Attendu à Lyon mardi sur les questions de politique de la Ville, Dominique de Villepin est longuement revenu sur la « frilosité » de la diplomatie française dans l’accompagnement des mouvements démocratiques qui touchent les pays du Maghreb.
Dans la matinée, le Président de République Solidaire avait publié un communiqué dénonçant le « régime assassin » du colonel Kadhafi en Lybie.
Dominique de Villepin à la rencontre de « la diversité française » à Lyon
« La logistique cafouille un peu mais c’est bien, je peux prendre le temps de vivre et de parler aux gens ». L’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, s’apprête à prendre un taxi, hier vers 16 heures, devant l’université Lyon III, quai Claude-Bernard. Il part terminer sa journée lyonnaise à EM Lyon (Ecole de management et de commerce), où il donne une conférence.
Il vient de parcourir quelques centaines de mètres à pied dans le quartier, les gens croisés étant plutôt amicaux. Pour le mettre en jambe, un petit groupe d’étudiants a traversé la rue — son aréopage est alors côté Rhône- pour discuter quelques instants avec lui de leur avenir. Dominique de Villepin les invite à privilégier « des formations générales, de qualité, plutôt que très pointues », afin de s’ouvrir « le plus de perspectives possibles ». Il les incite, aussi, à aller voir « au-delà de Lyon, à voyager, à faire des stages à l’étranger. Allez en Égypte, en Tunisie… ».
Juste avant, le président de République solidaire a rencontré des animateurs de quartier au restaurant du Soleil, puis des résidants du foyer habitat et humanisme, Christophe Mérieux. En sortant de celui-ci, quelques jeunes communistes l’interpellent ouvertement : « Monsieur, vous n’avez pas honte de faire votre beurre de la misère des gens ? ». Un quart de seconde surpris, il rétorque : « Je vous remercie d’être venus dialoguer dans un esprit fraternel et généreux ».
Lors de ses deux rencontres précédentes -avec les Français qui travaillent et qui souffrent- l’ancien chef de gouvernement a eu un ton gaullien, appelant ses compatriotes à se « réunir », alors que « nous sommes dans une situation politique où plus personne ne maîtrise plus rien ».
Aller d’un quartier très populaire à une grande école de commerce ne choque pas celui qui affirme être « un des hommes politiques, qui a le plus de facilité à vivre la diversité française ». Il aime, donc, parler avec le peuple de la vie quotidienne. Il a su prendre aussi de longs moments devant les caméras et les micros pour évoquer la politique internationale. Sans attaquer de front Nicolas Sarkozy, mais en répétant que « La France ne joue pas son rôle ».
Source: Le Progrès (M. Rivet-Paturel)
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Dominique de Villepin : visite de proximité
L’ancien Premier ministre s’est rendu mardi à Lyon pour une visite en toute simplicité. Dominique de Villepin a traversé à pied le quartier de la Guillotière, sans autre escorte qu’Azouz Begag et les représentants de diverses associations de quartier. Bien qu’il ait également fait quelques déclarations plus politiques, le but premier était d’aller au contact des gens. Une démarche très chiraquienne qui a semblé plaire aux badauds présents sur son passage.
Déjeunant au restaurant le Soleil (rue Villeroy, Lyon 3ème), l’ancien Premier ministre a profité du repas pour tenir un discours sur la politique de la France à l’égard des pays arabes en révolte. Il a fustigé cette France « incapable de prendre des initiatives alors que le monde bascule à nos portes. » Paré de ses plus beaux atours d’ancien ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin a vanté les mérites de cette diplomatie gaulliste à la Chirac qui aurait soutenu ces mouvements « où les peuples se soulèvent à mains nues contre leurs dirigeants. Ils méritent le soutien de la France. » Façon de se placer comme une alternative au sarkozysme.
L’ancien chef du gouvernement devait ensuite se rendre dans un foyer géré par l’association Habitat et Humanisme, la maison Christophe Meirieux, située rue Cavenne (Lyon 7ème). Dominique de Villepin a effectué le trajet à pied, traversant la place Gabriel Perri avant de remonter à grandes enjambées la rue de Marseille. Accueilli comme une star, son passage a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins spontanées. Si certains commerçants étaient visiblement informés de sa venue et l’attendaient pour le saluer, de nombreux passants l’ont spontanément acclamés et des automobilistes se sont arrêtés aux cris de « Villepin président ». Celui-ci avait un mot, une poignée de main, un sourire pour chacun.
Après son passage au foyer Christophe Meirieux où il a vanté les mérites de cet hébergement inter-générationnel, Dominique de Villepin devait se rendre à l’école de management de Lyon. Un débat devant 500 élèves était en effet organisé sur le thème de La France face aux défis du monde. En attente de la voiture qui devait l’y emmener, il a profité de la présence d’étudiants en droit devant Lyon 3 pour discuter de leur cursus. Jusqu’au bout, M. de Villepin aura joué la carte de la simplicité.
Source: lyon-info.fr
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Dominique de Villepin en pré-campagne à Lyon
L’ancien Premier ministre était à Lyon ce mardi, sous la pluie. Après avoir mangé un couscous au restaurant « Le Soleil », il a tenu un point presse d’une quinzaine de minutes, sur le trottoir de la rue Villeroy, à Lyon 7e.
Place Djebraïl Bahadourian dans le quartier de la Guillotière à Lyon 7e. C’est le lieu choisi par Dominique de Villepin pour parler de son nouveau mouvement politique, République Solidaire qui se résume selon lui en « une parole libre, indépendante, qui peut s’exprimer ici à Lyon ». Le mouvement compterait plus de 200 adhérents dans le Rhône, dont une bonne partie issue de l’immigration. Pour Dominique de Villepin, il n’y a en effet pas de communautés, mais avant tout « des citoyens » dont chacun « doit retrouver sa dignité ». Il dit « assez » aux débats sur l’Islam, les Roms qui font partie intégrante de « la spécificité de la France » et considère qu’être Français, « c’est être à la hauteur d’aider celui d’à côté ».
« L’Histoire ne nous pardonnera pas de ne pas avoir soutenu ces peuples »
L’ancien Premier ministre embraye immédiatement sur la politique de la France vis-à-vis des pays arabes où le vent de révolte souffle de plus en plus fort. Il espère « qu’à l’espoir ne succèdera pas le désenchantement » et estime que la France et sa diplomatie font preuve de « beaucoup d’égoïsme, de peur et de frilosité. Il prédit : « l’Histoire ne nous pardonnera pas de ne pas avoir soutenu ces peuples » qui le méritent pourtant selon lui, né à Rabat au Maroc en 1953. « Ils sont non-violents et ils se sont levés à mains nues », rappelle-t-il.
Il lance une perche en direction du Président
Mais à quoi rime ce déplacement lyonnais in fine ? Une pré campagne en prévision de 2012 ? L’ancien Premier ministre s’essaye-t-il sur les terres centristes du sieur Mercier ? Le cliché lui, est bien là : toute la presse lyonnaise réunie pour un couscous à la Guillotière, alors qu’au même moment Nicolas Sarkozy et Marine le Pen diabolisent l’Islam. Dominique de Villepin parle lui d’une « politique du champ virtuel et des promesses non-tenues ». Son ambition ? « Réconcilier les Français », « offrir des résultats et d’autres alternatives » pour ne plus avoir « honte d’une France qui n’est pas capable de prendre des initiatives », au moment « où nous voyons le monde bouger autour de nous ». Il finit cependant par faire passer un message qui ne tombera certainement pas dans l’oreille d’un sourd : il dit ne « plus avoir de ressentiment envers Nicolas Sarkozy », le Président qu’il doit rencontrer ce jeudi. Un accord en vue ?
Source: Lyon Capitale
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De Lyon, Villepin donne une leçon de diplomatie à Sarkozy
Attendu à Lyon mardi sur les questions de politique de la Ville, Dominique de Villepi
n est longuement revenu sur la « frilosité » de la diplomatie française dans l’accompagnement des mouvements démocratiques qui touchent les pays du Maghreb. Il doit rencontrer Nicolas Sarkozy jeudi dans le cadre des entretiens que le chef de l’Etat mène avec tous les anciens premiers ministres pour le G 20.
Après un déjeuner de travail dans le quartier de Guillotière avec les associations, en compagnie du père Devert (Habitat & Humanisme) et d’Azouz Begag, transfuge lyonnais du nouveau mouvement villepiniste République Solidaire, Dominique de Villepin a joué face à la presse la partition diplomatique, celle qu’il maitrise le mieux. Au regard des évènements qui ont touché la Tunisie et l’Egypte, et qui touchent actuellement la Lybie, l’ancien Premier ministre en appelé à l’arbitrage du chef du gouvernement François Fillon pour que la France prenne sa pleine mesure « dans l’accompagnement de ces mouvements des peuples, non-violents, levés à mains nues. »
« Je vois avec inquiétude notre diplomatie s’effacer » a-t-il continuer, jugeant « inutile » toute « polémique » sur la question. Villepin retrouve même les grands accents qui furent les siens dans son discours de l’ONU sur l’Irak. « Ce qui se passe donne raison à la diplomatie gaulliste, telle qu’elle fût menée par Jacques Chirac, et nous avons toutes les raisons de parler fort », tranche Villepin, qui rappelle les bonnes relations entretenues avec les pays arabes du temps du prédécesseur de Nicolas Sarkozy. C’est en substance ce qu’il dira au Président qu’il doit rencontrer jeudi dans le cadre du G 20. « L’Histoire ne nous pardonnera pas de ne pas avoir appuyé les mouvements des peuples », prévient-il, balayant les rumeurs l’envoyant au quai d’Orsay et battant en brèche toute relation tendue avec Sarkozy.
Fini les crocs de bouchers ? « J’ai tourné la page et je n’ai aucune forme de ressentiment » confie-t-il, en lançant toutefois une pique à l’attention du Président : « l’enjeu est de savoir aussi si Sarkozy peut réconcilier les Français. » Un rappel à l’ordre de celui qui prétend pourtant n’avoir « aucune boutique à défendre. » « Je ferai des propositions avec la conviction qui est la mienne » termine-t-il. Une conviction qui pourrait l’emmener jusqu’aux Présidentielles de 2012.
Source: Lyon Mag
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Villepin dit n’avoir « aucun ressentiment » vis-à-vis de Sarkozy
Dominique de Villepin, qui doit déjeuner jeudi avec Nicolas Sarkozy, a assuré mardi n’avoir plus aucun ressentiment à l’égard d’un président qu’il a durement critiqué depuis son arrivée au pouvoir.
L’ancien Premier ministre, qui était en déplacement à Lyon, où il a notamment rencontré des jeunes des quartiers difficiles, a annoncé qu’il profiterait de cet entretien avec le chef de l’Etat pour lui parler en toute sincérité.
« La question de la réconciliation ne se pose pas, j’ai tourné la page il y a plusieurs mois, je n’ai aucune forme de ressentiment envers Nicolas Sarkozy », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « J’aurai la même franchise qu’avec Jacques Chirac, quand je lui disais des choses que les autres ne lui disaient pas. Je les dirai à Nicolas Sarkozy. »
Les deux hommes se sont durement affrontés, notamment lors du procès concernant l’implication présumée de Dominique de Villepin dans l’affaire des faux fichiers Clearstream qui visaient le président français.
Détaillant les sujets qu’il comptait aborder avec le chef de l’Etat, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a cité des sujets de politique intérieure et extérieure.
« L’enjeu est de savoir aujourd’hui si nous sommes capables, si le président de la République est capable de rassembler les Français, c’est ce qui me préoccupe », a-t-il déclaré.
« Il faut maintenant sortir de la politique des boucs émissaires », a-t-il dit en regrettant les débats autour de l’interdiction de la burqa et de l’identité nationale.
« Il faut plutôt rassembler les français à un moment où les difficultés économiques, financières et sociales sont importantes », a-t-il ajouté.
Dominique de Villepin a dit vouloir faire des propositions au sujet des événements qui secouent les pays arabes.
« La France a une vocation, elle a un message à faire passer dans cette région, il faut que la France soit capable de regarder vers l’avenir », a-t-il dit ». « Le premier devoir d’une diplomatie est de s’appuyer sur ces peuples qui sont non violents. Leur action mérite l’engagement de la France ».
Il a toutefois ajouté qu’il n’aspirait à « aucun portefeuille ministériel ».
« Je me sens bien comme ça », a-t-il expliqué. « Je peux apporter mon expérience, des propositions, ma parole est libre, indépendante. »
Source: Reuters
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Communiqué de Dominique de Villepin sur la situation en Lybie
« Je veux exprimer ma profonde inquiétude et mon indignation face aux événements qui se déroulent actuellement en Libye. Le régime libyen a transgressé toutes les limites du droit international et de l’humanité en faisant tirer à l’arme lourde sur sa population, notamment selon les informations disponibles à partir des avions de l’armée.
C’est la marque indélébile d’un régime assassin qui se met de lui-même au ban de la communauté internationale.
Nous devons dès lors, nous Européens, en tirer toutes les conséquences et toutes les options doivent être envisagées pour porter assistance à un peuple en danger.
Les avoirs à l’étranger des dirigeants et de leurs familles doivent être mis sous séquestre immédiatement.
La Cour Pénale Internationale doit être saisie de cas de crimes de masse potentiels.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU qui doit se réunir aujourd’hui doit examiner si sa responsabilité de protéger les populations civiles peut être engagée, selon les termes de la résolution de septembre 2009 et doit brandir la menace de sanctions économiques.
Les jours de ce régime sont comptés, car la tyrannie se voue d’elle-même à la destruction. Il s’agit aujourd’hui d’empêcher pragmatiquement que le bain de sang ne s’aggrave encore. »
Dominique de Villepin, Président de République Solidaire
Source: République Solidaire
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La partition compliquée de Villepin
L’ancien Premier ministre est en déplacement aujourd’hui à Lyon, avant de rencontrer après-demain Nicolas Sarkozy dans le cadre des entretiens présidentiels sur le G20.
Réussir à se faire entendre sans s’enfermer dans l’antisarkozysme. C’est le défi que s’évertue à relever Dominique de Villepin depuis le début de l’année. En déplacement aujourd’hui à Lyon sur les questions de la politique de la ville, l’ancien Premier ministre va distiller de nouvelles propositions, afin de se poser comme « une alternative pour 2012 » et de préparer la présentation de son programme fin mars-début avril. Après la phase de critiques virulentes contre le chef de l’Etat l’an dernier, le président de République solidaire s’exprime désormais plus « mezza voce ». Au risque de devenir inaudible.
« C’est délibéré, reconnaît François Goulard, député villepiniste du Morbihan. Il a décidé que, dorénavant, il tenterait de construire son image dans l’opinion à partir de propositions. Après, tout est question de dosage. » Et question dosage, sur l’attitude à adopter vis-à-vis des mouvements dans le monde arabe, l’ancien héraut du discours de l’ONU sur l’Irak hésite quelque peu. L’ancien Premier ministre critique « le manque de vision » et « le visage » de la politique étrangère française, dont « sont responsables le président de la République et le Premier ministre ». Mais il évit
e d’attaquer violemment Nicolas Sarkozy. Depuis quelques semaines, Dominique de Villepin navigue sans cesse entre cette nouvelle attitude « profil bas » et la tentation des coups d’éclat qui le cantonnent dans une posture antisarkozyste.
Ce nouveau positionnement a pour le moment surtout contribué à brouiller son image et n’a pas eu d’effet positif dans les sondages, l’ex-Premier ministre tombant dans une fourchette de 4 % à 6,5 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle (contre 6 à 8,5 % fin 2010). « Il y a une vraie question de stratégie. Il est difficile d’exister sans la critique, admet François Goulard. D’autant quecela renforce la thèse d’un rabibochage avec le président de la République. » Un vrai piège.
D’autant que Dominique de Villepin doit rencontrer jeudi le chef de l’Etat, dans le cadre de ses entretiens qu’il a avec tous les anciens premiers ministres dans le cadre du G20. « Lui permettre de rencontrer Dominique de Villepin, c’était le seul objectif de ces rencontres », admet un poids lourd de la majorité, qui veut voir dans le tête-à-tête d’après-demain « une amorce de réconciliation. »
« De l’enfumage ! » s’agace un autre député villepiniste, Jean-Pierre Grand. Les proches de l’ancien Premier ministre assurent qu’il a l’intention d’être candidat en 2012 -la collecte des 500 signatures est lancée -et que sa déclaration interviendra à partir de l’automne. (…)
Source: Les Echos (Isabelle Ficek)
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Dominique de Villepin à Lyon
Aujourd’hui, Dominique de Villepin, Président de République Solidaire, est en déplacement à Lyon. L’occasion de formuler de nouvelles propositions pour la France.
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, est en déplacement à Lyon, ce mardi. A cette occasion, le président du parti « République Solidaire » ira à la rencontre des jeunes.
Il se rendra en fin de matinée dans le quartier Guillotière, afin de s’entretenir des questions de politique de la Ville avec des représentants d’associations et des jeunes du quartier.
En début d’après-midi, il visitera le foyer de jeunes travailleurs Christophe Mérieux à Lyon 7e et conclura la journée par un débat avec 500 étudiants de l’EM Lyon (Ecully), sur le thème « La France face aux défis du monde ».
Source: Lyon Capitale