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Retrait d'Afghanistan: Dominique de Villepin dénonce le "suivisme" de Nicolas Sarkozy

Dominique de Villepin a salué vendredi sur son blog la décision de Nicolas Sarkozy de retirer les troupes d’Afghanistan en soulignant que la « présence là-bas n’a plus de justification ».

« Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire », précise le candidat à l’élection présidentielle de 2012 dans un nouveau post intitulé « Cher Nicolas », le troisième en trois semaines d’existence du blog.

Dominique de Villepin n’a pas manqué cependant de dénoncer une décision « mécanique et trop numérique ».

« Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi. Mais je veux croire qu’elle est le début d’une prise de conscience et d’une reprise en main de la stratégie politique », poursuit l’ancien Premier ministre.

« La solution doit être politique, inscrite dans le long terme et régionale », précise Dominique de Villepin en appelant à « engager un processus de réconciliation nationale impliquant l’ensemble des forces politiques en présence en Afghanistan ».

Source: Europe 1

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Cher Nicolas, par Dominique de Villepin

Je suis heureux, Monsieur le Président, qu’en tant que commandant en chef de nos armées, vous ayez pris la décision d’amorcer le retrait des troupes en Afghanistan. Nous devons regarder la réalité en face avec lucidité et courage, notre présence là-bas n’a plus de justification. Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire. Nous devons la vérité aux soldats français engagés en Afghanistan et à leurs familles, et tout particulièrement à celles de 62 disparus et des nombreux blessés.

Pour l’heure cette décision reste mécanique et trop numérique. Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi.

Pour lire la suite du billet de Dominique de Villepin, cliquez ici.

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