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Dominique de Villepin pour un effort d'assainissement de nos finances publiques

Tous les Français en sont conscients, il faut un immense effort d’assainissement des finances publiques.

Dominique de Villepin propose de revenir à un déficit public inférieur à 2,5% du PIB à l’horizon 2017 et s’engage à ne créer aucune autre nouvelle dépense publique que les 30 milliards du revenu citoyen.

Parmi ses autres propositions en matière de finances publiques: le lancement d’un Grand emprunt citoyen, une règle budgétaire constitutionnelle limitant le déficit public « à un niveau compatible avec la réduction de la dette », une planification pluriannuelle des recrutements de fonctionnaires ou encore une surcote de 10 points de l’Impôt sur les sociétés des Grandes Entreprises.

  • Un Grand emprunt citoyen doit permettre d’assurer que tout nouvel endettement jusqu’au début du désendettement se fasse hors des marchés financiers. Des bons d’épargne privée rémunérés au taux du livret A viendraient abonder une Caisse d’amortissement de la dette.
  • Une règle budgétaire constitutionnelle doit imposer de limiter le déficit public –hors accident de conjoncture– à un niveau compatible avec la réduction de la dette (c’est-à-dire la croissance moins les taux d’intérêts). Prendre un chiffre absolu n’a pas de sens. Car c’est bien la croissance qui est déterminante. Avec une croissance nulle, même avec un déficit nul, la dette s’emballe. Avec une croissance à 3%, même avec un léger déficit public, le poids de la dette s’allège.
  • Il faut enfin une réduction des dépenses et une hausse des recettes pour atteindre de façon stable le niveau requis à l’horizon 2017. Il faut prendre l’engagement de ne créer aucune nouvelle dépense hormis les 30 milliards d’euros du revenu citoyen, qui sont la condition d’un effort, juste, partagé et accepté.

Un effort assumé :

  • Par une programmation pluriannuelle des recrutements de fonctionnaires qui permet un resserrement acceptable des effectifs de l’Etat en mettant fin à la règle comptable de réduction d’un fonctionnaire sur deux. Des efforts réels ont été faits depuis une décennie. Mais la Révision Générale des Politiques Publiques a déséquilibré sans convaincre. La réforme de l’Etat doit, en dernier ressort, être la tâche des citoyens. Il faut organiser des débats publics et des consultations appuyées sur des audits préalables pour que les citoyens eux-mêmes définissent le niveau de service qu’ils veulent et les sommes qu’ils sont prêts à y consacrer.
  • Par des mesures pour faire face à la crise budgétaire, notamment à travers une surcote de l’Impôt sur les sociétés des Grandes Entreprises, moins taxées que les PME.
  • Par un gel temporaire des traitements de la fonction publique supérieure (catégorie A +).
  • Par simplification et redéploiement des dépenses existantes.

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Un effort de compétitivité est également indispensable

  • Je veux également que les entreprises et notamment les PME aient les capacités de se tourner vers le monde.
  • Il faut sortir de la double ornière idéologique des 35 heures – idéologie de gauche qui les présente comme solution uniforme, idéologie de droite qui les a présentées comme la cause de tous les maux.
  • Dans le cadre d’une démarche de participation et de cogestion, il doit revenir aux branches de discuter clairement de leur équation du travail : salaires, emploi, durée du travail, parce que ce sont les partenaires sociaux qui connaissent le mieux les besoins.

Source: République Solidaire

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