Dominique de Villepin sur RTL par rtl-fr
Le président de République solidaire (RS), Dominique de Villepin, a regretté vendredi la démission de son porte-parole, Daniel Garrigue, défendant contres les critiques de ce dernier son projet d’un revenu citoyen. ‘Je regrette la démission de Daniel Garrigue. Je veux une politique qui revienne aux préoccupations des Français’, a déclaré M. de Villepin sur RTL.
Le député non inscrit de Dordogne s’est interrogé sur le coût, à ses yeux ‘exorbitant’, du revenu citoyen proposé jeudi par M. de Villepin, qui représente près de 30 milliards d’euros.
‘Trente milliards, c’est le coût des cadeaux fiscaux faits par le président de la République et le gouvernement depuis 2007. C’est trois fois moins que la baisse de l’impôt sur le revenu depuis 2000′, a argumenté l’ex-premier ministre (2005-2007). ‘Gardons le sens des proportions. C’est financé’, a-t-il assuré.
Pour financer le revenu citoyen, Dominique de Villepin propose dans son projet ‘une hausse de l’impôt sur le revenu sur les 3 % des contribuables les plus aisés, qui permettrait de dégager environ 19 milliards par an’.
M. de Villepin a assuré que cela ne le gênait pas que l’on qualifie son projet de socialiste : ‘Au contraire. Je participe en tant que gaulliste de ceux qui veulent rassembler tous les Français de droite et de gauche’.
Source: Le Monde
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Intervention en Lybie: Pour Villepin, on dépasse le cadre de la résolution de l’ONU
La tribune commune publiée ce vendredi dans quatre quotidiens, dont le Figaro en France, par les présidents américains et français ainsi que le Premier ministre britannique suscite des réactions. Certains pensent qu’elle dépasse le cadre donné par la résolution 1973 de l’ONU qui régit l’intervention en Libye.
C’est le cas de Dominique de Villepin, interrogé vendredi matin sur RTL.
«Attention! Nous ne sommes pas aujourd’hui avec une résolution 1973 qui nous donne mandat de changer de régime en Libye. L’administration Bush a commis exactement cette erreur en Irak, explique Dominique de Villepin.
On protège les populations. On donne les moyens aux rebelles de constituer une solide base politique, c’est-à-dire de rassembler l’ensemble des forces ce qui n’est pas le cas actuellement avec le Conseil national de transition.
Et éventuellement on aide les rebelles à travers des armes défensives de façon à éviter à ce que ces armes se retrouvent dans les mains de terroristes d’Al Qaïda au Maghreb islamique».
Source: Le Parisien
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Dominique de Villepin sur France Info le jeudi 14 avril au matin
Villepin présente son projet sur France Info par FranceInfo
Dominique de Villepin attend que la situation politique se clarifie avant de décider, à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine, s’il se lance dans la course à l’élection présidentielle de 2012.
L’ancien Premier ministre, qui présente ce jeudi son projet politique, a soigneusement évité de se prononcer clairement sur son éventuelle candidature. « J’attends que les Français soient dans l’élection présidentielle », a-t-il déclaré jeudi sur France Info.
Dominique de Villepin, a regretté, vendredi 15 avril, sur RTL, la démission de son porte-parole, Daniel Garrigue, défendant contre les critiques de ce dernier son projet d’un revenu citoyen.
« Aujourd’hui démarre le temps du projet, (…) la campagne démarrera au tournant de l’année, je pense cette fois-ci un peu plus tard compte tenu de l’encombrement des routes », a-t-il ajouté. « Il faut que tout cela se dissipe un peu, que les écrans de fumée disparaissent et nous aurons alors le véritable paysage politique et nous saurons ce à quoi aspirent les Français. »
« Il y a un temps pour tout », a-t-il poursuivi en estimant qu’après avoir « marqué (son) indépendance » par rapport à l’UMP, il fallait maintenant que ses « idées cheminent ».
Dominique de Villepin s’est dit persuadé qu’il obtiendrait les 500 signatures d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle et qu’une campagne peu dispendieuse – « 2 ou 3 millions d’euros » – suffirait.
Il a refusé à ce stade d’envisager une alliance avec l’ancien ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo, qui a quitté l’UMP la semaine dernière afin de fédérer le centre. « Nous verrons ce que souhaite exactement Jean-Louis Borloo », a dit Dominique de Villepin. « Je n’ai pas encore vu de déclaration d’indépendance de la part des radicaux vis-à-vis du gouvernement et du président de la République. »
L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, ennemi juré de Nicolas Sarkozy, a mis l’accent sur son projet.
Sa principale proposition est la création d’un revenu citoyen de 850 euros par mois pour tous ceux qui ne disposent pas de ressources, pour un coût de 30 milliards d’euros financé pour 19 milliards d’euros par l’impôt, le solde venant de l’augmentation de la croissance.
« Nous sortons de la logique d’assistance », a-t-il dit.
Il entend également créer un « statut du citoyen » avec une obligation de voter et un service citoyen pour tous les jeunes de 18 à 25 ans qui effectueront des tâches d’intérêt général.
Un impôt citoyen sur les revenus du travail et du patrimoine serait créé.
Source: Reuters