Il y a des dates qui scandent l’histoire et s’imposent comme des points de départ et d’aboutissement. Le 11 septembre 2001 a eu la force de l’évidence. Il a mis fin à une décennie d’optimisme et de croyance à la fin de l’histoire, en dépit d’ailleurs des évidences, en ex-Yougoslavie, en Sierra Leone, au Rwanda. Mais sur quoi a-t-il ouvert ?
C’est aujourd’hui seulement, avec le souffle du printemps arabe, au moment où cette page a une chance de se tourner, que nous pouvons voir se dessiner l’image de cette décennie terrible – décennie de la force, des murs et des peurs. La régression du processus de paix dans le conflit israélo-palestinien, le recours à la force en dehors du droit dans la guerre en Irak, la prolifération des menaces terroristes et nucléaires en ont été les signes majeurs. Ils ont fait douter du destin d’une humanité commune au profit du repli des uns comme des autres sur des valeurs supposées immuables et enfermées dans leurs frontières de toujours.
Dominique de Villepin répondait vendredi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie.
10 ans après les attentats du 11-Septembre, Dominique de Villepin a assuré que le terrorisme « a obtenu que l’Occident s’affaiblisse par lui-même, par son sentiment de puissance, son ivresse, sa bêtise – la tentation de la force, moyen de régler les choses -, par sa volonté de stigmatiser un certain nombre de peuples ou de confessions ».
Dominique de Villepin a par ailleurs qualifié de « livre de fantasmes » le dernier opus de Pierre Péan, centré sur un de ses amis, Alexandre Djourhi.
Candidat « très très vraisemblable » à l’élection présidentielle de 2012, Dominique de Villepin ambitionne de « bâtir une équipe de personnalités capables d’offrir des réponses aux Français ».
Invité du Journal de France Culture ce jeudi à la mi-journée, Dominique de Villepin a commenté avec emportement l’inauguration le même jour par Nicolas Sarkozy d’un tronçon de train, parlant de campagne type IIIème République et lançant: « On se fout du monde! »
Il a par ailleurs estimé que prêter à la Grèce équivalait à labourer la mer, ce pays n’étant pas en mesure de rembourser.
Dominique de Villepin était, jeudi dernier, l’invité de Laurent Ruquier dans « On va s’gêner » sur l’antenne d’Europe 1.
Le Président de République Solidaire a une nouvelle fois défendu sa proposition de revenu citoyen: « Le revenu citoyen, c’est ce qui permet de sortir de la pauvreté, c’est-à-dire 850 euros. Tout ceci a un coût, mais en politique tout a un coût, y compris faire des cadeaux aux riches qui concernent des sommes largement supérieures à ce que coûterait un revenu citoyen !
Vous savez, toutes les belles idées politiques ont d’abord été des utopies et la politique a commencé à mourir le jour où elle n’a plus été irriguée par de grandes idées. Aujourd’hui, c’est la politique réduite aux acquêts ! C’est-à-dire que c’est toujours plus petit, toujours plus mesquin, toujours plus moche ! »
Dominique de Villepin était, mercredi dernier, l’invité de Guillaume Durand dans l’émission « En route pour la présidentielle » sur Radio Classique.
Le Président de République Solidaire a lancé un nouvel appel au rassemblement national: « Est-ce que vous croyez une seconde, Guillaume Durand, que Madame Aubry toute seule, que Monsieur Hollande tout seul, que Monsieur Sarkozy tout seul ou que quelconque autre candidat va sauver la France en 2012? Mais on se fout de qui? Ca fait 30 ans qu’on nous rejoue le même scénario ! (…)
Mais il y a pas de sauveur, Guillaume Durand ! Ce pays, notre pays, notre vieux pays pourra relever le défi le jour où il y aura des hommes et des femmes de bonne volonté qui se mettront ensemble, qui oublieront le casting de savoir qui va là ou qui va pas là. (…) C’est un appel au rassemblement national ! »
Dominique de Villepin était, lundi denier, l’invité d’Hedwige Chevrillon sur BFM.
« Les inutiles dans notre pays sont ceux qui cachent la vérité aux Français. La vie politique est construite autour d’une formidable hypocrisie et je n’accepterai pas (je vous le dis très tranquillement, c’est une responsabilité que je considère être la mienne) que de laisser la campagne électorale française se faire à coup de fausses promesses comme cela a été le cas pendant 30 ans, à coup d’hypocrisie ! », a-t-il notamment déclaré, en soulignant l’insuffisance du plan de rigueur présenté la semaine dernière par le gouvernement.
Réitérant son appel au rassemblement, Dominique de Villepin a par ailleurs ajouté: « Mettons-nous à plusieurs, sortons de la logique individuelle des élections présidentielles pour qu’enfin 2, 3, 4 personnes soient capables de se mettre ensemble pour bâtir un schéma collectif. Le temps des sauveurs est fini, il n’y aura pas d’homme providentiel, alors arrêtons de jouer à la ba-balle et à la gué-guerre entre Martine Aubry, François Hollande, Nicolas Sarkozy: aucun d’entre eux ne nous apportera le salut ! »
« Je ne dis pas que Bayrou aurait pu signer lui-même cette interview, mais bon… » Au MoDem, on jubile. Dans une interview au quotidien Libération, samedi, le patron de République solidaire, Dominique de Villepin, s’est fait l’avocat de la candidature de… François Bayrou. Plus exactement, l’ancien Premier ministre, qui se veut pourtant gaulliste devant l’éternel, a plaidé pour une large coalition au centre, tout en faisant l’éloge de la vision du patron du MoDem.
Exit, donc, les formules du type « l’élection présidentielle, c’est la rencontre d’un homme avec un peuple ». Désormais, Dominique de Villepin estime que l’on peut « imaginer un centre courageux » et qu’il faut « accepter de se demander collectivement quel est le meilleur programme pour la France ». « Nous sommes dans le temps du nous », ajoute-t-il. Et de préciser, l’air de rien : « Nous sommes dans une situation d’urgence qu’analyse très bien François Bayrou. Éducation, dette, compétitivité : ce sont des sujets d’urgence. »
Ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin réagit dans le Journal du Dimanche à l’absence de Jacques Chirac à son procès pour raison de santé.
Dans une interview publiée ce samedi dans le quotidien Libération, Dominique de Villepin dénonce le recours à un homme providentiel et appelle au rassemblement.
Il semble ouvrir la voie à un rapprochement avec François Bayrou: « Nous sommes dans une situation d’urgence qu’analyse très bien François Bayrou. Education, dette, compétitivité : ce sont des sujets d’urgence. Y répondre, c’est un travail de Premier ministre. Mais il ne faut pas oublier les problèmes de fond de la société française, comme l’inégalité ou le recul de la citoyenneté. Le Président, lui, doit réconcilier les Français, leur donner un avenir, le sentiment que la mondialisation ne se fait pas contre eux. La seule bonne nouvelle de cette élection, ce serait la victoire d’un ticket, d’une équipe de quatre ou cinq personnes.
Historiquement, le centre a toujours été mou, tacticien, calculateur. Mais ce n’est pas une fatalité. On peut imaginer un centre courageux. Ce qu’il faut, c’est accepter de se demander collectivement quel est le meilleur programme pour la France. L’automne, c’est le bon moment. Il faut ensuite qu’on soit capable de choisir un candidat au début de l’année. C’est la condition pour bousculer le jeu. »
Il aurait pu appeler son livre Notre cher et vieux pays, comme aimait à dire le général de Gaulle. Il a préféré le titre Notre vieux pays (Plon) : « Cher, cela va de soi », sourit-il.
Sur plus de deux cents pages, Dominique de Villepin livre, en « amoureux de la France », sa vision du pays à l’heure de la crise. Le ton est alarmiste, mais pas fataliste.
A moins de deux semaines du verdict du procès en appel de l’affaire Clearstream, l’ancien Premier ministre reçoit France-Soir dans son cabinet d’avocats parisien.
Dominique de Villepin était, ce jeudi, l’invité du Talk Orange-Le Figaro.
Interrogé sur la présidentielle de 2012, l’ancien Premier Ministre a déclaré: « Moi, je dis clairement aux Français: « nous avons besoin de vous, et nous avons besoin de vous, non pas comme citoyens apeurés et passifs, nous avons besoin comme citoyens debout, volontaires, exigeants. » Nous avons besoin de tous les Français !
Et aucun homme politique, aucune femme politique en France, ni de droite ni de gauche, ne peut prétendre aujourd’hui relever le défi seul. La seule bonne nouvelle de l’élection présidentielle de 2012, c’est si quelques responsables politiques se mettent ensemble pour créer une équipe et aborder ensemble les problèmes. »
Dominique de Villepin était, jeudi matin, l’invité de Patrick Cohen dans La Matinale de France Inter. Il a ensuite répondu aux questions des auditeurs de la station sur différents sujets d’actualité.
Interrogé en toute fin d’émission sur la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’ONU, Dominique de Villepin a déclaré: « Je suis favorable à la reconnaissance par l’Assemblée générale d’un Etat palestinien. Mais je ne voudrais pas que ce geste-là soit un geste sans suite. Et c’est pour cela que, d’emblée dans le même élan, j’aimerais que l’Assemblée générale appelle à l’ouverture d’un dialogue et de négociations rapides avec Israël. »
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