L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin et son mouvement, République solidaire, ont condamné dimanche « l’acte odieux » de l’attentat contre une église copte d’Alexandrie (Egypte), dénonçant « les menaces qui pèsent au quotidien » sur les chrétiens d’Orient.
Dans un communiqué, Dominique de Villepin et RS « condamnent cet acte odieux qui constitue un déni de l’autre, de sa culture, de sa religion, de ses traditions et en appellent à la tolérance, au dialogue et au respect de la liberté de pensée de chacun ».
Dénonçant « les menaces qui pèsent au quotidien sur des communautés qui doivent pouvoir avoir la garantie de leur liberté d’expression et de culte », il estime que « des initiatives devraient être prises tant à l’échelle des Etats qu’au niveau régional et international pour encourager le dialogue, la lutte contre les discriminations et pour que le principe de la tolérance religieuse soit partout reconnu et défendu ».
Dans la nuit du Nouvel An, un attentat a fait 21 morts devant une église copte d’Alexandrie.
Source: AFP
Communiqué de République Solidaire sur l’attentat en Egypte
« Après les attentats qui viennent d’endeuiller la communauté chrétienne d’Egypte, Dominique de VILLEPIN et République Solidaire condamnent ces actes odieux qui constituent un déni de l’autre, de sa culture, de sa religion, de ses traditions et en appellent à la tolérance, au dialogue et au respect de la liberté de pensée de chacun.
République Solidaire dénonce les menaces qui pèsent au quotidien sur des communautés qui doivent pouvoir avoir la garantie de leur liberté d’expression et de culte.
Des initiatives devraient être prises tant à l’échelle des Etats qu’au niveau régional et international pour encourager le dialogue, la lutte contre les discriminations, et pour que le principe de la tolérance religieuse soit partout reconnu et défendu. »
Source: Republiquesolidaire.fr
Daniel Garrigue: « Les chrétiens n’ont pas de représentation »
« Il existe un fond de violence contre les chrétiens, un refus de la moindre tolérance. Ces attentats marquent la volonté de déstabiliser les communautés chrétiennes, mais également les États eux-mêmes en les obligeant à se positionner. Il faut une meilleure prise en compte et protection de ces communautés, et ouvrir un dialogue le plus large possible.
Dans beaucoup des États touchés comme l’Irak ou l’Égypte, les chrétiens n’ont pas de représentation, ce qui contribue à les marginaliser. Leur demander de rester est très difficile, mais s’en aller c’est faire le jeu de ceux qui les attaquent. En tout cas, on ne peut pas ne pas accueillir ceux qui se sentent les plus menacés. »
Source: La Croix