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François Goulard pointe "une angoisse de nos territoires" et "un climat d'inquiétude"

Chef de file d’une droite morbihannaise laminée aux sénatoriales dimanche, le président du conseil général François Goulard (UMP) a attribué en partie sa défaite au « climat chargé d’inquiétude » régnant dans un certain nombre de territoires de son département.

« Sans parler de facteurs nationaux (…), je retiens comme un des enseignements de ce scrutin une préoccupation qui est importante, pour ne pas dire une angoisse, dans un certain nombre de territoires, de communes, de cantons », a-t-il déclaré devant l’assemblée départementale.

« Les difficultés économiques, dans l’agroalimentaire en particulier, des annonces quelquefois malheureuses en matière de service public, la mise en oeuvre de la loi de décentralisation de décembre 2010 créent un climat chargé d’inquiétude », a-t-il déclaré. « Très probablement, les grands électeurs ont traduit cette inquiétude dans leur vote », a-t-il ajouté.

« En imposant à marche forcée une réforme des collectivités locales mal comprise, ignorant la cohérence des bassins de vie, floue sur le plan financier, recentralisatrice, le président Sarkozy et les députés et sénateurs nous ont offert cette alternance », a-t-il déclaré le président du groupe de gauche, Hervé Pellois.

Déjouant tous les pronostics, le Morbihan a élu dimanche trois sénateurs de gauche, la socialiste sortante Odette Herviaux, le communiste Michel Le Scouarnec et l’écologiste Joël Labbé. Les trois candidats de gauche ont réussi à recueillir des voix au-delà de leur camp, bénéficiant probablement du choix de la droite de maintenir au second tour deux UMP, François Goulard et Jacques Le Nay, au détriment du centriste Jo Kergueris qui s’est retiré.

Source: Agence France Presse

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Sénatoriales dans le Morbihan : François Goulard sort du silence après sa défaite

Alors que débutait mardi après-midi la session du conseil général du Morbihan, François Goulard est enfin sorti de son silence après sa défaite, dimanche dernier, aux élections sénatoriales.

« L’un des principes de la démocratie est d’admettre les résultats des élections. Sans amertume lorsqu’ils ne sont pas favorables. Les grands électeurs ont choisi, et je les remercie, de m’avoir évité d’avoir à siéger dans un Sénat dont la majorité a changé…

«Il faut être attentif à tout message du corps électoral direct ou indirect. Il y a une préoccupation et une angoisse de nos territoires, de nos cantons, de nos communes. La loi de décentralisation, les mesures malheureuses concernant les services publics… Tout cela donne un climat chargé et beaucoup d’inquiétude. Elle s’est traduite dans les votes.

«Notre rôle au conseil général est justement de tenter d’éviter que nos communes se sentent délaissées. Un rôle fondamental de solidarité territoriale. Des sujets nous échappent, mais nos efforts doivent être continus. Nous avons le devoir de gérer sérieusement les deniers publics.»

Source: Ouest France

0 Commentaire

  1. charles

    « L’un des principes de la démocratie est d’admettre les résultats des élections ».
    Oui, mais c’est « d’une Angoisse ».. générale qu’il s’agit. Une.. sans le sou et sans travail.
    Et que l’on ne nous refasse pas le coup « de la Fracture » ou « de la Vie à changer ». Certes, tout cela est réel. Mais ce ne sont que des mots. Des slogans.
    Le concret à Faire est ailleurs. C’est un Ensemble qui s’appelle : POLITIQUE NATIONALE.
    Ni de « droite ».
    Ni de « gauche ».
    Ni des centristes creux et vides.
    On fait La France.
    Et ensuite on fait l’Europe.
    Et ensuite le Monde se fait.
    PS, PC, Verts.. d’accord.. Mais RPR, UMP et tout-et-tout.. Tout oublier du Gaullisme, c’est grave.

  2. charles

    Pour faire (ou refaire) la France, si diverse, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, on la sert.
    Réformes.
    Référendums.
    Positifs on continu.
    Négatifs on s’en va.
    Et on recommence ainsi, « jusqu’à plus soif ».
    Jusqu’au But à atteindre.

    2012. DDV l’a défini le But.
    S’il est Candidat, il devra dire qu’il se retirera (non si les bloqueurs habituels bloquent) si un référendum est négatif. Et ne pas perdre de temps, pour revenir très vite, dès 2017.
    C’est cela la France : non, oui. Non non, oui. Non non non, oui, etc..
    Le Grand Homme d’Etat le sait. Il est patient. Il connait l’Histoire de France.

  3. esca

    « Les grands électeurs ont choisi, et je les remercie, de m’avoir évité d’avoir à siéger dans un Sénat dont la majorité a changé ». Croyez-vous François Goulard que les électeurs vous ont gâté en vous faisant sièger dans une majorité UMP qui a tellement bien travaillé…que le Sénat est passé à gauche pour la première fois de son histoire?

  4. georges

    Lu dans le Nouvel Obs :

    « Selon les calculs de Jean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP Europe et économiste à l’Institut de l’Entreprise, l’effondrement de la croissance n’explique que 30% de la dégradation des finances publiques entre 2007 et fin 2010, voire 40% si l’on ajoute le coût du plan de relance de la fin 2008. Pas davantage. « Les 60% restant résultent de choix de politique économique », explique-t-il.

    Attention : tous ces choix ne peuvent pas être imputés à Nicolas Sarkozy ! Il a hérité d’un « déficit structurel », qui, en faisant boule de neige, a alourdi la dette de 190 milliards d’euros en quatre ans, expliquant 43% de sa hausse. Mais au lieu d’essayer de combler la brèche, comme avait commencé à le faire le tandem Villepin-Breton, Nicolas Sarkozy a recommencé à creuser le trou, dès son arrivée à l’Elysée. »

  5. yanamar

    @georges

    Les rumeurs de la crise financière et bancaire commençaient à pointer leur nez dès la fin 2006, sarkozy le savait mais n’en a tenu aucun compte, bien au contraire non seulement il a ouvert les vannes, mais seulement au profit des plus riches, faute politique fatale et si les agences de notation nous rétrogradent c’est lui qui en portera la responsabilité. Tout de même, nous sommes passés de 62 % à 85 % du pib

  6. FH

    De toute façon, on pouvait s’en douter: depuis que notre Président est arrivé au pouvoir, il a fait exploser le déficit et il se planque derrière la crise. Quand on pense que la gestion de Villepin a été exemplaire et que Fillon s’était permis de dire qu’il était à la tête d’un état en faillite et se poser en donneur de leçon. Et que Notre Président alors Ministre du budget sous Balladur avait eu une gestion catastrophique, il n’y a pas de quoi s’étonner.

  7. Lauremontf

    C’est honnête de votre part de compiler les articles sur la défaite de l’UMP en Bretagne. Mais vous pourriez aussi vous permettre de commenter, de situer cet échec.
    Quel autre choix avons-nous dans le Morbihan que de sanctionner l’UMP pour son intention de marginaliser la Bretagne : coup de frein à la décentralisation, priorités affichées à Paris et sa banlieue, suppression des pays, suppression de la proportionnelle aux régionales, suppression de revenus (TP) locaux, préfectorisation des assemblées locales (sur l’intercommunalité)…
    Alors oui, nous avons élu un PCF sénateur du Morbihan. Oui c’est grave d’un point de vue historique, mais rendez-vous compte qu’on considère dans le Morbihan que le PCF est moins nuisible que l’UMP… Et encore, ce n’est que l’opinion des grands électeurs, je vous laisse deviner ce que pensent les ouvriers.
    Partez à notre reconquête si vous le souhaitez, mais alors changez. Ou effacez-vous pour laisser s’exprimer, hors de votre parti, des personnalités qualifiées, locales, sincères, honnêtes, dans la lignée de la démocratie chrétienne.
    Nous le faisions bien du temps de Kerguéris. Avez-vous tué tous ses héritiers ?

  8. yanamar

    Fillon, pendant quatre ans et demi, nous ne l’avons pas entendu, il peut dire désormais « qu’il est a la tête d’un état (…) en faillite »

  9. charles

    Depuis des lustres, nous, c’est IMPORTATIONS monstres et EXPORTATIONS minces. L’argent sort de France plus qu’il n’en rentre. C’est très clair notre « travail ». De plus on n’a pas fait de réunification, nous, on a fait de la dé-cohésion, depuis des lustres. Sarkozy est le meilleur de tous pour ça, pour perdre, pour continuer à aggraver, et pour réformer l’impôt à l’envers, pour les riches. Sans doute, jeune, a-t-il été grisé par un beau yatch à Cap d’Agde le Port ou à St -Trop le Port.
    - Dette : 87.4% de PIB est annoncé pour 2012. C’est mieux nous dit-on, un léger reflux, une hausse moindre, une baisse de la hausse, ça va aller quoi. Les riches vont payer 300 millions, ils pourraient 3 milliards voire 6 milliards d’euro si on était sérieux.
    Mais 6 (ou même 12) c’est une goutte d’eau dans l’Océan de 35 ans.
    Avec Barre, ce n’était pas grave, c’était un Monsieur.
    Avec Mitt’rrand, c’était absolument déraisonnable.
    Avec Chirac, c’était gentiment insupportable.
    Avec Sarkozy, nous serons déclassé.

    Je ne comprend pas pourquoi DDV ne dit pas cela !
    TRES HAUT.
    TRES FORT.
    C’est tout l’Ensemble qui est à revoir.
    Avec un Moteur neuf.

  10. Alsacien

    Absolument d’accord avec l’analyse de monsieur le maire Goulard et aussi absolument d’accord avec la dernière intervention de charles.

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