Dominique de Villepin était, ce mardi, l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info et BFM TV.
Au sujet de la phrase de Jacques Chirac affirmant la semaine dernière qu’il voterait pour François Hollande en 2012, Dominique de Villepin exprime son agacement face à la surmédiatisation de la moindre sortie de l’ancien chef de l’Etat.
Il estime qu’il ne s’agissait que d’une « boutade » : « Jacques Chirac, si vous lui parlez des sujets qui l’intéressent (les arts premiers, la situation internationale, l’évolution de l’humanité, les grands enjeux écologistes), il est passionné. Parlez-lui de politique, il ne répond pas, ça ne l’intéresse pas. Ca ne l’intéresse pas parce qu’il ne veut pas se mêler des affaires françaises. C’est pour cela que j’ai parlé de « vraie-fausse boutade » concernant tel ou tel candidat. Il aurait eu un autre candidat auprès de lui, sans doute aurait-il pu se prêter à ce petit jeu de taquinage. Donc je crois qu’il ne faut pas surdimensionner la portée de cette phrase. Je crois que Jacques Chirac est fidèle à la décision qu’il a prise de ne pas se mêler de politique. »
Source: RMC
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Syrie/ONU: Villepin pour une résolution
L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin s’est prononcé pour une résolution des Nations unies et des sanctions contre la Syrie, estimant qu’il n’y avait « pas de raison qu’on ne puisse » faire pour la Syrie ce qui a été fait pour la Libye.
« Ce qu’on a fait pour la Libye, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse le faire » pour la Syrie, a affirmé M. de Villepin sur BFMTV/RMC, évoquant « une véritable catastrophe au quotidien ».
Reconnaissant qu’une intervention militaire était « très difficile », il s’est prononcé pour une résolution des Nations unies et des sanctions.
« Nous ne pouvons pas rester sans rien faire et le message adressé au régime syrien doit être sans équivoque », a-t-il souligné, ajoutant: « pas d’impunité pour ceux qui massacrent leur peuple ».
« Ce message-là, a-t-il dit, il doit être adressé à l’ensemble des pays concernés ». « Il ne peut pas y avoir d’exception à cette règle en ce début du 21e siècle », a jugé le président de République solidaire.
Source: Agence France Presse