L’ancien Premier ministre était en visite jeudi à Auch. L’occasion d’affirmer son mode de gouvernance et son intérêt à rencontrer les Français, y compris en milieu rural.
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Dominique de Villepin: « Il faut changer de braquet et refonder »
Sud Ouest: Dans quel cadre s’inscrit votre visite dans le Gers ?
Dominique de Villepin: Je vais à la rencontre des Français pour mieux connaître leurs préoccupations. C’est très instructif. Ce matin (NDLR, hier), j’ai écouté les gens au marché d’Auch, j’ai discuté ensuite avec le maire, et des élus et des acteurs économiques locaux. Avec une diversité de problématiques, ici comme partout : le transport, le logement, l’éducation, l’accès aux soins, l’emploi. Une mère de famille m’a interpellé au marché en me disant que les jeunes ne trouvent pas de travail dans le Gers, qu’ils sont obligés de se rendre à la métropole régionale, voire à Paris pour trouver un emploi. Il faut pourtant prendre en compte la marque de chaque territoire.
Qu’avez-vous découvert dans ce département ?
Je veux prendre l’exemple des infrastructures routières. L’état de la nationale qui mène à Agen et l’état de celle qui mène à Toulouse démontrent la lenteur des pouvoirs publics. Pourtant, ces infrastructures sont indispensables. Cela prouve bien le besoin de changer les choses en profondeur. Les stratégies de réforme sont épuisées, cela ne débouche sur rien, il faut changer de braquet. Ce qui veut dire refonder et trouver de nouveaux outils.
Vous avez rencontré le maire socialiste d’Auch…
Oui, j’ai été très bien reçu par le maire d’Auch. Si parfois le sectarisme des élus locaux est au rendez-vous, ici, ce n’est pas le cas, et tant mieux. C’est l’esprit de la République et de la tolérance. Il faut le défendre.
Que préconisez-vous en terme de décentralisation ?
Aujourd’hui, on est au milieu du gué. Il faut plus de décentralisation, je suis favorable à huit grandes régions métropolitaines pour pouvoir se battre dans la compétition européenne et mondiale. Sortons de l’esprit de clocher qui fait qu’il faut quarante ans pour élargir une route nationale. Changeons notre façon de faire. Aujourd’hui, 45 ministres au gouvernement, ça ne sert à rien.
Quelles sont vos solutions en matière rurale ?
Il y a un grand nombre d’activités possibles à portée de notre société, que ce soit pour accompagner les personnes âgées ou tout ce qui touche au scolaire. Je préfère un Français qui se lève le matin, pas forcément tôt pour gagner plus, mais qui va pouvoir exercer une activité et faire en sorte que sa vie change. Mais encore une fois, pour cela, il faut des outils, et un homme politique n’a pas d’outils. En France, on a une incapacité chronique à la décision. Il ne faut pas qu’une initiative chasse l’autre, mais qu’il y ait une synergie entre les deux. Regardez, le Gers est champion de France dans les Pôles d’excellence rurale que j’ai créés. Il faut maintenant veiller à ce que ces outils soient accompagnés dans la durée.
Quelle est la suite de votre programme ?
Je veux inaugurer de nouvelles méthodes de déplacement en France et redécouvrir notre beau pays. Avec un esprit direct et de franchise. On est trop souvent dans la mise en scène et les stratégies de communication artificielles et toujours très convenues.
Source: Sud Ouest
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Dominique de Villepin à Auch sur son « chemin muletier »
L’ancien Premier ministre, qui a rappelé qu’il est à l’origine des Pôles d’Excellence Rurale « dont le Gers est le champion », était jeudi en visite de quelques heures à Auch.
Dominique de Villepin… chemine. Cap sur l’Elysée, « ce palais charmant mais sans outils » dont il a parlé en conférence de presse à l’hôtel de France. Des « outils » que, s’il est élu alors que rien n’assure encore qu’il sera candidat, il compte bien « refonder » car « notre France souffre d’incapacité chronique à la décision ». Et de s’emporter : « Plus de 40 ans pour mettre en deux fois deux voies la route Toulouse-Auch, c’est pas sérieux ! » Au moins sur ce point, une large majorité de Gersois approuvera l’ex-Premier ministre qui se reconnaît « au moins » une qualité : « Je connais l’Etat, j’ai l’expérience de l’Etat. » Elle lui donne des envies d’Elysée vers lequel il chemine « depuis quatre ans », plus ou moins en solo, par ce qu’il appelle « un chemin escarpé, celui de la difficulté, le chemin muletier ».
Chemin qui passait jeudi par Auch où Dominique de Villepin a déjeuné sur le thème de la ruralité en compagnie d’une quinzaine d’élus politiques et sociaux professionnels. Plus tôt, en compagnie notamment de Pierre Tabarin, son délégué gersois du mouvement République solidaire, il avait arpenté le marché autour de la halle Verdier. « Pour des échanges fructueux, sans filet, avec les Français et leurs préoccupations. » Dont celle d’une mère de famille : « Pourquoi diable faut-il que nos enfants partent trouver du travail ailleurs ! «
Le chemin muletier passait aussi par la mairie d’Auch et sa salle des Illustres. Sans effusion, « mais dans un clair esprit républicain » selon l’expression de De Villepin, le maire Franck Montaugé l’a reçu en « réunion privée » à laquelle les médias n’ont pas eu accès.
Source: Sud Ouest
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Présidentielle 2012: Après Eva Joly, Dominique de Villepin prévoit d’autres « surprises »
La victoire probable d’Eva Joly à la primaire écologiste pourrait être suivie d’autres surprises en vue de l’élection présidentielle de 2012 en France, a déclaré ce jeudi Dominique de Villepin.
« Certaines surprises récentes lors de votes récents à des élections primaires ont prouvé que les citoyens ne sont plus forcément dupes de certains comportements », a dit l’ancien Premier ministre lors d’un déplacement à Auch (Gers).
Dominique de Villepin, qui caresse l’idée d’entrer en piste pour 2012, faisait ainsi allusion au fait qu’Eva Joly a largement devancé mercredi Nicolas Hulot à l’issue du premier tour de la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts. « Nous ne sommes pas au bout de nos surprises », a ajouté cet adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy en se tournant vers la primaire socialiste et la décision du chef de l’Etat de se représenter ou pas.
« D’autres réflexes vont changer parce que les Français ont deviné beaucoup de choses. En septembre (en fait en octobre-NDLR), on connaîtra le candidat socialiste. Il faudra attendre janvier pour connaître la décision de Nicolas Sarkozy. Tout commencera alors mais je le dis déjà, que la fête commence », a-t-il ajouté.
« Personnellement, je suis armé pour des siècles d’une sérénité indéfectible », a t-il poursuivi.
Source: Reuters
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Dette grecque : Villepin pour des euro-obligations et une mutualisation
L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a plaidé jeudi à Auch pour une mutualisation de la dette grecque, estimant que les mesures prises pour résoudre la crise étaient des solutions à court terme.
« Est-il réaliste de mettre en place des plans sans prendre en compte les réalités sociales de la Grèce (…) On pourrait émettre des euro-obligations jusqu’à 40% de la dette et mutualiser cette dette, cela donnerait au moins une perspective », a déclaré M. de Villepin lors d’un déplacement dans le Gers.
Le Parlement grec a voté jeudi en faveur d’un plan d’austérité de 4 ans, qui prévoit également 50 milliards d’euros de privatisations, en échange d’une aide financière internationale.
Le président permanent de l’UE, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont aussitôt déclaré que la Grèce avait ainsi rempli les conditions nécessaires à un déblocage d’argent frais permettant à Athènes d’éviter la faillite.
« Evitons le court terme, a souligné Dominique de Villepin
, ne négligeons pas les contraintes européennes et aussi mondiales, notamment la stagnation de l’économie américaine ou encore la bulle immobilière et l’évolution chinoise ». « Nous sommes assis sur un volcan, on sait mettre des sparadraps sur des plaies mais on ne sait pas soigner le mal en profondeur », a-t-il ajouté.
Mercredi, de nouveaux troubles ont éclaté à Athènes entre la police et quelques centaines de manifestants opposés au plan d’austérité.
Source: Agence France Presse
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L’agression de Sarkozy : « Les vicissitudes de la vie politique », pour de Villepin
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, de passage à Auch aujourd’hui, a réagi à l’agression de Nicolas Sarkozy : « Je n’ai pas vu les images, mais si j’ai bien compris, il s’agit d’une main au collet. Cela fait partie des vicissitudes de la vie politique. Ce sont les aléas des rencontres avec les citoyens.
Si cela ne dépasse pas les limites, il n’y a pas d’inquiétudes particulières. Je ne sais pas s’il y avait volonté de nuire au Président de la République. Mais il faut veiller au respect qui est dû à chaque citoyen, a fortiori au premier d’entre eux ».
Dominique de Villepin a fait un tour au marché d’Auch ce matin, avant de rencontrer Franck Montaugé, le maire socialiste de la ville, et de déjeuner avec des élus et acteurs économiques du département. Il a quitté le chef-lieu du Gers en milieu d’après-midi.
Source: Sud Ouest
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Entre Toulouse et Auch, Villepin se laisse aller à un Tweet Poétique
Comme un air de vacances. En pré campagne électorale pour la présidentielle de 2012, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin est jeudi en visite dans le département du Gers.
Homme politique et poète à ces heures, Villepin s’est laissé aller à rédiger un Haïku (petit poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses) sur le trajet qui le mène de l’aéroport de Toulouse Blagnac au Gers.
Dominique de Villepin l’a ensuite publié sur son compte Twitter.
Voici ce qu’écrit Villepin l’homme de lettre inspiré par les beaux paysages de la région :
« Toulouse-Auch quel bonheur de cheminer sur la N124 sous un ciel bleu espoir au milieu de cette France rurale trop souvent oubliée«
A Auch, le président de République Solidaire devrait détailler son projet pour le monde rural et l’agriculture et notamment son offre de revenu citoyen de 850 euros.
Dans une interview au journal La Depêche, celui qui attend encore le résultat du second procès Clearstream, a dénoncé « la confusion à droite ».
Source: Toulouse 7