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Dominique de Villepin réclame un nouveau 1er ministre


Villepin : « une pagaille » à la tête de l'Etat
envoyé par Europe1fr

L’ancien premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, a demandé mardi sur Europe 1 que le prochain remaniement prévu cet automne, marque le retour d’un Premier ministre « capable d’exercer son autorité ».

« Puisqu’un remaniement se profile, qu’il y ait à nouveau un premier ministre capable d’exercer son autorité et des ministres capables de remettre de l’ordre ! », a-t-il déclaré, en dénonçant le « déséquilibre institutionnel qui règne aujourd’hui en France ». « Aujourd’hui, l’ensemble des pouvoirs sont exercés par l’Elysée », a ajouté le président de République solidaire, qui reste adhérent de l’UMP.

« Est-ce que le président de la République souhaite avoir un premier ministre fort et est-ce que ce premier ministre a pour première mission de remettre de l’ordre dans l’appareil d’Etat ? », a demandé l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous la présidence de Jacques Chirac.

« L’Etat ne doit pas être politisé, mis au service de tel ou tel (…) ou de jeux politiciens », a-t-il encore déclaré. « Notre pays est aujourd’hui diverti de ses tâches, alors même que nous sommes au milieu d’une crise économique et sociale extrêmement profonde », selon Dominique de Villepin.

« Les Français ne peuvent être satisfaits de vivre au milieu de cette bulle politique qui intéresse peut-être quelques responsables politiques mais qui n’intéresse pas les Français », a-t-il dit.

Source: Agence France Presse

Dominique de Villepin dénonce un « Etat politisé »

« L’Etat ne doit pas être politisé, mis au service de tel ou tel, d’un politique ou de jeux politiciens », a accusé Dominique de Villepin, mardi matin sur Europe 1, en réaction aux dernières révélations dans l’affaire Woerth/Bettencourt. Le président du parti République Solidaire pointe notamment les soupçons d’espionnage contre un journaliste du Monde.

« Je suis désolé de voir le tournant que vit aujourd’hui la politique française et je constate qu’il y a beaucoup à faire, à la fois à l’intérieur de l’UMP et dans la politique nationale », a déploré l’ancien Premier ministre, qui regrette « un cafouillage, une pagaille qui s’est installée » au sommet de l’Etat.

« Trois principes bafoués »

« Ce climat me donne envie de défendre les grands principes qui sont les nôtres. Nous ne pouvons accepter de voir ainsi bafouer ces principes. Je prends ainsi l’exemple de l’affaire Le Monde-Woerth-Bettencourt. Trois principes sont bafoués dans cette affaire : l’impartialité de l’Etat, (…) le secret de l’instruction (…) et le secret des sources », a pointé Dominique de Villepin.

« C’est pour cela qu’il faut veiller à ce que l’impartialité de l’Etat puisse jouer à plein », a-t-il ajouté :

Dominique de Villepin s’est aussi interrogé sur le travail de la justice dans l’enquête sur l’origine des fuites publiées dans Le Monde . Ce haut fonctionnaire « l’a-t-il fait avec l’accord de son cabinet? de sa hiérarchie? A quelles fins? Dans quelles conditions ces fuites ont-elles été organisées ? », a déclaré de Villepin.

« Il y a la mise en cause d’un haut fonctionnaire, membre du cabinet de la garde des Sceaux depuis 8 ans, qui aurait livré des documents confidentiels. Il est important que l’IGS (inspection générale des services) qui était chargée d’une enquête sur cette violation du secret de l’instruction aille jusqu’au bout, or il semblerait que le parquet de Paris ait clos l’affaire. Ce n’est pas normal », a-t-il dénoncé.

Pour un Premier ministre fort

« Je dénonce le déséquilibre institutionnel, le déséquilibre des pouvoirs qui règne aujourd’hui en France », a continué Dominique de Villepin, qui appelle de ses vœux un rééquilibrage à la tête de l’Etat.

« Il me parait essentiel, puisqu’un remaniement se profile, qu’il y ait à nouveau un Premier ministre capable d’exercer son autorité et des ministres capables de remettre de l’ordre », a-t-il espéré, avant de déplorer : « aujourd’hui, l’ensemble des pouvoirs sont exercés à l’Elysée ».

« Le Français ne peuvent pas être satisfaits de vivre au milieu de cette bulle politique qui intéresse peut-être quelques responsables politiques mais qui n’intéresse pas les Français », a-t-il ajouté.

Mais il ne compte pas pour autant quitter l’UMP car il « appartient à la tradition gaulliste. Son mouvement, République Solidaire, revendique déjà « 20.000 adhérents et sympathisants », selon lui.

Source: Gabriel Vedrenne (Europe 1)

Le Monde/Elysée: un « cafouillage, une pagaille », selon Villepin

L’ancien premier ministre de Jacques Chirac Dominique de Villepin (UMP) a estimé mardi que les accusations de violation du secret des sources portées par Le Monde contre l’Elysée dénotaient un « cafouillage et une pagaille » au sein de l’exécutif.

« Il y a aujourd’hui un cafouillage, une pagaille qui s’est installée autour de l’affaire Bettencourt-Woerth-Le Monde, dans laquelle trois principes sont bafoués », « l’impartialité de l’Etat », le « secret de l’instruction », le « secret des sources », a estimé sur Europe 1 l’ex-secrétaire général de l’Elysée.

« Il y a la mise en cause d’un haut fonctionnaire, membre du cabinet de la garde des Sceaux depuis 8 ans, qui aurait livré des documents confidentiels. Il est important que l’IGS (inspection générale des services) qui était chargée d’une enquête sur cette violation du secret de l’instruction aille jusqu’au bout, or il semblerait que le parquet de Paris ait clos l’affaire. Ce n’est pas normal », a-t-il expliqué.

Ce haut fonctionnaire (David Sénat) « l’a-t-il fait avec l’accord de son cabinet? de sa hiérarchie? (…) A quelles fins? Dans quelles conditions ces fuites ont-elles été organisées? », a demandé M. de Villepin.

« Nous avons par ailleurs une violation du secret des sources », malgré la promulgation récente (janvier 2010) d’une loi visant à le protéger, a ajouté le créateur du mouvement République solidaire.

« Ce qui me paraît important c’est que les principes soient respectés! », a-t-il encore déclaré.

Source: Agence France Presse

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