Le train ne passera pas deux fois
Discours de Jean-Pierre Grand devant le Conseil National de République Solidaire (samedi 4 décembre 2010)
« Moi qui suis un vieux militant, en un coup d’oeil, je vois que toute la France est représentée ici, de Strasbourg à Brest, de Lille à Perpignan et je sens, je ressens votre engagement pour République Solidaire, pour Dominique de Villepin, dans vos territoires.
Les uns et les autres avez accepté une mission. Vous l’avez acceptée sans vraiment connaître ce qu’allait être cette mission. Vous l’avez acceptée, parce que vous vouliez aider un homme à passer son message politique, et ça, naturellement, je vous en remercie du fond du coeur.
Je vous en remercie du fond du coeur parce que je suis certain qu’ensemble, nous allons fabriquer, mettre en marche une merveilleuse machine à gagner, à faire gagner, à faire progresser les idées qui sont les nôtres.
Alors, mes amis, les choses ne s’improvisent pas ! On ne s’improvise pas militant politique. On naît militant politique.
Je dois vous dire, à celles et à ceux qui ont accepté les responsabilités, il y a un travail à faire qui n’est pas un petit travail. C’est un grand travail. Ca va vous occuper. Ca va vous laisser un peu de temps de libre, je vous rassure. Alors qu’est-ce que vous allez faire?
Déjà, je vous demande, les uns et les autres, après cette réunion, après ce que vous avez déjà entendu et que vous allez entendre, je vous demande de vous rapprocher des autres formations politiques, de rencontrer les principaux responsables et d’avoir avec eux le dialogue de la courtoisie, le dialogue républicain. Je sais que chacune et chacun peut avoir, dans son département, sa propre histoire. Beaucoup d’ailleurs n’ont pas encore d’histoire politique, mais ils en auront une, j’en suis certain.
Donc montrez le visage qui est le nôtre, c’est-à-dire le visage d’authentiques républicains qui pensent d’abord au pays, qui sont porteurs d’idées et qui ne sont pas dégoulinants d’ambitions. Si vous savez porter ce message, eh bien mes amis, vous verrez que les choses avanceront d’elles-mêmes.
Allez à la rencontre des professionnels, allez à la rencontre des associations, de toutes les associations ! Participez dans cette période de Noël à un certain nombre de missions humanitaires ! Ayez le contact comme si vous étiez conseiller municipal de votre village pour ceux qui ne le sont pas encore !
Alors moi, je vous le dis: République Solidaire dans vos départements sera ce que vous en ferez. Et moi, j’ai confiance, parce que la plupart d’entre vous, vous avez été nommés par Brigitte Girardin parce qu’on a senti que vous correspondiez à ce que nous souhaitions, c’est-à-dire des femmes et des hommes qui représentent cette majorité silencieuse qui aujourd’hui souhaite s’exprimer dans le pays et qui souhaite agir pour qu’une alternative soit possible.
Alors moi, je ne vais pas aller beaucoup plus loin. Je vais simplement dire à ceux qui sont nos élus locaux, et je le redis, ils sont très nombreux aujourd’hui ici, et ça, c’est un phénomène politique que la presse a le devoir de connaître, je tiens à vous dire une chose: « Aidez les responsables et co-responsables, guidez-les, introduisez-les dans vos communes ».
Chaque responsable doit avoir à coeur d’essayer de mettre, par canton et par commune si possible, un responsable ou un correspondant.
Nous allons débuter des initiatives originales. Je vois en face de moi Florence Villedey, responsable du 92. C’est pas le département le plus simple de France. C’est pour ça qu’on a choisi une femme, extrêmement motivée, totalement détachée des contingences politiques et qui naturellement ne traîne pas derrière elle un passé politique dévastateur. Non, c’est quelqu’un de nouveau, tel que nous voulons présenter notre image. Eh bien, Florence dans son département et moi dans le mien, nous allons lancer une école du militantisme. Nous allons prendre du temps, hein, c’est-à-dire que expérimentalement, on va préparer (c’est sa profession d’ailleurs, elle est formatrice, elle est professeur d’université, donc elle sait faire tout ça) et donc nous allons, voilà, nous allons faire ce qu’il faut faire pour effectivement apporter une certaine formation, un certain éclairage à ceux qui nous rejoignent et qui veulent agir.
Il faut aller au contact des jeunes. On a besoin des jeunes ! Et ne vous y trompez pas: les jeunes, ce ne sont pas que des distributeurs de tracts ! Les jeunes, c’est une formidable force qui est totalement immergée dans nos universités, dans le travail. Moi, je sais que les grands mouvements politiques sont toujours nés d’une force de la jeunesse. Moi je me souviens: l’UJP, l’Union des Jeunes pour le Progrès, hein, Ca vous parle l’UJP? Ca parle à nos amis de Strasbourg. Je me souviens de ce weekend de Strabourg, hein. Eh bien à ce moment-là, c’était quelque chose d’assez extraordinaire.
Et Brigitte, Brigitte, j’aimerais si tu en es d’accord, si toi aussi bien naturellement tu en es d’accord, j’aimerais que notre prochaine grande et belle réunion, ça soit une réunion de jeunes. C’est-à-dire qu’on montre que Dominique de Villepin, qui est le plus jeune d’entre nous, rassemble la jeunesse de France.
2012, ça sera un projet de société: ne vous y trompez pas ! Vous croyez que les Français vont croire en 2012 au chapelet, hein, de promesses, hein, assises et présentées à partir de slogans plus ou moins fumeux? Mais bien sûr que non ! Ils voudront, ils exigeront de la classe politique et des futurs candidats un chemin, un chemin pour l’avenir ! Et naturellement quand on parle avenir, on parle jeunesse !
Alors, mes amis, je vais respecter le temps de parole qui m’est imparti. Mais je vous dis que chacune et chacun d’entre vous, dans son territoire qui est son département, qui est son canton, qui est sa commune, doit s’employer à aller convaincre, à aller évangéliser pour expliquer quelle est notre mission, quel est le but de Dominique de Villepin, quelle est sa parole.
Il faut rappeler aussi (Internet est là pour ça), il faut rappeler aussi toute notre histoire qui est à la fois courte et dense. Elle est courte, parce que c’est vrai que République Solidaire n’a que six mois. Et en six mois, rassembler dans cette salle tous les départements de France, c’est un exploit, Brigitte, et naturellement on t’en félicite !
Mais c’est aussi une histoire du discours. Pour convaincre, diffusez le discours de Dominique de Villepin, les discours de Dominique de Villepin. Vous verrez qu’il parle davantage de la France et des Français, hein, que ce qu’on dit dans la presse. Les journalistes, c’est naturel qu’ils aient un éclairage qui est le leur. Mais nous, notre boulot, c’est de diffuser très largement et au plus fin, le discours de Dominique de Villepin. Et vous verrez, j’en suis certain, que les adhésions viendront.
Le but, et ce sera ma conclusion, mes chers amis, c’est que la prochaine fois qu’on se retrouvera, nous soyons plus de 10.000, et ça, ça ne s’improvise pas ! C’est votre responsabilité ! C’est chacune et chacun dans le plus petit département de France qui mobilisera et qui fera adhérer ! Nous avons besoin d’adhésions ! 20.000 amis aujourd’hui qui sont à nos côtés, en six mois, c’est énorme, mais le challenge, le défi est infiniment plus important. Et donc, chacune et chacun d’entre vous, quand vous allez quitter tout à l’heure cette salle, ce Palais des Congrès de Paris, eh bien vous êtes en mission, en mission pour aller dans vos départements passer le message que tout à l’heure, Dominique va vous délivrer.
Moi, je crois en lui. Pourquoi je me suis engagé derrière lui? Pourquoi vous vous êtes engagés derrière lui? C’est parce que nous croyons en cet homme.
Moi, vous savez, j’ai servi C
haban. Et j’étais gaulliste, bien sûr. Mais pourquoi je les ai servis? Parce que j’y croyais ! Et j’avais raison d’y croire ! Leur parole était magnifique, leur vision était extraordinaire ! Ces hommes rassemblaient. Eh bien, je vous le dis, Dominique de Villepin, c’est un rassembleur !
Naturellement quand dans un pays comme la France, aujourd’hui, on a une personnalité de cette dimension, un Homme d’Etat de cette dimension qui a la capacité de rassembler sur un projet de société, mes amis: le train ne passera pas deux fois ! »
Sources: République Solidaire et L’Hérault Républicain