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MAM officialise son soutien à Dominique de Villepin

Très sévère sur le fonctionnement de l’exécutif depuis le début de la législature, la députée Marie-Anne Montchamp, députée UMP du Val-de-Marne, a décidé de rejoindre le Conseil d’administration du Club Villepin – « une transgression », admet-elle.

Ce mouvement résulte autant d’une adhésion au projet de l’ancien Premier ministre que d’un constat sans appel sur le fonctionnement de l’Elysée et de l’UMP, « brutal, cynique, marketing ». Un mode de gouvernance selon elle en totale déconnexion avec « une société souffrante ». « Il faudrait s’attaquer à la question de la crise sociale, qui pourrait donner lieu à de nombreuses réformes, or on ne l’aborde pas », a-t-elle dénoncé mercredi.

Elle n’exclut pas un jour de porter d’autres couleurs que celles de l’UMP et assure qu’elle se présentera aux législatives de 2012, même si le gouvernement a supprimé sa circonscription dans le rédécoupage électoral.

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L'Appel de Médiapart: "Nous ne débattrons pas"

Médiapart a lancé avec plusieurs dizaines de personnalités un Appel à refuser le « grand débat sur l’identité nationale » organisé par le pouvoir.

Intitulé « Nous ne débattrons pas« , cet appel a été signé notamment par Dominique de Villepin.

Le texte de l’Appel et les noms des premiers signataires sont à lire dans ce billet.

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Union Européenne: François Baroin aurait aimé un poste pour Alain Juppé ou Dominique de Villepin

L’ancien ministre chiraquien, François Baroin, a déclaré qu’il « aurait aimé » que Nicolas Sarkozy propose les noms d’Alain Juppé ou de Dominique de Villepin pour le poste de ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne ou même de président de l’UE.

Invité ce mercredi par l’Association des journalistes parlementaires, François Baroin a par ailleurs expliqué la forte popularité actuelle de Jacques Chirac par le fait que celui-ci « fait partie du patrimoine français ».

Enfin, l’ancien ministre a jugé que le débat sur l’identité nationale lancé par le gouvernement, à « quelques encâblures » des régionales, c’est « gros comme un hippopotame dans une mare asséchée ».

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"Dominique de Villepin, l'astre noir", par Jean-Marie Rouart de l'Académie française

Que faire de Villepin ? Voilà la quadrature du cercle que la Sarkozie a du mal à résoudre. Personne de plus dangereux que cette grande figure pleine d’ombres et de lumières, ce talent humilié et inemployé par la droite.

L’idée de renvoyer cet archange dans les ténèbres extérieures en le faisant descendre dans le prosaïsme d’un tribunal était totalement inadéquate. Mieux valait, si on souhaitait s’en débarrasser, employer le baiser qui tue plutôt qu’une justice toujours suspecte dès lors que la politique s’en mêle. François Mitterrand, en florentin, avait habilement usé de cet expédient de l’empoisonnement gracieux avec ses opposants de l’intérieur comme Savary ou Rocard.

Au contraire, en renvoyant Villepin devant un tribunal, on lui a permis de déployer ses ailes.

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François Goulard, le mouton noir de la capitale

Cela s’appelle le service minimum. Le 11 septembre 2009, Nicolas Sarkozy arrive à Vannes pour la cérémonie d’hommage à deux soldats français tués en Afghanistan. Attendu à sa descente d’avion, comme il se doit, par François Goulard, il lui serre la main: « Bonjour, monsieur le maire. »

Et? Et c’est tout. Sauf un guère plus enthousiaste « Au revoir, monsieur le maire », en partant, après avoir pris le temps d’un aparté, sur le tarmac de l’aéroport, avec le député (UMP) du Finistère Jacques Le Guen. « Je lui serre la main parce que je suis républicain », glissera simplement le président à un élu.

François Goulard n’est pas en cour à l’Elysée. D’ailleurs, quand le chef de l’Etat reçoit les députés UMP, le maire de Vannes boycotte la convocation. « Le président n’est pas chef de parti, explique-t-il. S’il invitait l’ensemble des parlementaires, j’irais. » L’ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin a la critique acerbe contre Nicolas Sarkozy, qui « se vit comme un démiurge ».

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