mais personne ne peut reprocher à Villepin de toujours agir en homme d’État et pas en vil politicien.»
Grand, qui a succédé à Villepin à la présidence de République solidaire, se réjouit d’avoir un «bon taux de renouvellement des adhésions, bien supérieur à celui de l’UMP».
Ni offre ni demande
«Il n’est de toute façon pas question de tractations secrètes avec Nicolas Sarkozy, assure un proche de Dominique de Villepin. Il ne demande rien et il ne lui est rien proposé, car l’Élysée a enfin compris qu’on ne l’achèterait pas.»
Mais est-ce encore nécessaire ? Dans un sondage Ipsos-Logica-France Télévisions-Radio France-Le Monde paru jeudi, Dominique de Villepin tombe à 2 % d’intentions de vote pour la présidentielle. Et ce alors que Jean-Louis Borloo n’est plus testé.
«On en reparlera quand il aura fait connaître sa décision pour 2012, en fin d’année», élude Jean-Pierre Grand.
D’ici là, le député va déposer plusieurs propositions de loi reprenant les principales mesures préconisées par Villepin : mise en place du revenu citoyen, création d’un procureur général de la Nation indépendant, instauration du vote obligatoire et reconnaissance du vote blanc.
Source: Le Figaro
M’sieur les-experts-politologues-de-cabinets : puisse que l’on vous dit que le petit chef Sarko a perdu, De Villepin derrière ou pas. C’est fini.
On (c’est nous tous on), on ira vers Bayrou, vers Hollande, vers les « verts », même vers d’autres, vers NDA ou le bulletin blanc.. alors.. ne cherchez pas par là.
Hervé Mariton ne comprend pas cette nation, ce pays, cette terre ici et ces terres là, et son Histoire de France. Lui, il joue au jeu « je te donne », deux candidats :
- bon va pour 2012, dernière fois.
- toi tu aurais 2017, 1ère fois.
Nullité d’analyse.
Bien entendu que Dominique de Villepin est un homme d’Etat, tout le monde le reconnait sauf quelqu’anciens proches de NS, évidemment que DDV doit se rendre aux consultations du président, mais plus il ira et plus DDV sera ringardisé aux yeux de l’opinion même si tout ça est utile pour notre Pays. Au lendemain du procès « Clearstream » NS aurait du déclarer publiquement qu’il s’est trompé sur DDV. S’il se présente en 2012, ce que nous souhaitons tous, à mon avis il faudra qu’il « lui rentre dedans » dès les premiers mois de l’année 2012. et qu’on arrête de nous agiter la menace du Front
Un rapprochement.
Il faut en lire des bêtises. Pourtant ce n’est pas ce qui manque dans les Programmes, TV. Non, il faut accepter « la traversée du désert » si le ciel n’est pas favorable pour 2012 et attendre 2017, ou la capitulation, la débâcle générale.
C’est ainsi que l’on marque l’Histoire.
C’est ainsi que les français se souviennent de vous.
Un « serviteur de feu » ne veut pas un tabouret, il veut faire du grand, du fort, du haut, du loin, du longtemps.
Avec vous, je signe. Aussi.. à nos avis, je vous cite : « il faudra qu’il lui rentre dedans ».. dès Noël !
Il faut « l’assassiner » complètement et sans regret, de toute façon il est « mort », c’est irrécupérable. Sarkozy au 2ème tour.. 37% oui, 40% oui, 46% oui, mais jamais un 47% seulement, on voudrait le voir à 11% au 1er tour, et puis rire. C’est dire si Hollande a de la chance avec ce nicolas au pouvoir actuellement.
( Sarkozy est presque tout ce que je déteste, et les français le connaissent bien maintenant, nous ne sommes plus en 2007, tout est bien visible, lisible : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy )
C’est de plus en plus confus. Les soutiens sincères n’attendront pas longtemps pour savoir ce qui est vrai ou faux
Dominique De Villepin devra dire assez vite ce qu’il veut faire et nous rassurer sur ce point.
Pour l’heure, l’offre présidentielle est quasiment nulle et même grotesque pour 2012
C’est presque désobligeant pour un pays comme la France , pour ne pas dire du
jamais vu.
Villepin s’en remet aux circonstances. À force de marteler sa détermination à être candidat à la présidentielle, Dominique de Villepin se trouvait dans une impasse.«La guerre économique et financière» -ainsi désigne-t-il la crise – lui offre une digne voie de sortie.
Déclarer forfait parce que les sondeurs le tiennent pour un«astre mort», ça entacherait l’idée qu’il se fait de lui-même. En revanche, c’est tout autre chose de considérer que les circonstances sont suffisamment dramatiques pour autoriser, au nom de l’intérêt général, des rapprochements contre-nature. Ce n’est pas un hasard si, le 29 octobre, Sarkozy a reçu son meilleur ennemi à La Lanterne…
«Aujourd’hui, Hervé Morin nous donne davantage de fil à retordre que Villepin», s’amuse un conseiller de Sarkozy. C’est le genre de brocard susceptible de compromettre la réconciliation. Pour que Villepin rende les armes, il faut le flatter.
Source: Les Carnets d’Anna Cabana – Le Télégramme du 5 novembre 2011
Dans ce « trop-plein » et cette « chienlit » (voir l’actu de ce jour, le vote du sénat) :
Un rapprochement serait possible..
Un rapprochement, avec Morin, avec Hollande, avec Sarkozy et Bayrou, et même avec « les verts » s’ils ne parlaient par de l’Energie Française, avec tous ou presque tous.. C’est bien possible.
Mais.
Pour ça..
Il ne nous faudrait..
qu’un homme.
Un seul.
Mais un Homme Politique.
Un Homme comme..
CHARLES DE GAULLE.
Son seul vrai « fils » spirituel est : De Villepin.
Il dit : « il faut trouver 20 Milliards » de suite. Ensuite, le reste viendra.. aussi.
Qui ose dire ça aujourd’hui, et..de suite ?
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Dette_publique_France_1978-2010.png
Personne.
(il restera donc seul, avec nous, plus quelques-uns & unes)