Dernière partie de l’interview donnée par Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Revenant sur le débat sur la laïcité, le Président de République Solidaire déplore que les Français ne soient « plus gouvernés qu’en fonction de leurs peurs. Les vrais sujets qui intéressent les Français, ce seraient le travail, le pouvoir d’achat, la compétitivité économique. »
« Contre le Front National, il faut une attitude claire et sans compromis. Nos valeurs républicaines ne sont pas négociables », affirme-t-il.
Suite de l’interview donnée par Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Le président de République Solidaire rappelle son attachement à l’héritage gaulliste en matière diplomatique: « On a besoin d’Etats comme la France, qui bousculent de temps en temps les jeux d’intérêts des grandes puissances ou qui font bouger les lignes des blocs et des réseaux établis.
De Gaulle l’a fait par exemple, lorsqu’il a rétabli le contact avec les Russes en 1964 et plus tard avec les Chinois. Ou lorsqu’il a bousculé la communauté internationale pour réorienter la guerre du Vietnam en 1966, lors de son discours de Phnom Penh. C’est ainsi que je conçois le rôle de la France. C’est une sorte de responsabilité devant le monde. »
Interview de Dominique de Villepin à la presse suisse allemande…
Interrogé sur le rôle de la France en Lybie, le président de République Solidaire rappelle que l’initiative militaire française « est juste, aussi longtemps qu’elle se fait dans le cadre de la résolution de l’ONU » et réaffirme son attachement à la souveraineté lybienne: « Le peuple libyen doit pouvoir décider lui-même de son destin. Cela doit rester sa révolution. Nous devons uniquement aider les libyens, en les protégeant des abus de la supériorité militaire de Kadhafi. »
Dominique de Villepin réaffirme son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN: « Tant que la France se tenait éloignée de l’OTAN, nous avions toujours la possibilité, parfois d’intervenir, parfois d’en rester éloigné, parfois de construire une alliance. Mais maintenant, nous arrivons tout de suite dans un gros tourbillon, comme en Libye, qui à la fin, nous engloutit. Je regrette, qu’avec notre adhésion à l’OTAN, nous ayons perdu notre originalité ».
Invité jeudi soir de l’émission « A vous de juger » sur France 2, Jean-Louis Borloo a annoncé qu’il allait quitter l’UMP pour créer une nouvelle alliance qui rassemblera les radicaux, les centristes du Nouveau centre et de l’Alliance centriste, la Gauche moderne, des gaullistes sociaux et des écologistes.
Selon l’ancien ministre, cette alliance « a évidemment vocation à avoir un candidat » à la présidentielle pour proposer « une alternative au PS et une alternative à l’UMP ».
Dominique de Villepin a visité lundi matin la Fonderie et acierie de Denain (FAD), avant de rencontrer des chefs d’entreprise des environs.
Il a défendu ses projets d’entrée des salariés dans les conseils d’administration des entreprises et de revenu citoyen. Même si les salariés ont davantage parlé de pénibilité au travail et les entrepreneurs, de fiscalité, Dominique de Villepin a posé énormément de questions et défendu la place de l’industrie en France.
Alors que le rapport de forces est en passe de s’inverser en Côte d’Ivoire, Dominique de Villepin lance, dans une tribune publiée par Le Figaro, des idées pour une paix durable dans la région.
Invité par ailleurs du Forum de l’Info d’I-Télé ce vendredi à la mi-journée, il a souhaité que le départ, inéluctable selon lui, de Laurent Gbagbo se fasse dans le calme.
Dominique de Villepin était, ce jeudi, l’invité du Soir 3 de France 3. Interrogé par la journaliste Patricia Loison, il a placé la question de la dignité au coeur de son programme présidentiel:
« Je le dis depuis maintenant 4 ans. Il faut offrir une alternative à la politique qui a été menée. Nous constatons l’absence de résultats, nous constatons les promesses non tenues. Nous constatons la difficulté de la France à entrer dans la mondialisation. Nous avons donc à offrir une autre façon de faire de la politique, une alternative. Je crois pour ma part à la refondation, pas à l’ajustement fiscal,comptable et budgétaire. C’est pour ça que je propose par exemple un revenu citoyen garanti de 850 euros pour chaque Français. C’est dire que je mets la dignité d’abord. Je pars de la souffrance des Français et pour moi, la dignité, ce sera l’élément de mobilisation de notre pays. Si chacun a la dignité, chacun sera prêt à livrer combat pour la France. » Lire la suite →
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