D. de Villepin : "Que voulons-nous? A quoi jouons-nous?"
envoyé par clubvillepin
« Que voulons nous? A quoi jouons nous? »: l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a poussé ce cri du coeur vendredi 18 février devant la presse étrangère qui l’interrogeait sur le débat lancé en France sur la laïcité et l’islam.
Dominique de Villepin s’est ainsi interrogé face à la presse étrangère qui le questionnait sur le débat sur la place des religions voulu par Nicolas Sarkozy: « Que voulons nous? A quoi jouons nous? Moi j’ai beaucoup de sympathie pour les apprentis sorciers mais je n’ai pas le sentiment dans un pays démocratique que cela puisse se faire sans conséquence », a-t-il averti.
« Nous avons eu le débat sur l’identité nationale, nous avons eu le débat sur la burqa, nous avons eu la question des Roms, et nous avons aujourd’hui au terme de tout cela un Front national à 20% » dans un récent sondage, a souligné l’ex-ministre de l’Intérieur, président de République solidaire.
« Donc j’en appelle solennellement à la responsabilité », a-t-il ajouté. « Nous avons la chance, je dirais même le privilège d’avoir une laïcité d’équilibre et nous pouvons (en) être fier », a poursuivi Dominique de Villepin.
« Il y a suffisamment de choses qui ne marchent pas »
Pour lui, « il y a suffisamment de choses qui ne marchent pas dans notre pays pour que nous n’ayons pas à revisiter ce qui marche. Il suffit de faire vivre (la laïcité) et de l’appliquer ». Et d’ajouter: « J’ai entendu le président de la République parler des imams, d’islam de France, des mosquées, de prières dans la rue… Les solutions sont là pas besoin de grand débat ».
Reconnaissant qu’il y a en France une pénurie de lieux de culte musulmans, il a ajouté: « Faisons en sorte d’en construire! ». Pour lui, la solution au problème de leur financement existe: c’est « la fondation pour les oeuvres musulmanes », qu’il avait créée place Beauvau pour collecter les fonds nécessaires. « Eh bien utilisons l’outil! ».
« Dans un pays qui souffre, nous n’avons pas à prendre (…) le risque de jouer des divisions, de jouer des peurs et des surenchères, sans quoi il ne faudra pas d’étonner du résultat », a-t-il conclu.
Source: Nouvelobs.com avec AFP
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Michèle Alliot-Marie: « La diplomatie c’est le visage qu’un pays veut se donner », selon Dominique de Villepin
Dominique de Villepin a refusé de commenter vendredi les appels à la démission visant la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, jugeant toutefois que « la diplomatie c’est le visage qu’un pays veut se donner », sous l’autorité des deux têtes de l’exécutif.
« La diplomatie, c’est le visage qu’un pays veut se donner et c’est la responsabilité du président de la République et du Premier ministre », a expliqué l’ex-chef de la diplomatie française, interrogé sur les difficultés de la ministre devant la presse étrangère.
L’ex-Premier ministre n’a nommé, à aucun moment, la ministre fragilisée par la polémique autour de son récent voyage privé en Tunisie, et a refusé de « rentrer dans des logiques de personnes », jugeant que « ce serait déplacé et surtout inutile ».
« Il appartient au premier chef » aux deux têtes de l’exécutif « de déterminer et de choisir le visage qu’ils veulent donner à la diplomatie française », a-t-il répété, sans autre commentaire.
Source: Agence France Presse
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Dominique de Villepin donne une leçon de diplomatie au gouvernement
En France, le gouvernement et sa diplomatie sont sous le feu croisé de l’opposition et de certains membres de son propre camp. A droite, Dominique de Villepin était l’invité ce vendredi matin 18 février du Centre d’accueil de la presse étrangère, à Paris. L’ancien ministre des Affaires étrangères a salué le courage des peuples arabes mais il n’a pas ménagé l’équipe de Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin commence sa subtile critique de la diplomatie française en évoquant les révolutions dans le monde arabe. La France doit être aux côtés de ces peuples et s’exprimer : « Comment ne saurions pas fiers de ce mot d’ordre des Gavroches arabes ‘Dégage’ dans cette langue française qui a porté à travers le monde, le rêve de Victor Hugo. »
L’ancien ministre des Affaires étrangères revient sur son combat contre l’administration Bush en 2003, et son non à la guerre en Irak. A l’époque, la France avait une voix propre. « Pour moi, la diplomatie c’est d’abord une prise de risque. La diplomatie doit avoir des dents, c’est-à-dire qu’elle doit dire la vérité. »
Une diplomatie avec des dents ? Est-ce le cas de Michèle Alliot-Marie attaquée par l’opposition et soutenue du bout des lèvres par la majorité ? Dominique de Villepin refuse de rentrer dans un débat de personne, mais pointe du doigt la responsabilité au sommet de l’Etat. « Moi je fais partie de ceux qui pense que les hommes politiques doivent être responsables. Le visage de la diplomatie française, il appartient au Premier ministre et au président de la République au premier chef de le choisir. »
La voix de la France est bien enrouée et si sur l’affaire Florence Cassez, Dominique de Villepin estime que les deux parties, la France et le Mexique, sont dans leurs rôles, « seule une grande diplomatie pourra régler cette affaire, selon lui. Et une diplomatie s’appuie toujours sur des principes », ajoute-t-il. Michèle Alliot-Marie appréciera.
Source: Radio France Internationale
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Dominique de Villepin: « Le cas de Florence Cassez peut seulement être résolu par la voie diplomatique »
L’ancien Premier ministre français a exprimé son mécontentement au sujet de la crise diplomatique entre le Mexique et la France.
Dominique de Villepin a estimé que le cas de Florence Cassez qui oppose le Mexique et la France peut seulement être résolu par la voie diplomatique.
« Seule une grande diplomatie pourra résoudre cette affaire », a affirmé, dans des déclarations à la presse, l’ancien chef de gouvernement de la France, entre 2005 et 2007, lors du dernier mandat de l’ex-président Jacques Chirac.
« La diplomatie, c’est le visage qu’un pays veut se donner. (…) Une diplomatie s’appuie des principes », a également ajouté l’ancien Ministre des Affaires étrangères de la France, entre 2002 et 2004.
Dominique de Villepin a évité d’intervenir dans la crise franco-mexicaine liée à la condamnation de Florence Cassez à 60 années de prison au Mexique et il s’est limité à indiquer que chaque pays joue son rôle.
Il a dit comprendre la position française dans l’affaire Cassez, mais a exprimé son mécontentement au sujet des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Source: Notimex (Mexique)
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Dominique de Villepin: « Les sanctions anti-iraniennes sont inefficaces »
Pour l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, les sanctions décidées par l’Occident, à l’encontre de l’Iran, sont loin d’avoir produit les effets escomptés.
« Ces sanctions ne pourront pas résoudre le problème, et la priorité devrait aller au dialogue », a estimé Dominique de Villepin, avant de conseiller aux pays occidentaux de réviser leur politique, à l’égard de l’Iran, et de penser à de nouvelles formules, pour débloquer la situation.
« L’Occident doit atteindre à un certain équilibre, dans son attitude envers l’Iran, un pays ancien et doté d’une vieille civilisation », a ajouté Villepin, qui se pose en véritable alternative au Président français Sarkozy, pour les présidentielles 2012.
Source: Alter Info
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Dominique de Villepin à El Watan: « L’Algérie est dans une situation singulière »
A la faveur d’une conférence de presse avant-hier, au Centre d’accueil de la presse étrangère sur l’actualité internationale, la diplomatie française, le rôle de la France et de l’Europe dans l’accompagnement de cette révolution
populaire pour la démocratie et le changement que le Monde arabe est en train de vivre, l’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin et président du mouvement « République solidaire », s’est exprimé à notre demande sur l’Algérie.
Vous avez dit récemment sur une radio française que la situation en Algérie n’est pas celle de la Tunisie, ni de l’Egypte. Voulez-vous être plus précis. Votre approche n’est-elle pas prudente et réservée ?
Elle est soucieuse d’apporter des réponses vis-à-vis des situations de chacun de ces pays. Cela doit être notre objectif. Il ne s’agit pas de mettre de l’huile sur le feu sur chaque situation. Bien sûr, les Algériens ont droit à plus de démocratie, bien sûr, l’intérêt de l’Algérie c’est de s’ouvrir davantage, mais il se trouve que l’Algérie est dans une situation singulière.
C’est un pays qui dispose de richesses exceptionnelles, d’une rente pétrolière et gazière. A partir de là, il faut trouver les bonnes réponses, les responsables algériens ont dans la main cette réponse. Je souhaite que cette réponse ne soit pas seulement la réponse autoritaire et de la répression. Nous avons le souvenir de ce qui s’est passé en Algérie à la fin des années 80, l’ouverture vers plus de liberté et de démocratie, puis ce choc qu’ont été ces dix années d’islamisme et de terrorisme.
En Algérie, personne ne veut revoir ce cycle de violence. Je crois qu’aujourd’hui, il y a une circonstance historique qui doit conduire les responsables en Algérie, à la fois à répondre à l’angoisse économique et sociale du peuple algérien et, une fois de plus les dirigeants de l’Algérie ont des marges de manœuvre que n’ont pas beaucoup d’autres de ces Etats. Il y a aussi une réponse politique, l’Etat d’urgence mérite sans doute d’être levé. Aux dirigeants algériens de voir les modalités de cette levée, le peuple algérien est un grand peuple et il participe, on le voit bien à cette aspiration à plus de liberté et à cet espoir qui s’ouvre aujourd’hui dans le monde arabe.
Et donc, on ne peut pas faire de l’Algérie un cas particulier et s’il est un cas particulier c’est parce qu’il a peut-être plus d’atouts que d’autres pour apporter les bonnes réponses. Et j’ai tendance à dire pour ce contexte (régional, ndlr) sans doute plus de devoirs que d’autres parce que je n’oublie pas que les pays du Maghreb font en tout et pour tout 1,5 % de leur commerce entre eux, c’est-à-dire rien du tout.
Imaginez que cette union du Maghreb puisse voir le jour, imaginez que dans cette logique de mouvement des peuples, les pays du Maghreb acceptent de commercer et de travailler ensemble, sachant qu’ils sont si complémentaires, la force du développement économique, la croissance supplémentaire qui pourrait en résulter. A mon avis l’ensemble des questions de cette région doivent être traitées ensemble : la question démocratique, la question religieuse, la question du Sahara occidental. Toutes ces questions devraient être sur la table pour apporter des solutions parce que c’est l’avenir même de ces peuples qui est aujourd’hui en cause.
Source: El Watan (propos recueillis par Nadjia Bouzeghrane)
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« L’impasse Cassez », dit Dominique de Villepin
L’ancien premier ministre français Dominique de Villepin s’est prononcé en faveur d’une Année du Mexique en France placée sous le signe de la fraternité.
Au cours d’une conférence de presse, le Président du mouvement République Solidaire a fait part en tant qu’ami du Mexique et de l’Amérique Latine de sa déception face à ce malaise sans issue.
Dominique de Villepin faisait allusion à la polémique autour du cas de Florence Cassez qui vient occulter les événements célébrant le Mexique, « une année durant laquelle nous devrions célébrer nos projets, nos relations bilatérales, notre culture », a t-il souligné.
L’ancien chef de gouvernement a ajouté que la France a le droit de défendre sa citoyenne et le Mexique, celui de préserver sa sécurité.
Il est nécessaire de passer outre cette tension entre les deux pays, « si nous parvenons à passer outre, il nous sera alors possible d’entamer un dialogue et d’arriver à des réponses dans le respect de tous », a t-il déclaré.
L’Année du Mexique en France répond à un accord passé en 2009 entre les deux gouvernements, un accord qui aspirait à consolider les liens de coopération et d’amitié qui unissent les deux pays.
Cependant, le cas de Florence Cassez est venu entacher ce programme de plus de 350 événements et a mis en danger les 50 millions d’euros d’investissements prévus afin de mener à bien ce projet.
Florence Cassez, 36 ans, a été arrêtée en décembre 2005 ainsi que son compagnon Israel Vallarta Cisneros. L’Agence Fédérale d’Investigation (AFI) l’accusait de faire partie de la bande connue sous le nom des Zodiaco, qui a séquestré trois personnes dans un ranch dans le Sud de la ville de Mexico. Des faits pour lesquels Florence Cassez a été condamnée à 60 ans de prison.
Le 10 février dernier, la cour pénale de Mexico a refusé sa demande d’annulation de sa condamnation pour séquestration.
Face à ce refus de la justice mexicaine, le Président français Nicolas Sarkozy a déclaré que les festivités autour de l’Année du Mexique en France seraient dédiées à Florence Cassez. Il a souligné que « la France ne peut accepter qu’une convention internationale ne soit respectée », faisant référence à la Convention de Strasbourg qui stipule que toute personne condamnée définitivement a le droit d’être rapatriée dans son pays d’origine afin d’y purger sa peine.
Source: Milenio Mexique
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L’ancien Premier ministre très critique envers le style de gouvernement de Sarkozy
L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a fait un pas de plus vers l’élection présidentielle de 2012 en critiquant très durement la façon de gouverner de l’actuel Président Nicolas Sarkozy.
De Villepin a jugé les débats sur l’identité nationale et sur les Roms comme étant de faux débats et a remis en question d’autres initiatives de politique intérieure de Sarkozy, selon nos correspondants à Paris vendredi.
« J’ai entendu le Président s’exprimer sur les imams, sur l’Islam en France, sur les mosquées, sur les prières de rue ; pourtant des solutions, nous en avons. Nous n’avons pas besoin d’ouvrir un nouveau débat sur la laïcité. Si nous manquons de mosquées en France alors construisons des mosquées, » a déclaré De Villepin.
L’ancien Premier ministre s’est exprimé de façon tout aussi directe sur l’incapacité de la France à formuler une position responsable sur les récents événements au Moyen-Orient.
« Je pense que ces événements sont le fruit d’une grande frustration et d’un profond sentiment d’injustice et si nous ne faisons rien, cette violence ira grandissante » a t-il ajouté.
Dominique De Villepin, qui a lancé de façon officieuse sa campagne présidentielle, a également salué les soulèvements populaires en Tunisie et en Egype et a rappelé que la France a le devoir de contribuer au développement de ces pays.
Certains observateurs politiques lui attribuent une meilleure stature d’homme d’Etat que Sarkozy.
Dans un récent sondage, 31% des sondés ont estimé que De Villepin est la meilleure personnalité pour représenter la droite en France.
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L’ancien Premier Ministre a créé un nouveau parti politique, République Solidaire, et devrait prendre des voix à Sarkozy et à la droite lors des élections présidentielles de l’année prochaine.
Source: Siasat Daily