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Dominique de Villepin, invité de C Politique sur France 5

Dominique de Villepin était, ce dimanche, l’invité de Géraldine Muhlmann dans C Politique sur France 5 et il a fait un nouveau pas vers sa candidature à l’élection présidentielle.

L’ancien Premier Ministre a déclaré qu’il avait « fermement l’intention d’incarner » le projet de République Solidaire pour 2012, qu’il présentera officiellement jeudi prochain. Un engagement « réfléchi » depuis son départ du gouvernement en 2007 et qui s’appuie sur « l’échec d’un quinquennat ».




Dominique de Villepin invité de C Politique… par clubvillepin

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Dominique de Villepin bien décidé à « incarner » son projet

Il n’a pas clairement officialisé sa candidature, préférant attendre le moment où les Français seront « dans le temps de l’élection présidentielle ». Mais Dominique de Villepin n’a pas caché ses ambitions, déclarant avoir « la vocation d’incarner le projet » de son mouvement République Solidaire, qu’il présentera jeudi prochain.

Invité dimanche de l’émission C Politique sur France 5, l’ancien Premier ministre est revenu sur le départ de Jean-Louis Borloo du Parti radical. « Je ne crois pas que Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo ont vocation à divorcer », a indiqué Dominique de Villepin, qui estime qu’un « lien profond » existe entre les deux hommes. « Seul l’avenir nous dira la portée du geste que Jean-Louis Borloo souhaite accomplir », a-t-il ajouté. Avant de poursuivre: « Une étape a été franchie, mais pas l’étape décisive. Nous sommes là dans les préliminaires. »

Un engagement « réfléchi »

S’il ne ferme aucune porte au dialogue autour des « propositions concrètes » qu’il présentera jeudi avec « tout ceux qui souhaitent une alternative », l’ancien Premier ministre a toutefois indiqué que la vision de la politique de Jean-Louis Borloo n’était « pas du tout » la sienne. « Je ne suis pas dans des intérêts partisans, mais guidé par l’intérêt des Français », a tenu à expliquer Dominique de Villepin, pour qui le départ de Jean-Louis Borloo de l’UMP « n’aura de sens que quand il s’appuiera sur un projet ». L’ancien Premier ministre a également mis en garde ses futurs partenaires politiques: « Je n’accepterai pas de participer à une aventure qui décevrait une nouvelle fois les Français (…), à un projet qui ne tiendrait pas la route. »

Dominique de Villepin assure que son engagement est « réfléchi » et s’appuie sur « l’échec d’un quinquennat ». Depuis son départ du gouvernement en 2007, il a en effet mûri son destin politique et pris ses distances avec l’UMP. En 2009, il avait déjà exprimé son « souhait fort » de se présenter à l’élection présidentielle de 2012, avant de créer son propre mouvement politique en juin 2010 et de rendre sa carte d’adhérent à l’UMP en février 2011. Une pierre dans le jardin de Jean-Louis Borloo, qui a, lui, passé quatre années aux côtés de Nicolas Sarkozy et qui a failli en être le Premier ministre fin 2010 lors du dernier remaniement.

Un revenu citoyen de 850 euros

Dimanche, le leader de République Solidaire a également profité de l’occasion pour présenter quelques-unes de ses propositions. Parmi lesquelles, SA grande mesure: la création d’un revenu citoyen d’un montant de 850 euros pour toute personne ne disposant d’aucune ressource. Pour cela, chaque Français devra accomplir des actes citoyens, à savoir « payer un impôt, même à titre symbolique » et prendre part aux élections, puisque le vote serait rendu obligatoire. « En contrepartie, il faudra assurer les besoins essentiels de chacun de nos compatriotes », a expliqué Dominique de Villepin. Il a aussi abordé le thème de la sécurité, qu’il faut traiter avec « pragmatisme et sans effet de manche ». « Evitons d’utiliser l’émotion à d’autres fins (…), de jeter en pâture la sécurité à partir des peurs des Français », a-t-il exhorté, reconnaissant toutefois que certaines mesures – dites de droite, car sécuritaires – étaient indispensables.

Reste à savoir comment les Français recevront le message d’un homme qui a passé cinq années dans le gouvernement Chirac, dont près de deux en tant que Premier ministre. Pour sa défense, Dominique de Villepin n’a pas hésité à déclarer que « la capacité de notre politique est de tirer les leçons de notre expérience », et à se dire déçu de l’action de Nicolas Sarkozy: « En 2007, j’ai pensé qu’avec son énergie, il changerait les choses… » Sans succès. Un défi qu’il envisage de relever à son tour.

Source: Anne-Charlotte Dusseaulx (Le Journal du Dimanche)

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2012: Villepin fait un pas de plus vers sa candidature

Dominique de Villepin (ex-UMP, RS) a fait dimanche un pas supplémentaire vers sa candidature en 2012 en affirmant vouloir « incarner le projet » politique qu’il doit présenter jeudi prochain, et a relativisé l’émancipation de Jean-Louis Borloo du camp présidentiel.

Interrogé dans l’émission « C-Politique » de France 5 pour savoir s’il serait candidat à l’élection présidentielle, l’ex-Premier ministre a répondu : « Vous avez bien compris que j’allais présenter un projet et que ce projet j’avais fermement l’intention de l’incarner ».

Un peu plus tard, corrigeant la journaliste qui le présentait comme candidat déclaré, le président de République solidaire (RS) a dit avoir « vocation à incarner le projet » qu’il doit dévoiler jeudi lors d’une conférence de presse à Paris.

Il est resté évasif sur l’annonce officielle de sa candidature. « Je le dirai quand les Français seront dans le temps de l’élection présidentielle », a souligné M. de Villepin, répétant vouloir « proposer une alternative » à la politique menée depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy et son gouvernement.

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a par ailleurs relativisé l’émancipation de Jean-Louis Borloo, qui a annoncé jeudi dernier qu’il quittait l’UMP et était « prêt » à représenter le centre à l’élection présidentielle.

« Seul l’avenir nous dira la portée du geste qu’il souhaite accomplir », a dit Dominique de Villepin.

« Je ne crois pas que Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo aient vocation à divorcer », a-t-il ajouté, rappelant que le second avait été pendant près de quatre ans ministre du premier. « Ces quatre années ont marqué des liens profonds entre les deux hommes, un accord sur une politique qui a été menée ».

Pour M. de Villepin, M. Borloo, en souhaitant une « alliance républicaine » entre les différentes formations du centre, veut « recomposer le jeu des partis politiques ». « Ce n’est pas du tout la vision de la politique qui est la mienne (…) je ne me suis jamais laissé guider par des intérêts partisans », a-t-il affirmé.

Source: Agence France Presse

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Dominique de Villepin pour une solution diplomatique et non militaire du conflit ivoirien

Dominique de Villepin a défendu dimanche la présence de l’armée française en Côte d`Ivoire, estimant qu’il fallait aller « aussi loin que possible pour éviter les massacres », mais a appelé à une solution diplomatique, et non militaire, pour régler le conflit Ouattara/Gbagbo.

Interrogé par France 5 sur les éventuels risques d’une trop forte présence française dans le conflit ivoirien, l’ex-Premier ministre a répondu : « Il n’y a pas de bonne politique étrangère et de bonne initiative qui ne s’accompagnent pas de respect des principes ! ».

« Qu’on aille aussi loin que possible pour éviter les massacres, y compris en essayant de confisquer les armes lourdes, en (les) neutralisant notamment dans la capitale Abidjan », a-t-il ajouté.

Mais la responsabilité d’un retour à la normale dans ce pays
« incombe à Alassane Ouattara », le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, et la France n’a « pas à rentrer dans (ce) jeu extrêmement dangereux », a encore dit Dominique de Villepin.

Il a appelé les dirigeants africains mandatés pour engager une médiation à renforcer leurs efforts pour une solution diplomatique. « L’Union africaine a pris ses responsabilités et envoyé une médiation, c’est à eux à prendre des initiatives ».

« Ce qui est certain, c’est qu’il faut mettre beaucoup d’énergie, et peut-être plus d`énergie diplomatique, dans la recherche d’un règlement. Et je ne pense pas que la solution soit une solution militaire (…) Regardez où nous en sommes en Afghanistan plus de dix ans plus tard », a poursuivi l’ancien chef de la diplomatie française.

« L’Afrique c’est un continent où il faut parler (…) Evitons de céder à l’engrenage de la force », a-t-il encore indiqué en soulignant le risque que les soldats français impliqués en Côte d`Ivoire deviennent « les boucs émissaires du ressentiment des populations ».

Source: Agence France Presse

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Dominique de Villepin dit avoir l’intention d’incarner son projet pour 2012

Dominique de Villepin a déclaré dimanche avoir la ferme intention d’incarner le projet qu’il présentera jeudi dans l’optique de la présidentielle de 2012.

Prié de dire s’il serait candidat, Dominique de Villepin a répondu sur France 5 : « Vous avez bien compris que j’allais présenter un projet et que ce projet, j’avais fermement l’intention de l’incarner. »

Interrogé sur la candidature de Jean-Louis Borloo, ancien ministre centriste qui a annoncé son départ de l’UMP jeudi dernier sur France 2, « il n’y a pas aujourd’hui un projet défini pour l’élection présidentielle, moi c’est ce qui m’intéresse », a fait savoir Dominique de Villepin. « Je présenterai jeudi au Press Club ma vision, mon projet. »

S’il est candidat, l’ancien Premier ministre s’ajoutera à la liste des concurrents de droite du probable candidat de l’UMP, l’actuel président Nicolas Sarkozy, que les sondages donnent perdant face à plusieurs possibles candidats socialistes.

Source: Reuters

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EMISSION DU DIMANCHE 10 AVRIL 2011

Géraldine Muhlmann reçoit :

Dominique de Villepin est président-fondateur de République solidaire. Enarque, il entame une carrière diplomatique avant devenir secrétaire général de la présidence de la République lors du premier mandat de Jacques Chirac, de 1995 à 2002. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie puis de l’Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales au début du quinquennat chiraquien, en 2005, il remplace Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre.

Homme politique qui n’a jamais postulé à un mandat électif, Dominique de Villepin, ancien RPR et gaulliste affiché, a rendu sa carte de l’UMP en février 2011, et pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il présentera d’ailleurs, le 14 avril, le programme de son parti en vue de ce scrutin.

Au sommaire :

Reportages

- Présidentielle : Dominique de Villepin peut-il y aller, même seul ?
– Une alliance avec Jean-Louis Borloo est-elle possible ?
– Nicolas Hulot vu par les Verts
– Retour sur l’ »affaire Clearstream »

Enquête

- Explication sur les 500 signatures d’élus nécessaire à toute candidature à la présidentielle

Source: Site de l’émission C Politique

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