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Dominique de Villepin à Lille et Marcq-en-Baroeul

Deux semaines après son déplacement à Denain, Dominique de Villepin était de retour dans le Nord ce lundi.

L’ancien premier ministre s’est rendu dans la maison natale du général De Gaulle, puis dans les locaux de l’entreprise de boulangerie Holder à Marcq en Baroeul, pour ce qui ressemblait fort à une étape d’un tour de France de Présidentiable…

Dominique de Villepin a déclaré qu’il ne voulait pas « participer à une aventure qui décevrait les Français », lors de son premier déplacement après la présentation de son projet.

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Dominique de Villepin, seul et jusqu’au-boutiste

Lundi 18 avril, La Vie a accompagné l’ancien premier ministre dans sa visite de la maison natale de Charles de Gaulle, à Lille, et une fabrique de viennoiseries, à Marcq-en-Baroeul.

Rien ne semble pouvoir faire plier Dominique de Villepin. Ni le procès en appel de l’affaire Clearstream qui s’ouvre le 2 mai prochain à Paris. Ni les critiques qui fusent contre son projet présidentiel, présenté jeudi dernier. Ni les défections de ses amis. Dernier en date : Daniel Garrigue, porte-parole de République Solidaire, qui a claqué la porte la veille de la présentation du projet à la presse. Avant lui étaient partis Georges Tron et Marie-Anne Montchamp, que Nicolas Sarkozy avait appâtés avec un poste ministériel. Enfin, François Goulard a pris ses distances avec le programme villepiniste.

Ce lundi matin, sur le quai ensoleillé de la gare du Nord, Dominique de Villepin est tout sourire, aidant une maman à transporter sa poussette dans le wagon, saluant les contrôleurs et quelques voyageurs étonnés. Main tendue, un mot pour chacun, la bise aux dames, l’ancien premier ministre fait furieusement penser à Jacques Chirac auprès de qui il a passé de nombreuses années, comme secrétaire général de l’Elysée, ministre de l’Intérieur et enfin, premier ministre. Mais contrairement à l’ex Président, il est seul, de plus en plus seul. Même le maire de Marcq-en-Baroeul, Bernard Gérard, représentant départemental de l’UMP et soutien local de Jean-Louis Borloo, a fait savoir qu’il ne souhaitait pas le rencontrer… Une façon peu républicaine de lui signifier qu’à droite, il est un paria.

« Une révolution de la dignité »

Mais comme disait de Gaulle : « Plus on monte, moins il y a de monde. » Voilà une citation qui sied à Dominique de Villepin, en ces temps de disette amicale. « Evidemment, les défections d’amis, ça fait toujours de la peine, confie-t-il alors que le TGV file vers Lille. Mais la solitude ne me pèse pas. De toute façon, une bonne idée n’est pas portée par le plus grand nombre. » Hérissé par l’écart qui se creuse entre riches et pauvres dans notre pays, il prône une « révolution de la dignité ». Deux mesures-phares ont fait bondir ses collègues, à droite comme à gauche. La première préconise la distribution, comme au Danemark, d’un « revenu citoyen » de 850 euros à tous ceux qui en ont besoin, à partir de 18 ans. En contrepartie, Dominique de Villepin veut instaurer un « service citoyen » – travaux d’intérêt généraux, réseaux d’entraide – et des règles de citoyenneté fortes comme le vote obligatoire. Coût estimé : 30 milliards d’euros. « Ce n’est pas finançable ! » s’étranglent ses détracteurs.

La deuxième a provoqué une fronde massive chez les parlementaires… car elle révolutionne les institutions : il ne souhaite plus que dix ministres autour du Président, veut réduire d’un bon tiers députés et sénateurs et diviser la France en huit grandes régions. « Moi je casse les moules, se justifie-t-il. Je ne crois plus à la politique traditionnelle. On vit sous le joug politicien depuis trop longtemps. Il est temps que les Français s’affranchissent de leur classe politique. » Alors ça ! Pour un peu, on croirait entendre Jean-Luc Mélenchon. « Je me place au-dessus des partis qui proposent des programmes sans audace et clientélistes », assène-t-il. Une démarche gaulliste.

« La France est une société de castes »

D’ailleurs, dès qu’il arrive à Lille, l’ancien Premier ministre fonce vers la maison natale de Charles de Gaulle qu’il n’avait jamais visitée. Lieu symbolique où il écrit sur le livre d’or : « A celui qui hier comme aujourd’hui montre le chemin du rassemblement des Français. » Puis, il grimpe dans l’autobus où se presse une dizaine de fans, adhérents de République Solidaire. Direction : Marcq-en-Baroeul. Francis Holder, président de Château Blanc, fondateur des boulangeries Paul, une des plus grosses fortunes du Nord, lui fait visiter son usine de viennoiseries et de pâtisseries. Dominique de Villepin, charlotte sur la crinière poivre et sel, déambule, à l’aise, entre les rails de pâtes à pain et les tapis de macarons. Il défend son programme point par point face à Francis Holder, peu amène sur son programme présidentiel, notamment du revenu citoyen. « En France, la valeur du travail s’est perdue, » regrette le boss. Mais Villepin persiste: « Nous sommes une société de castes. Je veux créer de nouveaux leviers pour corriger les inégalités du système. »

Dans le train du retour vers Paris, il reste sur sa ligne : « Moi, je ne fais pas un projet pour plaire à la classe politique ou aux patrons, mais pour répondre aux attentes des Français. » Séducteur, il félicite une jeune femme enceinte, « l’avenir de la France », distribue quelques macarons offerts par Francis Holder. « J’aime manger, j’aime les produits du terroir… s’enthousiasme-t-il. En France, un homme politique se doit d’avoir la culture du produit. » Un tacle non-dit à son adversaire Nicolas Sarkozy, qu’on sait peu enclin à la gourmandise franchouillarde, qui se gargarise d’eau minérale et de yaourts blancs…

Ce déplacement a galvanisé Villepin. Et puis… Martine Aubry lui a fait livrer des chocolats en signe de bienvenue dans le Nord. Quant à Jean-Louis Borloo, il l’a appelé pour désapprouver l’attitude du maire de Marcq-en-Baroeul et l’assurer de son amitié. Dominique de Villepin n’est peut-être pas si seul… En tout cas, c’est sûr, sa capacité de nuisance reste intacte.

Source: La Vie

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Villepin à Lille : la tournée du général

«Il est ministre de quoi déjà ? L’agriculture ?» Hier à Lille, près de la gare Lille-Europe, Dominique de Villepin passe, mèche blanche et sourire bronzé. Des passantes, Sofia, vendeuse, et Chainèze, esthéticienne, lui serrent la main. «Il est bel homme, dit Chainèze, il m’a fait un clin d’œil.» Mais elle ne voit pas qui c’est, et encore moins quel est son parti. «Socialiste ?» On explique : ex-UMP, ancien Premier ministre, adversaire de Sarkozy. Ça lui va. Elle lève le poing : «A bas Sarkozy.»

«Star». Sous le soleil, l’ancien Premier ministre marche à grands pas, les caméras dans son sillage, longe la statue de Mitterrand sans la voir. Une demi-heure à pied, dans les rues du Vieux-Lille, vers la maison natale du général de Gaulle. La troupe déborde sur la rue, ralentit les voitures. Lui, il embrasse, salue. Une femme le regarde de loin : «J’aurais préféré une vraie star.»

En terrasse, James-Djamel, 35 ans, commerçant, «sans-emploi après une faillite», a toujours voté «socialiste» mais a «chaud au cœur» de serrer la main du patron de République solidaire. «Il amène de nouvelles idées». Exemple, «pour les gens sans ressources, 850 euros par mois, c’est bien». Un autre James, 26 ans, technicien en climatisation couvert de poussière, prend le frais. Villepin ? Bien sûr, il voit très bien : «J’ai manifesté contre le CPE quand j’étais au lycée.» Devant un des derniers troquets ouvriers du quartier, un retraité s’enthousiasme : «Je l’aime bien, comme de Gaulle, comme Chirac. Villepin, il est à 100% gaulliste.» Et Sarkozy ? «Faut pas me parler de Sarkozy. Il a fait une politique américaine. Il a fait entrer la France dans le pacte atlantique.» Voter Villepin ? «Non, je suis pas un bourgeois, je vote à gauche.» Il ajoute : «Mais si je retourne ma veste, je voterai pour lui.»

Villepin s’engouffre dans la maison natale du Général. Portraits des ancêtres, nappes en dentelle, statuettes de la Vierge, plancher ciré. A un journaliste qui lui demande si ce n’est pas le lieu idéal pour une candidature, il sour
it puis : «Vous avez un certain sens de la profanation !» Quelques minutes plus tôt, il a déclaré que de Gaulle renforçait sa conviction «sur l’importance d’être une nation, d’être un peuple».

Brioche. Direction Marcq-en-Barœul à la boulangerie industrielle Château Blanc, filiale du groupe Holder, qui détient aussi les boulangeries Paul. Villepin monte dans le bus avec militants et journalistes. Chez Holder, blouses blanches, ambiance laboratoire et parfum de brioche. Villepin en profite pour demander au grand patron, Francis Holder, une des fortunes industrielles du Nord, ce qu’il pense du projet de prime à 1 000 euros. «C’est pour les entreprises qui paient des dividendes», répond Holder. «Alors vous allez vous arranger pour ne pas payer de dividendes ?» C’est Hervé Vallat, le patron de Château Blanc, qui répond : «Ça ne doit pas être encadré par une loi.» Ça tombe bien, Villepin pense pareil. Holder demande à l’ancien Premier ministre comment on peut payer quelqu’un 850 euros «à ne rien faire. C’est invraisemblable. Les gens vont se dire « à ce tarif-là, je ne travaille plus »». Réponse : «Il y aura une contrepartie, un engagement d’activité d’intérêt général. L’accueil des personnes dépendantes, l’aide aux enfants en difficulté scolaire, un pécule de départ pour ceux qui créent une entreprise solidaire.»

A Marcq-en-Barœul, Dominique de Villepin ne s’est pas arrêté à la mairie. Selon son staff, le maire UMP, Bernard Gérard, n’a pas voulu. Pourtant, glisse la secrétaire générale de République solidaire, Brigitte Girardin, «on a reçu un accueil républicain chez François Rebsamen à Dijon, chez Patrick Roy à Denain», maires socialistes, «et dans une autre mairie UMP». Pas à Lille hier, mais Aubry lui a envoyé des chocolats.

Source: Libération

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Villepin, pas candidat mais bien en campagne

L’ex-Premier ministre de Jacques Chirac était lundi dans la métropole lilloise, sur les terres natales du général De Gaulle, quelques jours après avoir présenté ses propositions pour l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Après le monde ouvrier à Denain début avril, « DDV » est remonté dans le TGV hier, direction Lille, pour un pèlerinage à la maison natale de De Gaulle. Durant sa visite, devant les saintes reliques gaulliennes, l’ex-Premier ministre, sensible à la mystique du lieu, a parlé de son « émotion d’être ici, là où tout a commencé ». Sur le livre d’or, quelques mots : « À celui qui hier comme aujourd’hui montre le chemin du rassemblement des Français ». Face au marigot des bisbilles politiciennes, l’homme du discours de l’Onu peaufine sa stature d’homme qui n’appartient à aucune « caste » et s’en remet pour l’avenir à la statue du commandeur. « C’est lui qui incarne le mieux les valeurs du gaullisme », fait valoir Marie, militante du Douaisis, venue à la rencontre de son favori. « Il parle à tous, sans distinction de catégorie. C’est mieux que le discours actuel de la droite, qui divise », poursuit-elle. « Maintenant, on n’attend plus que sa candidature ». Elle ne viendra pas, pas ici. Ce serait sacrilège, fait-il comprendre.

L’homme qui marchait d’un pas décidé dans les rues de Lille hier matin, distribuant aux rares passants clins d’oeil, bises et poignées de main, avait tout de même déjà le costume, tout en ayant l’air de ne pas y toucher. S’il laisse échapper le mot « campagne », lorsqu’il est interrogé sur le sens de sa visite, « DDV » efface aussitôt le lapsus. « Nous ne sommes pas encore dans le temps de la campagne. La vie politique a ses rythmes. Je suis dans le temps de la rencontre ». Patience donc.

Absence remarquée de l’UMP

Hier, c’est à l’usine Château Blanc du groupe Holder, à Marcq-en-Baroeul, que s’est poursuivi ce temps de rencontre, pour prendre le pouls de l’industrie made in France avec sous le bras ses premières propositions pour 2012. Sans oublier d’égratigner ses ex-amis de l’UMP, coupables à ses yeux de faire des « clins d’oeil au FN », notamment sur la politique d’immigration.

Hier, aucun de ces « amis » n’était présent pour l’accueillir. Pas plus Marc-Philippe Daubresse, chez qui Villepin lit la « vengeance de ne pas avoir été reconduit au gouvernement en 2005 », que Bernard Gérard, maire de Marcq. « Il est libre de faire carrière. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’unité de ma famille. Il a envie de faire le buzz, chacun son truc », indique ce dernier. Villepin regrette, lui, que le député-maire de Marcq ait abandonné « la tradition républicaine » par « sectarisme ». Et se dit à l’aise.

« Je ne fais pas de politique pour la classe politique, mais pour servir les Français ». Pas candidat mais en campagne, assurément.

Source: Nord Eclair

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A l’usine Holder, Dominique de Villepin est allé « à la rencontre des Français »

Pain moulé, pain façonné, pain découpé, pain hiberné. C’est charlotte vissée sur la tête que Dominique de Villepin s’est initié, hier, aux secrets de fabrication du pain de l’usine Château Blanc (Holder). Si officiellement, il n’est pas encore candidat à l’élection présidentielle de 2012, un petit parfum de campagne flottait à Marcq-en-Baroeul. Ambiance.

La visite d’un site de fabrication agro-alimentaire pour les boulangeries Paul, cela ne mange pas de pain pour un futur candidat à la présidentielle. Dominique de Villepin, président du mouvement République Solidaire, n’est pas encore déclaré, mais à voir l’armada de caméras et de micros qui le suivaient hier sur le site de l’usine Château Blanc du groupe Holder, le doute n’est plus vraiment permis. Du Petit Journal de Canal + au magazine chrétien La Vie en passant par un documentariste qui le juge « flamboyant », ces journalistes n’en ont pas perdu une miette.

Et pourtant, l’ancien Premier ministre, comme le pdg du groupe Francis Holder, se défendent tour à tour de « faire de la politique » avec cette visite. Dominique de Villepin se positionne comme « un homme engagé qui veut changer la donne » en visite à Marcq sur « l’un des fleurons de l’industrie agro-alimentaire française ». Francis Holder, lui, est philanthrope : « Nous sommes à la disposition de tous les politiques qui souhaitent visiter l’usine. » De tous, vraiment ? De la presque voisine Marine Le Pen, « comme des autres », poursuit-il avant de conclure : « On ne tient pas compte des bords affichés : pas de racisme, pas de religion, pas de politique dans l’usine, je respecte toutes les tendances. Ce qui compte, c’est de pouvoir influencer les politiques dans leurs orientations en faveur des entrepreneurs. » L’ancien ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, est déjà venu et la maire de Lille est attendue… « Tous » les politiques vous dit-on.

Après la visite du site industriel suit le buffet froid. L’occasion pour les salariés de l’usine de se féliciter : « C’est un beau coup de pub pour nous, réagit Gilles Brulard, employé sur le site en recherche et développement traiteur. « Cela prouve que l’entreprise a de l’importance. » Une expérience positive donc, mais… et côté politique ? « Je ne veux pas en parler », sourit le salarié employé depuis 4 ans. « L’entreprise est apolitique », renchérit Hervé Vallat, le directeur général industriel du groupe. Pour preuve, les militants du mouvement de Dominique de Villepin sont tenus à l’écart, obligés de prendre des photos à travers les vitres sans pouvoir approcher leur président, même après plusieurs heures d’attente.

Dernière étape : une discussion « informelle » avec une vingtaine de salariés « non choisis » de Holder Gr
oupe. Au menu : les réflexions des uns et les déclarations de l’autre : « Recréer un pacte républicain », l’importance du vote pour chaque citoyen, la place de chacun dans une société qui « met à l’écart : les seniors, les femmes »… « C’est du Mélenchon, ça », s’amuse une journaliste. À la sortie, Anne du service juridique a trouvé « ça bien ». « C’était un échange sans langue de bois », affirme la jeune femme. « C’est un candidat peut-être un peu moins anonyme et moins anodin que les autres maintenant. »

La campagne a bel et bien commencé.

Source: La Voix du Nord

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Le jour où Isabelle Baert a fait venir Dominique de Villepin à Lille

Le leader du mouvement République solidaire était à Lille hier, à l’invitation de sa secrétaire fédérale pour le Nord, Isabelle Baert. L’élue, qui claquait la porte de l’opposition municipale l’an dernier, ne cachait pas son émotion. Avec quelques sympathisants et de nombreux journalistes, elle a emmené le presque déclaré candidat à la présidentielle dans la maison natale de De Gaulle…

1.La pression. 10 h 45 hier, sur le quai de Lille-Europe. Plus que quelques minutes avant l’arrivée de Dominique de Villepin. « Voilà les militants… Je vous laisse vous présenter », lance Isabelle Baert aux journalistes. Coup d’oeil sur la montre, coup de pression. Coup médiatique aussi pour l’élue lilloise. Dans la foulée de sa démission du groupe d’opposition municipale l’an dernier, elle rejoignait le mouvement de Villepin et prenait la tête de ses sympathisants nordistes. Hier, l’homme était à Lille à son invitation, selon un programme concocté par elle. « C’est symbolique qu’il soit à Lille, dans le Nord, pour la deuxième fois après Denain, quatre jours après l’énoncé de son programme. Il montre aux Nordistes, dans une région qui n’est pas épargnée, que ses centres d’intérêt sont dans le social, l’emploi, la formation. » Isabelle Baert est, comme on dit, au taquet.

2.La bise. « Il sera voie 45 », glisse-t-on. Les militants, une dizaine, viennent de Lille, Douai, Dunkerque… et préparent leur smartphone pour une photo. Marie, Douaisienne, a dit à son employeur qu’elle était malade. « Je veux dire à M. De Villepin de ne pas tarder à s’engager vraiment. Le flou, c’est pas bon… » 10 h 57. Silhouette élancée, teint hâlé, il apparaît sur le quai. Isabelle Baert le rejoint en quelques pas. La bise, le sourire. Elle sort d’un sac un cadeau. Villepin lui demande discrètement de lui offrir plus tard. Oups, on remballe.

3.La marche. L’élue ne se déballe pas, direction le Vieux-Lille. À pied. « Il y en a pour vingt minutes », rassure-t-elle. Sourire décontracté pour le sportif chef de République solidaire. En effet. C’est au pas de course que la délégation, cernée de caméras, appareils, micros et bloc-notes, traverse le parc Matisse, rejoint la rue des Canonniers. « Nous passons devant le musée ? », demande l’invité. « Euh, la maison De Gaulle est à l’opposé », grimace doucement son hôte. Sur le chemin pavé, les échanges sont brefs. Isabelle Baert meuble un peu. « Ici, c’est la place Louise-de-Bettignies… Nous entrons rue de la Monnaie… » Une halte au café Le Porthos. « Ah m’sieur Villepin ! lance un client en terrasse. Le prochain président de la République ! » Quelques mots place du Concert. Des sourires rue de Jemmapes. Et enfin, le 9, rue Princesse.

4.L’émotion. Dans la maison natale de De Gaulle, Villepin et Baert ne font qu’un. Collés à leur guide, serrés de près par les journalistes dans chacune des petites pièces. « Revenir là où il a vécu, c’est une émotion. Sentir son devoir d’engagement », confie-t-il. « C’est là-dedans qu’il était ? Oh, je vais le prendre en photo », lâche un militant devant le berceau. Dans l’exposition du 120e anniversaire de la naissance du général, l’élue lilloise reste une accompagnatrice attentive. Et pourtant, la directrice d’école a déjà visité ce lieu tant de fois… Un cameraman lui aplatit gentiment le dessus du crâne pour ne pas louper son image. Devant les résultats scolaires du collégien De Gaulle, on s’amuse. « Bon en allemand mais la physique-chimie, pas son truc ! », lui glisse Villepin. Au bas de l’escalier, avant le livre d’or, elle recule d’un pas, lui se lance : « Être là, c’est une conviction qui se renforce. On sent l’importance d’être nation, d’être peuple. De Gaulle montre le chemin, a su dépasser ses propres intérêts. Cette leçon de vie nous parle ici… » Il est midi. En sortant, Isabelle Baert confie : « Il fallait qu’il vienne ici, c’est un grand homme d’État. » La pression retombe à peine. Déjà, il faut trouver le bus qui les emmène à Marcq. Elle presse le pas, téléphone portable à l’oreille. Mais couvant des yeux son candidat

Source: La Voix du Nord

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Villepin est venu « puiser de la force » dans la maison natale de De Gaulle

Après sa visite à Denain il y a une quinzaine de jours, l’ancien Premier ministre (2005-2007) Dominique de Villepin est venu une nouvelle fois dans la région. Visitant une des entreprises Holder (Paul) et surtout la maison natale du général de Gaulle à Lille. Ambiance de campagne.

À la question posée dans la cour de la maison natale du général de Gaulle : « N’est-ce pas le lieu idéal pour annoncer sa candidature ? », Dominique de Villepin a souri avant de cingler : « Vous avez un certain sens de la profanation. » Et l’ancien Premier ministre un certain sens du vrai – faux secret mal gardé, chevalier blanc acerbe avec la politique politicienne et les ambitions personnelles, tout en créant un parti autour de sa seule personne. Homme de message subliminal, écrivant sur le livre d’or du musée : « À celui qui hier comme aujourd’hui nous montre le chemin du rassemblement des Français. » Un « nous » qui a d’autant plus l’air d’être un « me » qu’il dit être venu « puiser de la force » en ce lieu.

Quand il lâche le mot « campagne », on lui fait préciser : « Vous êtes en campagne ? » Il répond : « Vous l’avez compris. » Avant de se raviser : « Ce n’est pas le temps de la campagne, mais de la rencontre avec les Français. » Allers-retours d’un pas encore candidat avec déjà un projet qui se réjouit que sa proposition d’un revenu citoyen à 850 euros fasse débat. À sa décharge, il est suspendu à son procès en appel (sur décision du parquet, alors qu’il avait été relaxé) dans l’affaire Cleastream, programmé à partir du 2 mai.

Un homme, aussi, un peu seul, entre les Montchamp et Tron entrés au gouvernement et Garrigue, son ancien porte-parole, qui vient de le lâcher. Cible de petites phrases, il rétorque. À Daubresse : « C’est une vengeance personnelle puisqu’il a été évincé du gouvernement en 2005. » Et aux amis de Borloo auteurs d’attaques contre lui : « Ils vont être repris. » Sa nouvelle porte-parole, Brigitte Girardin, se targue d’une « force militante de trente mille personnes, pour moitié des déçus des dérives droitières de l’UMP, et pour les autres issus du centre et de la gauche ».

Dans les rues de Lille, l’accueil est sympathique. Et la dizaine de militants venus l’accueillir à la gare sont pleins d’espoir. Il y a Léo, 22 ans, qui avait failli se rallier à Bayrou. Ou Marie-Hélène, 65 ans, RPR de longue date, aimant Jacques Chirac et électrice déçue de Sarkozy : « Trop de cadeaux aux riches », « une politique qui frôle le racisme ». Elle se souvient du discours de Villepin à l’ONU et estime qu’il incarne la grandeur de la France. Même un peu seul ? « De Gaulle aussi était seul. »

Source: La Voix d
u Nord

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Dans le Nord, on sait recevoir… ou pas

Dans le Nord, on sait recevoir… ou pas, à la manière de Martine Aubry. La maire de Lille en déplacement a envoyé une boite de chocolats et un mot d’excuses, puisqu’elle ne pouvait recevoir Dominique de Villepin, président de République Solidaire, en visite dans la métropole.

Dans le Nord, on sait recevoir… ou pas, à la manière de Bernard Gérard. Le secrétaire départemental de l’UMP « pleinement investi au côté de Nicolas Sarkozy » et député-maire de Marcq-en-Baroeul, n’a pas souhaité recevoir l’ancien Premier ministre au motif que celui-ci « a commencé sa campagne contre son propre camp ». Un comportement qualifié «d’anti-républicain » par l’intéressé.

Source: La Voix du Nord

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Dominique de Villepin se pose en héritier de De Gaulle

Quatre jours après avoir présenté son projet, Dominique de Villepin a effectué lundi un déplacement à Lille, où il a notamment visité – pour la première fois -la maison natale du général De Gaulle.

Manière pour lui de revendiquer cette filiation politique. Et se poser à la fois, en creux, en résistant et en bâtisseur.

« J’essaie de puiser de la force dans l’idéal qui est le sien », a expliqué le président de République solidaire. « Pour faire nation, pour faire peuple, nous avons besoin de ces grandes figures de l’Histoire qui ont tout donné pour leur pays, de ceux qui ont su dépasser leur propre intérêt, les petites querelles, les petites chapelles, les ambitions personnelles », a-t-il précisé.

Source: Les Echos

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Villepin, l’ »ambitieux » en campagne

Pour son premier déplacement en province depuis l’annonce de son projet politique jeudi dernier, Dominique de Villepin s’est rendu dans le Nord ce lundi. A Lille, où il a pu (un peu) préciser ses intentions pour 2012, l’ancien Premier ministre a notamment fait escale dans la maison natale du général de Gaulle. Tout un symbole.

Etrangement, Dominique de Villepin n’avait jamais visité la maison natale du général de Gaulle, transformée en musée dans le nord de Lille. C’est désormais chose faite depuis ce lundi matin où le président de République solidaire (RS) a assuré, sur le terrain, le service après-vente de son « projet citoyen » dévoilé à la presse jeudi dernier. Un projet gaullien? « J’essaie de puiser de la force dans l’idéal qui est le sien », a-t-il déclaré. « Pour faire nation, pour faire peuple, nous avons besoin de ces grandes figures de l’Histoire (…) qui ont tout donné pour leur pays, de ceux qui ont su dépasser leur propre intérêt, les petites querelles, les petites chapelles, les ambitions personnelles », a-t-il ajouté, concédant toutefois ne « pas du tout être le seul » héritier politique du père-fondateur de la Ve République.

« C’est au peuple français de prendre le pouvoir »

Dans le Nord, Dominique de Villepin s’est défendu de mener campagne en vue de 2012 – une position qu’il a réitérée en soirée sur le plateau du Grand Journal, sur Canal+, en affirmant que « le temps de la présidentielle » n’était pas encore venu – mais il a profité des micros et caméras qui l’entouraient pour faire passer son message. « Je ne veux pas faire comme les grands partis aujourd’hui, un projet qui relève de l’aménagement, de l’ajustement ou de la promesse clinquante qu’on ne tient jamais », s’est-il distingué au cours de la visite d’une entreprise de boulangerie Holder, à Marcq-en-Baroeul, dans la proche banlieue lilloise.

« Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d’être ambitieux, d’être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (…). C’est aux citoyens de prendre le pouvoir, c’est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s’arranger entre eux », a-t-il poursuivi.

La veille au soir, l’ancien Premier ministre avait eu l’occasion de se justifier sur la mesure phare de son projet politique: le « revenu citoyen » de 850 euros qu’il propose à chaque Français sans ressource et jugé par certains comme relevant de la « préférence nationale » chère au Front national. En effet, ce revenu est soumis à un certain nombre de devoirs, dont celui de voter, une prérogative dont sont privés les étrangers extra-communautaires qui résident en France.

« Je ne succombe pas aux sirènes de la préférence nationale », s’est défendu l’ex-locataire de Matignon sur BFMTV, en ce sens que ce concept brandi par l’extrême droite vise, de son point de vue, à « enlever des prérogatives et des droits à des étrangers ». « Là, je n’enlève rien, je maintiens les allocations dont bénéficient les étrangers comme ils le font aujourd’hui, a-t-il poursuivi, tout en considérant que ceux-ci ne pouvaient pas, effectivement, « donner et apporter les contreparties (…) du revenu citoyen ».

Source: Le Journal du Dimanche

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Dominique de Villepin: « C’est aux citoyens de prendre le pouvoir, c’est au peuple français de prendre le pouvoir »

En déplacement à Lille, le leader de République solidaire a affirmé ne pas vouloir faire de fausses promesses.

Une visite, qui avait tout l’air d’un déplacement de campagne. A Lille, où il a visité la maison natale du général de Gaulle, Dominique de Villepin a déclaré ce lundi qu’il ne voulait pas « participer à une aventure qui décevrait les Français ».

« Je ne veux pas faire comme les grands partis aujourd’hui, un projet qui relève de l’aménagement, de l’ajustement ou de la promesse clinquante qu’on ne tient jamais », a-t-il déclaré à des journalistes pendant la visite en milieu de journée d’une entreprise de pâtisserie de Marcq-en-Baroeul.

« Ca implique d’être ambitieux, d’être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (…). C’est aux citoyens de prendre le pouvoir, c’est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s’arranger entre eux », a-t-il poursuivi.

Dans la maison natale du général de Gaulle, où il se rendait pour la première fois, Dominique de Villepin a expliqué qu’il ne prétendait « pas du tout être le seul » de ses héritiers, ni « incarner ses valeurs ». « Mais j’essaie de puiser de la force dans l’idéal qui est le sien », a-t-il dit. « Pour faire nation, pour faire peuple, nous avons besoin de ces grandes figures de l’Histoire (…) qui ont tout donné pour leur pays, de ceux qui ont su dépasser leur propre intérêt, les petites querelles, les petites chapelles, les ambitions personnelles », a-t-il poursuivi.

Il a regretté que le député-maire UMP de Marcq-en-Baroeul, Bernard Gérard, ait refusé de le recevoir, soulignant que l’accueil de tout responsable politique fait « partie des devoirs républicains d’un maire ». Bernard Gérard, qui est aussi secrétaire départemental de l’UMP du Nord, a quant à lui expliqué qu’il n’avait « pas à recevoir un candidat (…) qui a commencé sa campagne contre son propre camp ».

M. de Villepin a défendu lundi son projet politique présenté vendredi, notamment la proposition d’un « revenu citoyen » de 850 euros, jugeant « normal » que cette proposition fasse débat et qu’elle « puisse être améliorée ». « Il s’agit de remplacer cette multitude d’allocations sociales qui entretient un esprit d’assistance par un véritable revenu qui aura pour contrepartie une obligation d’activité, de participation à des activités d’intérêt général », a-t-il précisé.

Il a par ailleurs critiqué le projet du gouvernement de réduire le nombre de métiers autorisant le recours à la main-d’oeuvre étrangère, y voyant « un clin d’oeil au Front national ».

Source: Agence France Presse

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>Marcq-en-Baroeul : à l’usine Holder, Dominique de Villepin est venu « à la rencontre des Français »

Pain moulé, pain façonné, pain découpé, pain hiberné. C’est charlotte vissée sur la tête que Dominique de Villepin s’est initié ce lundi, aux secrets de fabrication du pain de l’usine Château Blanc (groupe Holder – Paul).

Si officiellement, l’ancien Premier ministre, président de République solidaire, n’est pas encore candidat aux élections présidentielles de 2012, un petit parfum de campagne flottait tout de même à Marcq-en-Baroeul.

Source: La Voix du Nord

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Dominique de Villepin ne veut pas décevoir les Français

Dominique de Villepin a déclaré aujourd’hui qu’il ne voulait pas « participer à une aventure qui décevrait les Français », lors de son premier déplacement après la présentation de son projet, à Lille où il a d’abord visité la maison natale du général de Gaulle.

« Je ne veux pas faire comme les grands partis aujourd’hui, un projet qui relève de l’aménagement, de l’ajustement ou de la promesse clinquante qu’on ne tient jamais », a-t-il déclaré à des journalistes pendant la visite en milieu de journée d’une entreprise de pâtisserie de Marcq-en-Baroeul.

« Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ca implique d’être ambitieux, d’être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (…). C’est aux citoyens de prendre le pouvoir, c’est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s’arranger entre eux », a-t-il poursuivi.

Dans la maison natale du général de Gaulle, où il se rendait pour la première fois, Dominique de Villepin a expliqué qu’il ne prétendait « pas du tout être le seul » de ses héritiers, ni « incarner ses valeurs ». « Mais j’essaie de puiser de la force dans l’idéal qui est le sien », a-t-il dit.

« Pour faire nation, pour faire peuple, nous avons besoin de ces grandes figures de l’Histoire (…) qui ont tout donné pour leur pays, de ceux qui ont su dépasser leur propre intérêt, les petites querelles, les petites chapelles, les ambitions personnelles », a-t-il poursuivi.

Alors qu’un journaliste lui demandait s’il s’agissait d’un lieu pour déclarer sa candidature à la présidentielle, le président de la formation République solidaire (RS) a ri, avant de lancer: « vous avez un certain sens de la profanation ! »

Source: Agence France Presse

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De Villepin en campagne à Lille, mais toujours pas candidat

L’ancien premier ministre s’est rendu ce matin dans la maison natale du général De Gaulle, puis dans les locaux de l’entreprise de boulangerie Holder à Marcq en Baroeul, pour ce qui ressemblait fort à une étape d’un tour de France de Présidentiable…

Après Denain il y a quinze jours, Dominique De Villepin s’est rendu ce matin à Lille et à Marcq en Baroeul. Cette visite s’inscrit dans le tour de France des régions de celui qui est toujours présenté comme un candidat probable à l’election présidentielle de 2012.

Après une visite de moins d’une heure dans la maison natale de Charles de Gaulle, dont l’ancien premier ministre se réclame, Dominique de Villepin, entouré de plusieurs membre de son parti République Solidaire, s’est rendu dans les locaux de Chateau Blanc, l’une des unités de production du groupe Holder, pour aborder les problématiques du secteurs de l’industrie agroalimentaire, fortement touchée par le rencherissement des matières premières.

Accompagné d’une nuée de journalistes, l’ancien ministre des affaires étrangères a indiqué, quelques jours après avoir levé un coin du voile sur ses propositions en vue de 2012, que ce déplacement faisait partie « du temps de la rencontre ». Sans se positionner comme candidat, l’homme a fait un pas supplémentaire en parlant de campagne… avant de se raviser. « Ceux qui font campagne, ce sont les Français, pas les hommes politiques », a-t-il indiqué.

Source: Nord Eclair

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Dominique de Villepin aime le Nord

Après Denain en début de mois, c’est à Lille et Marcq-en-Baroeul qu’il fait étape. L’ancien Premier ministre visitera la maison natale du général de Gaulle.

Ensuite à Marcq-en-Baroeul, Dominique de Villepin sera accueilli par le PDG du groupe Holder et visitera l’usine du Château Blanc (boulangerie industrielle, viennoiserie…). Sur place, il participera à un débat sur le thème de l’industrie agroalimentaire avant de rejoindre Paris.

En début de soirée, Dominique de Villepin sera l’invité du Grand Journal de Canal + présenté par Michel Denisot.

Source: La Voix du Nord

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