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Premier Conseil National de République Solidaire, Porte Maillot à Paris

Photos d’agences

Dominique de Villepin a réuni le premier Conseil national de République Solidaire, ce samedi 4 décembre à la Porte Maillot à Paris.

Dominique de Villepin fixe le cap pour 2012

République solidaire, le mouvement de Dominique de Villepin, a réuni samedi 4 décembre son Conseil national à Paris. Une motion « pour la vérité et l’espoir », qui jette les bases d’un projet politique, a été adoptée à l’unanimité par les quelque huit cents cadres présents. Mais surtout Dominique de Villepin a appelé ses troupes à préparer le combat pour 2012.

Ira, ira pas à la présidentielle de 2012 ? Dominique de Villepin n’a pas fait de déclaration de candidature mais a choisi ses mots pour que tout le monde y pense : « Nous serons aux avant-postes du combat de 2012. Engageons la bataille du nombre, engageons enfin aujourd’hui la bataille du projet ».

L’objectif est clair à défaut d’être avoué mais la méthode change un peu. En trois quarts d’heure de discours, Dominique de Villepin n’a pas prononcé une fois le nom de Nicolas Sarkozy. Même si parfois ça le démangeait : « L’autorité de l’Etat, elle se joue par l’exemple donné au sommet, l’exigence de responsabilités et d’équilibre des institutions ».

Pas d’attaque directe virulente contre le chef de l’Etat mais une tentative pour décliner les axes d’un projet basé sur l’indépendance et la solidarité, et une volonté affichée de se différencier : « La gauche a raison de dire que nous souffrons d’un lien social qui se défait, mais elle a tort de croire qu’il suffit de dépenser plus pour que tout aille mieux. La droite a raison de dire que nous avons besoin de libérer des énergies et des initiatives, mais elle a tort quand elle accepte que la liberté soit le droit du plus fort d’écraser le plus faible ».

Dominique de Villepin veut offrir une alternative crédible, ni à droite ni à gauche. Cela ressemble étrangement à du François Bayrou.

Source: RFI

Villepin : comme un air de programme de candidat pour 2012

Promettant que son mouvement sera « aux avant-postes du combat de 2012″, Dominique de Villepin a esquissé samedi devant ses militants un début de programme, sans toutefois évoquer directement une candidature.

Dominique de Villepin a appelé samedi les militants de son mouvement à lancer « la bataille du projet » pour rendre son « indépendance » à la France en promettant qu’il serait « aux avant-postes du combat de 2012″, l’année des élections présidentielle et législatives. L’ex-Premier ministre de Jacques Chirac a plaidé pour un « sursaut » en disant souhaiter réconcilier les Français entre eux et avec le monde. Sans évoquer directement une candidature possible à l’Elysée dans 18 mois, il a esquissé un début de programme en disant souhaiter entre autres imposer l’emploi de jeunes aux entreprises, renforcer l’indépendance des pouvoirs et inscrire l’équilibre budgétaire dans la Constitution.

« Nous serons aux avant-postes du combat de 2012″, a-t-il promis dans un discours en clôture du conseil national de République solidaire, le mouvement qu’il a lancé il y a un peu moins de six mois. République solidaire revendique un peu plus de 20.000 militants. « Il y a une dépression française », a constaté Dominique de Villepin en déplorant successivement que « la France souffre », que « la France a peur », que « la France est fatiguée » et que « la France, enfin, se referme sur elle-même ».

L’ancien ministre des Affaires étrangères a explicitement critiqué la politique menée par Nicolas Sarkozy. « Quand nous nous alignons économiquement avec l’Allemagne, militairement avec la Grande-Bretagne et stratégiquement avec les Etats-Unis, qu’en est-il de notre indépendance ? », a-t-il dit. Il a plaidé pour « une défense indépendante à l’heure où l’Otan veut tous nous mettre sous le même parapluie nucléaire, avec les Etats-Unis conservant la main sur les leviers ». Dénonçant les banques qui spéculent contre les Etats après avoir été sauvés par l’argent public, il a déploré la situation actuelle de l’Union européenne et de la zone euro. « L’euro était notre bouée. L’euro ne doit pas devenir notre boulet », a-t-il résumé. « L’euro trop fort – nous le vivons au quotidien dans notre pays – ce sont des usines qui ferment, ce sont des emplois qui partent. » Il a plaidé pour la formation d’ »un groupe d’Etats refondateurs capables de remettre en mouvement aujourd’hui une Europe inerte et qui a besoin d’un nouveau cap ».

« L’indépendance des pouvoirs et des contre-pouvoirs »

Sur le plan intérieur, il a appelé ses militants à soutenir « l’indépendance des pouvoirs, mais également des contre-pouvoirs », à commencer par la justice et les médias. L’ex-secrétaire général de l’Elysée doit être jugé en mai prochain en appel dans l’affaire des faux listings Clearstream et il a été interrogé récemment par le juge Van Ruymbeke dans le dossier de l’attentat anti-français de Karachi. Il a défendu une politique de réindustrialisation et d’innovation, condition nécessaire selon lui pour permettre à l’économie française « de maintenir sa diversité et sa spécificité », en s’appuyant notamment sur les PME. « Où sera notre indépendance économique si nous devenons demain le musée du monde, un réservoir de services haut de gamme pour touristes mondiaux ? », s’est-il interrogé.

Dans un registre plus social, il a défendu l’idée d’un prêt à taux zéro permettant aux jeunes de financer leurs études et remboursable sur les revenus futurs, celle d’une voiture à bas prix pour les plus bas revenus, ou encore l’ouverture du crédit impôt recherche à l’innovation sociale. Présentant République solidaire comme un mouvement « au-dessus des partis », il a assuré refuser « de faire le jeu des catégories, des clans des clientèles et des communautés. » « La gauche a raison de dire que nous souffrons d’un lien social qui se défait mais elle a tort de croire qu’il suffit de dépenser plus pour que tout aille mieux », a-t-il expliqué. « La droite a raison de dire que nous avons besoin de libérer des énergies et des initiatives mais elle a tort quand elle accepte que la liberté soit le droit du plus fort d’écraser le plus faible. » Plusieurs sondages d’opinion publiées ces dernières semaines ont crédité Dominique de Villepin de 5% à 7% d’intentions de vote dans l’hypothèse d’une candidature au premier tour de la présidentielle.

Source: TF1 – LCI

Villepin met de côté l’antisarkozysme pour défendre son projet politique

L’ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, a tracé samedi à Paris les grandes lignes de son projet politique en faisant un nouveau pas vers sa candidature en 2012, mais en se gardant cette fois de porter la moindre attaque contre son rival, Nicolas Sarkozy.

« Nous voulons incarner une alternative crédible », a répété à deux reprises le président de République solidaire (RS) lors du discours de clôture du premier Conseil national de son parti, auquel assistaient quelque 800 cadres du mouvement.

M. de Villepin a notamment expliqué vouloir bâtir son projet pour redresser la France autour du thème de « l’indépendance », défini comme un « équilibre entre responsabilité et solidarité ». Une motion résumant ses orientations politiques a été votée à l’unanimité.

Et pour ceux qui, dans la salle, n’auraient pas compris le message, il a lancé en fin d’intervention : « Je vous le dis, nous serons aux avant-postes du combat de 2012″, déclenchant l’acclamation des militants.

Une déclaration de candidature à la présidentielle ? Quelques instants plus tard, M. de Villepin décrypte devant la presse la portée de l’annonce.

« Nous serons aux avant-postes parce que nous représentons une force politique nouvelle, pleine d’enthousiasme, et que nous rassemblons, au-delà des partis, beaucoup de Français qui veulent compter, être entendus », dit-il.

« C’est pour nous une opportunité, une chance et un devoir que d’ê
tre présents et d’affirmer que l’alternative que nous voulons proposer – la justice sociale, l’autorité de l’Etat, l’équilibre des institutions, l’indépendance nationale -, nous comptons (le) faire valoir à travers les échéances successives », a-t-il ajouté.

Mais quid de sa candidature ? Il élude. « Nous aurons l’occasion d’en reparler, vous connaissez ma détermination. C’est un combat au service des Français et c’est donc à partir de ce que je crois être l’intérêt général que je prendrai mes décisions ».

La secrétaire générale du parti, Brigitte Girardin, s’amuse : « si vous croyez qu’on fait tout cela pour rien… »

Mais, la nouveauté du discours de M. de Villepin était ailleurs. Dans l’absence remarquée de son rival politique, Nicolas Sarkozy. Pas cité une seule fois, pas même une allusion. Ceci, un mois à peine après avoir qualifié le chef de l’Etat d’ »un des problèmes de la France ».

Plusieurs voix au sein de son parti avaient appelé l’ex-Premier ministre à sortir de l’anti-sarkozysme pour ouvrir une phase de « responsabilité » afin de représenter une alternative crédible en 2012.

Vendredi, le secrétaire d’Etat Georges Tron, ex-villepiniste, l’a exhorté à s’exprimer de façon « mesurée, maîtrisée ».

« Villepin a capitalisé sur le rejet de Sarkozy mais cela l’a privé de soutiens à droite », analyse le politologue Frédéric Dabi (Ifop).

« Nous sommes dans un temps nouveau », a justifié devant la presse M. de Villepin. « Il y a quelques semaines, il fallait tout faire pour que le gouvernement puisse corriger le cap. Mais le président de la République a choisi de reconduire le Premier ministre et la politique qu’il a menée ».

« Je tire les conséquences de cette nouvelle situation et je veux me concentrer sur ce qu’il y a de plus utile pour les Français : le projet, la vision et l’organisation de notre mouvement », a-t-il ajouté.

Appelant les militants de son parti à « l’endurance », il a raillé « ces girouettes qui n’ont jamais tourné aussi vite », en référence à l’entrée au gouvernement de l’ancienne porte-parole de son parti, Marie-Anne Montchamp.

« Pardonnons-leur, c’est à cause du vent », a-t-il ironisé.

Source: Agence France Presse

Villepin veut réveiller une France «fatiguée»

Dominique de Villepin a appelé samedi les militants de son mouvement à lancer «la bataille du projet» pour rendre son «indépendance» à la France en promettant qu’il serait «aux avant-postes du combat de 2012», l’année des élections présidentielle et législatives.

L’ex-Premier ministre de Jacques Chirac a plaidé pour un «sursaut» en disant souhaiter réconcilier les Français entre eux et avec le monde.

«Nous serons aux avant-postes du combat de 2012»

Sans évoquer directement une candidature possible à l’Elysée dans 18 mois, il a esquissé un début de programme en disant souhaiter entre autres imposer l’emploi de jeunes aux entreprises, renforcer l’indépendance des pouvoirs et inscrire l’équilibre budgétaire dans la Constitution.

«Nous serons aux avant-postes du combat de 2012», a-t-il promis dans un discours en clôture du conseil national de République solidaire, le mouvement qu’il a lancé il y a un peu moins de six mois.

«La France a peur»

«Il y a une dépression française», a constaté Dominique de Villepin en déplorant successivement que «la France souffre», que «la France a peur», que «la France est fatiguée» et que «la France, enfin, se referme sur elle-même».

Source: 20 Minutes

Dominique de Villepin rameute ses troupes

Six mois plus tard, où en est Dominique de Villepin ? Est-il une alternative crédible à Nicolas Sarkozy comme il aime à se présenter ? Ou est-il perdu au sein d’un Centre français où s’accumulent les personnalités attirées par les dorures de l’Élysée ? Le principal intéressé penchera évidemment pour a première option, tout comme ses partisans, réunis samedi à Paris. République Solidaire, le mouvement lancé en juin dernier par l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, tenait son premier conseil national.

On peut d’ores-et-déjà dire que le discours de Dominique de Villepin n’a pas bougé d’un iota. L’ancien Premier ministre se revendique toujours comme l’héritier du gaullisme. D’ailleurs, République Solidaire avait officiellement été lancé le 19 juin, au lendemain de l’anniversaire de l’appel du général de Gaulle. Samedi, en clôture du conseil national de son parti, il a poursuivit dans cette veine, appelant à « l’indépendance et à la solidarité ».

« Une alternative crédible »

Mais Dominique de Villepin n’est pas que l’héritier d’une idée dont beaucoup d’hommes politiques prétendent également être les représentants. L’ancien Premier ministre est aussi le « meilleur ennemi » de Nicolas Sarkozy et il entend bien conservé ce titre, au moins jusqu’en 2012.

Devant ses militants, Villepin donc a donc distillé plusieurs piques à l’adresse du chef de l’État. Évoquant une « dépression française », une grande « inquiétude », l’ancien Premier ministre a dressé le constat d’une « France fatiguée » avant de se présenter comme « une alternative crédible » dont le programme propose de bâtir une France « plus juste, plus humaine et plus moderne ». Les applaudissements sont venus conclure le discours de celui qui, le matin en se rasant, s’imagine déjà comme le troisième homme de 2012.

Source: France Soir

Villepin prône « l’indépendance »

Lors du premier conseil national de son parti, République Solidaire, Dominique de Villepin a levé le voile samedi sur sa motion politique, ébauche au projet présidentiel de 2012. Après un constat assez amer de la situation actuelle, l’ancien Premier ministre a appelé à « l’indépendance et à la solidarité ». « On ne gouverne un peuple libre que par la liberté », a clamé Dominique de Villepin. Tout en appelant ses militants à se regrouper dans cette « alternative crédible », « combat de l’intérêt général ».

« Nous serons aux avant-postes du combat de 2012″. Dominique de Villepin l’a assuré lors du premier conseil national de son parti, République solidaire, qui s’est tenu samedi à Paris. Devant ses militants, l’ancien Premier ministre a exhorté à « engager la bataille du nombre (…), de l’enthousiasme (…) et du projet », tout en reconnaissant qu’il faudra pour cela « de l’énergie » et « de l’endurance ». Mais « l’enjeu en vaut la peine », a assuré Dominique de Villepin, ovationné par ses supporters. Créé le 18 juin dernier, République solidaire compte 21.969 adhérents et sympathisants, selon les chiffres de Brigitte Girardin, secrétaire générale du mouvement.

Estimant que la France avait « besoin de propositions et de visions pour l’avenir », Dominique de Villepin n’a pas hésité à prôner une politique anti-sarkozyste. Sans citer nommément le président français, il a dressé un portrait sombre de la situation actuelle, appelant à « regarder notre pays en face ». A plusieurs reprises, tout au long de son discours, l’ancien Premier ministre a estimé qu’il fallait désormais « être lucides ». « Il y a une dépression française », a-t-il assuré, avant d’ajouter que la France « se referme sur elle-même » et que la société « étouffe dans un carcan ». Un mouvement « libre et indépendant »

Pour combattre ces maux, le chef de file de République solidaire croit savoir que « le sursaut ne peut venir que des Français eux-mêmes ». De son côté, il prône « l’indépendance » – fil rouge de son discours – et la « solidarité », véritables maîtres-mots d’un mouvement qu’il veut « libre et indépendant ». « Il n’y a pas de citoyen libre dans une nation soumise », a précisé Dominique de Villepin, qui appelle la France à faire sa « révolu
tion », celle « de l’émancipation face au pouvoir ». « Se libérer de toutes les dépendances, c’est la condition pour choisir sa vie et aller vers les autres », a-t-il assuré.

Pour montrer l’indépendance de son mouvement, Dominique de Villepin n’a pas hésité à se placer au centre, tout du moins entre la droite et la gauche, à qui il accorde du crédit tout en estimant qu’elles ont tort. La gauche d’abord, qui a raison de dire que « nous souffrons d’un lien social qui se défait », mais se trompe en croyant qu’il « suffit de dépenser plus pour que tout aille mieux ». La droite ensuite, avec une critique amère: elle « a raison de dire que nous avons besoin de libérer les énergies et les initiatives, mais elle a tort quand elle accepte que la liberté soit le droit du plus fort d’écraser le plus faible ».

Dominique de Villepin n’a pas non plus hésité à s’en prendre aux « girouettes qui n’ont jamais tourné aussi vite », allusion implicite à Marie-Anne Montchamp, ancienne porte-parole de République solidaire, qui a récemment rejoint le gouvernement Fillon III en tant que secrétaire d’Etat aux Solidarités et à la Cohésion sociale. Malgré cela, et face au « sang-froid » dont il va falloir faire preuve d’ici 2012, l’ancien Premier ministre l’assure: samedi, « c’est un espoir qui se lève », où les militants seront « sans cesse plus nombreux à entrer sur ce chemin de l’indépendance et de la solidarité ».

Source: Journal du Dimanche

Villepin et ses 21.969 militants

C’est mécanique. A chaque nouveau coup de griffe de Dominique de Villepin contre Nicolas Sarkozy, République solidaire (RS), le mouvement de l’ancien Premier ministre, enregistre des pics d’adhésion. « Mais notre ligne n’est pas l’anti-sarkozysme, tient à préciser Brigitte Girardin, ancienne ministre de la Coopération de Jacques Chirac et secrétaire générale de RS. Nous voulons d’abord proposer une alternative. » Six mois après sa création, République solidaire, qui tient samedi son premier conseil national, peine pourtant à dépasser l’antagonisme entre l’ancien Premier ministre et l’actuel président de la république, ravivé ces dernières semaines par l’affaire Karachi.

Le député (ex-UMP) Daniel Garrigue, porte-parole du mouvement, admet cette difficulté. « Il est vrai que, jusqu’à présent, la personnalité de Dominique de Villepin a dominé République solidaire, mais nous entrons, justement à l’occasion de ce conseil national, dans une phase où nous nous affirmons sur le plan de l’organisation. » Selon les chiffres de Brigitte Girardin, RS compte aujourd’hui 21.969 adhérents et sympathisants. RS achève son maillage territorial, avec, à terme, quatre cadres par département et vient d’embaucher sa première permanente (une secrétaire).

7% d’intentions de vote dans les sondages

Reste maintenant à se faire entendre. Samedi, le conseil national doit adopter une motion politique, première ébauche du projet pour la présidentielle qui sera dévoilé au printemps. Au cœur du texte, « la notion d’indépendance dans une acception très large, décrit le député François Goulard, depuis la situation individuelle jusqu’à celle du pays ». Selon Daniel Garrigue, le bénéfice du villepinisme se lit déjà à l’Assemblée. Certes, ils ont échoué à constituer un groupe mais les sept derniers députés RS, tous UMP sauf lui, se concertent avant chaque vote important, s’abstenant, par exemple, il y a dix jours, de voter la confiance à François Fillon. Sauf que certaines défections brouillent considérablement le message. Les villepinistes le savent bien, qui n’adressent plus, pour la plupart d’entre eux, la parole à Marie-Anne Montchamp, nouvelle secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité.

Jean-François Copé, le nouveau patron de l’UMP, a tenté, lui, le débauchage par le haut, en annonçant qu’il avait demandé un rendez-vous à son ancien Premier ministre, qui a renouvelé son adhésion au parti majoritaire cet été. Côté Villepin, on démine déjà en rappelant que les deux hommes se voient très régulièrement. « Cette rencontre n’aura aucune couleur politique. Sauf à constater que l’UMP se détache de la ligne sarkozyste », souligne Goulard. Avec environ 7% d’intentions de vote dans les sondages de ces derniers mois, Villepin peut juste, pour le moment, espérer nuire à Sarkozy. Montchamp a alors beau jeu de lancer: « L’idée que l’homme du discours à l’ONU puisse être sur une candidature de témoignage me révulse. »

Source: Journal du Dimanche

Villepin réunit ses troupes et pas pour « taquiner le goujon »

Dominique de Villepin sera-t-il candidat à l’élection présidentielle ? « Je serai partie prenante », a-t-il déjà répondu, « je ne fais pas que taquiner le goujon. je serai au cœur de la campagne ».

Autant dire oui. Il s’en donne en tout cas les moyens avec « République solidaire », parti créé en juin, qui réunit aujourd’hui son premier Conseil national. Il annonce 10 000 membres sur son réseau social villepincom.fr, et même « une force militante de près de 30 000 personnes » en ajoutant les amis de Facebook et les suiveurs de Twitter… C’est évidemment très peu comparé aux grosses machines de l’UMP et du PS, mais cela constitue une base de départ.

Un homme, un parti – et quel programme ? On pourrait, avec un brin de méchanceté, le résumer en quelques mots : pour de Gaulle, contre Sarkozy. Le Général, cité à chaque page de ses ouvrages ou presque, avec l’emphase afférente. Et le Président, moins rarement cité, avec une haine récurrente. Ainsi dans son dernier livre, « L’esprit de cour » (Perrin), où l’on peut lire : « Il s’est forgé une vision de la France qui lui ressemble, c’est-à-dire individualiste, avide de réussite sociale et personnelle, obsédée par les biens matériels et indifférente à l’histoire ».

Mais encore ? Toute la difficulté de l’ancien Premier ministre est qu’il se situe à la fois dans et hors la majorité. D’autant plus violent contre son chef (« Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France »), que ses troupes votent pour lui à l’assemblée : François Goulard et Marie-Anne Montchamp ont approuvé la réforme des retraites, dont l’ancien Premier ministre avait dit pis que pendre sur le fond et la forme.

Sans doute lassées de ce grand écart, ses troupes e quittent. La même Marie-Anne Montchamp est depuis quinze jours secrétaire d’Etat à la Solidarité et la Cohésion sociale dans le nouveau gouvernement de François Fillon. Elle y côtoie Georges Tron et Bruno Le Maire, deux autres « prises » villepinistes de Nicolas Sarkozy.

Sur son destin présidentiel pèse enfin une hypothèque judiciaire. Ou plutôt deux : l’affaire Karachi, qui l’a conduit mardi encore devant le juge, après ses déclarations sur les « commissions » qu’aurait perçues l’équipe de campagne d’Edouard Balladur en 1995 ; et l’affaire Clearstream, qui sera rejugée à partir du 2 mai – juste un an avant l’élection présidentielle. Dans les deux cas, l’on trouve d’un côté Dominique de Villepin, de l’autre Nicolas Sarkozy. Le duel continue.

Source: Le Progrès

Villepin réunit ses troupes à Paris en vue de 2012

Six mois après le lancement de « République solidaire », Dominique de Villepin, à la peine dans les sondages et lâché par certains de ses amis, tente samedi de mobiliser ses troupes à l’occasion du premier conseil national de son parti, dans la perspective de 2012.

Le 19 juin, l’ancien Premier ministre lançait sa propre formation devant plusieurs milliers de sympathisants et des journalistes du monde entier en proposant d’offrir « aux orphelins de la Républiques », une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy. >

Samedi, Dominique de Villepin réunira pour un premier conseil national à huis clos quelque 800 cadres, dont 300 délégués départementaux du mouvement, auxquels il proposera une motion « pour la vérité et pour l’espoir » définissant la ligne politique du parti jusqu’à la présidentielle de 2012.

« L’ex-Premier ministre prononcera ensuite un discours public où il fixera le cap, donnera sa vision de l’avenir », précise la secrétaire général de RS, Brigitte Girardin.

Après six mois d’existence, le parti revendique plus de 22.000 adhérents et sympathisants. Mais il a également connu des défections dont celle de son ancienne porte-parole Anne-Marie Montchamp, entrée lors du dernier remaniement au gouvernement, où elle a rejoint Georges Tron et Bruno Le Maire. « L’effet négatif du départ de Montchamp est nul », tranche aujourd’hui Mme Girardin. « Ce débauchage a créé un mouvement de solidarité autour de Villepin. C’est une reconnaissance de notre importance », dit-elle.

Outre les « débauchages », le parti souffre de n’avoir pas réussi à réunir un nombre suffisant de députés pour créer, comme il l’espérait, un groupe autonome à l’Assemblée nationale. Plusieurs voix se sont par ailleurs élevées dans ses rangs pour demander à M. de Villepin à sortir de l’antisarkozysme, d’ouvrir une phase de « responsabilité » afin de représenter une alternative crédible en 2012.

« Il est certain que ce n’est pas facile de lancer un parti quand on n’a pas de moyens », admet le député François Goulard. « Mais l’essentiel, c’est que l’on ait une ligne claire qui sera confirmée samedi et qui nous mènera jusqu’en 2012″, ajoute l’élu du Morbihan, pour qui le temps est maintenant venu pour Villepin d’ »être plus dans la proposition ».

L’ex-Premier ministre est pour l’instant crédité de 5% à 8% d’intentions de vote pour la présidentielle.

« S’il n’a pas percé, comme il l’aurait voulu, son score n’est pas négligeable pour quelqu’un qui ne s’est jamais confronté au suffrage universel et n’a pas de structure politique forte », analyse Frédéric Dabi (Ifop) en soulignant que ces électeurs se partagent entre la gauche et la droite.

Selon le politologue, Dominique de Villepin « capitalise sur le rejet de Sarkozy, ce qui le prive de soutiens à droite ». « La question est maintenant de savoir s’il peut fédérer autour d’un projet, créer de l’adhésion », dit-il.

L’ancien hôte de Matignon a multiplié ces derniers mois les critiques contre le chef de l’Etat, en l’accusant dans un livre d’avoir « dévalorisé la fonction présidentielle » ou en voyant en lui « l’un des problèmes de la France ».

Son témoignage dans l’affaire de Karachi, où le nom du chef de l’Etat est cité, lui a également donné l’opportunité d’une revanche médiatique sur l’affaire Clearstream, passant du rôle d’accusé à celui de d’accusateur.

« Depuis le début, on critique la politique de Sarkozy, pas la personne et on le fait pour mieux proposer », argue Mme Girardin qui estime que l’agressivité vient des rangs de l’UMP.

« Que je sache, dit-elle, M. de Villepin n’a jamais traité quelqu’un de chien, de fou ou menacé d’un croc de boucher ».

Source: AFP

Villepin réunit ses troupes

Il tient son premier conseil national, samedi, pour définir la ligne politique de son parti d’ici à 2012.

Six mois après le lancement de « République solidaire », Dominique de Villepin, à la peine dans les sondages et lâché par certains de ses amis, tente samedi de mobiliser ses troupes à l’occasion du premier conseil national de son parti, dans la perspective de 2012.

« Aux orphelins de la Républiques »

Le 19 juin, l’ancien Premier ministre lançait sa propre formation devant plusieurs milliers de sympathisants et des journalistes du monde entier en proposant d’offrir « aux orphelins de la Républiques », une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy.

Samedi, Dominique de Villepin réunira pour un premier conseil national à huis clos quelque 800 cadres, dont 300 délégués départementaux du mouvement, auxquels il proposera une motion « pour la vérité et pour l’espoir » définissant la ligne politique du parti jusqu’à la présidentielle de 2012.

22.000 adhérents et sympathisants

« L’ex-Premier ministre prononcera ensuite un discours public où il fixera le cap, donnera sa vision de l’avenir », précise la secrétaire général de RS, Brigitte Girardin. Après six mois d’existence, le parti revendique plus de 22.000 adhérents et sympathisants. Mais il a également connu des défections dont celle de son ancienne porte-parole Anne-Marie Montchamp, entrée lors du dernier remaniement au gouvernement, où elle a rejoint Georges Tron et Bruno Le Maire.

« L’effet négatif du départ de Montchamp est nul », tranche aujourd’hui Brigitte Girardin. « Ce débauchage a créé un mouvement de solidarité autour de Villepin. C’est une reconnaissance de notre importance », dit-elle. Outre les « débauchages », le parti souffre de n’avoir pas réussi à réunir un nombre suffisant de députés pour créer, comme il l’espérait, un groupe autonome à l’Assemblée nationale.

Sortir de l’antisarkozisme

Plusieurs voix se sont par ailleurs élevées dans ses rangs pour demander à Dominique de Villepin à sortir de l’antisarkozysme, d’ouvrir une phase de « responsabilité » afin de représenter une alternative crédible en 2012.

« Il est certain que ce n’est pas facile de lancer un parti quand on n’a pas de moyens », admet le député François Goulard. « Mais l’essentiel, c’est que l’on ait une ligne claire qui sera confirmée samedi et qui nous mènera jusqu’en 2012″, ajoute l’élu du Morbihan, pour qui le temps est maintenant venu pour Villepin d’ »être plus dans la proposition ». L’ex-Premier ministre est pour l’instant crédité de 5% à 8% d’intentions de vote pour la présidentielle.

Source: Europe 1

Conseil National de République Solidaire – 4 décembre 2010, Palais des Congrès, Porte Maillot (Paris)

10h: Accueil des participants (huis clos)
10h30: Discours d’ouverture de Brigitte GIRARDIN, Secrétaire Générale de République Solidaire
10h45: Table ronde avec les parlementaires animée par François GOULARD, sur l’actualité politique
11h15: Intervention de Jean-Pierre Grand, député et responsable des Fédérations
11h20: Interventions d’Isabelle IGNACE et Sidi SAKHO, responsables des Jeunes Solidaires
11h25: Intervention de Christophe CARIGNANO, responsable du Réseau Social Villepincom.net
11h30: Intervention de Denis BONZY, responsable de la Mobilisation Citoyenne
11h35: Intervention de Laurent TESSLER, Trésorier de République Solidaire
11h45: Présentation de la motion politique par Daniel GARRIGUE, député, porte parole de République Solidaire
12h00: Discussion sur la motion politique
12h30: Ouverture à la presse
12h45: Vote de la motion politique
13h00: Discours de Dominique de VILLEPIN, Président de République Solidaire
13h30: Cocktail déjeunatoire
15h00: Fin du Conseil National.

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