Dominique de Villepin, président de République… par rtl-fr
Dominique de Villepin était, mercredi matin, l’invité de Philippe Corbé sur RTL. Le président de République solidaire a plaidé pour un accord franco-allemand sur le second plan d’aide à la Grèce.
Dominique de Villepin, président de République solidaire, a demandé à l’Europe d’ »arrêter de danser au bord du gouffre » et plaidé pour un accord franco-allemand, mercredi, à la veille d’un sommet des dirigeants des pays de la zone euro sur un second plan d’aide à la Grèce. « Aujourd’hui, je constate que l’engagement n’est pas suffisant ni du côté allemand ni du côté français, je dis simplement : arrêtons de danser au bord du gouffre », a déclaré Dominique de Villepin sur RTL. « Faisons en sorte que l’Europe soit capable de se reprendre en main, nous avons besoin de ce rassemblement y compris de tous les Européens », a-t-il ajouté.
Affirmant qu’ »il faut un accord entre la France et l’Allemagne, quelles qu’en soient les bases », il s’est « réjoui » que Nicolas Sarkozy « ait décidé d’aller rencontrer la chancelière » allemande Angela Merkel ce mercredi. Selon lui, « nous ne sommes pas tant devant une crise de l’euro que (…) de l’Europe, de la solidarité européenne » et « nous avons besoin de mesures conjoncturelles et de mesures structurelles ». Pour lui, cela « ne peut passer que par un accord franco-allemand » qui « donnera le signal aux marchés qu’il y a une volonté européenne qui est plus forte que toutes les spéculations et tous les jeux ».
Interrogé par ailleurs sur la discrétion actuelle du chef de l’État, Villepin a rétorqué : « Je suis toujours heureux quand le président de la République est à sa place, quand il est dans les hauteurs. » « Un président de la République a vocation à être le rassembleur, à ne pas être présent sur le front de toutes les polémiques qui accablent notre pays », a-t-il développé.
Source: Agence France Presse
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Sur l’Afghanistan
Au lendemain de l’hommage de la Nation rendu à sept soldats français morts en Afghanistan, l’ancien Premier ministre a plaidé pour un retrait rapide des troupes. L’échéancier actuel proposé par Nicolas Sarkozy « est à mon sens trop long », a indiqué Dominique de Villepin.
« Rien ne justifie aujourd’hui la présence aussi importante que celle d’aujourd’hui », a précisé le président de République solidaire. « Il ne s’agit pas de décider du jour au lendemain de partir, il s’agit de mettre notre stratégie en règle avec la situation dans ce pays. C’est à la fois une stratégie qui doit passer du militaire au politique et au social dans une vraie logique de coopération et également placer le gouvernement Karzai davantage devant ses responsabilités », a-t-il ajouté, affirmant que ce qui est fait actuellement n’est « pas suffisant ».
Source: Journal du Dimanche