Dominique de Villepin était, dimanche soir, l’invité de TV5 Monde, RFI et Le Monde. Vous pouvez revoir l’intégralité de l’émission en cliquant ici.
Dominique de Villepin a affirmé qu’ »à (sa) connaissance, il n’y avait « aucun lien » entre l’arrêt à partir de 1995 du versement de commissions dans le cadre d’un contrat d’armement avec le Pakistan et l’attentat de Karachi en 2002.
« A ma connaissance, il n’y a aucun lien. Nous sommes dans un cas en 1995, nous sommes dans l’autre cas en 2002, ce n’est pas le même gouvernement pakistanais, ce ne sont pas les mêmes circonstances au Pakistan », a déclaré Dominique de Villepin.
« Ce qui a été arrêté dans le contrat pakistanais, ce ne sont pas les commissions qui étaient dues légalement à des intermédiaires pakistanais » et « le président de la République a choisi d’arrêter les commissions dues à des intermédiaires non pakistanais, a précisé Dominique de Villepin.
L’ex Premier ministre a également affirmé qu’il n’y avait « pas de preuve formelle de rétrocommissions » mais seulement des « soupçons », dans le cadre du contrat d’armement avec le Pakistan au coeur de l’affaire de l’attentat de Karachi.
« Il n’y a pas de preuve formelle de rétrocommissions » vers la France dans ce dossier, a déclaré l’ancien secrétaire général de l’Elysée de Jacques Chirac. Ce dernier avait, après son arrivée à l’Elysée en 1995, décidé de stopper le versement de certaines commissions dans ce contrat, soupçonnant des irrégularités.
« Nous ne sommes pas rentrés dans la question du financement politique », a encore affirmé Dominique de Villepin, alors que la justice enquête sur un éventuel financement illégal de la campagne d’Edouard Balladur en 1995. « Il y avait des soupçons (…). Il n’y a pas eu d’enquête pour savoir si telle ou telle personne » avait récupéré des fonds, a encore dit l’ancien Premier ministre.
Sources: TV5 et Le Nouvel Observateur