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Bruno Le Maire, entre "admiration" pour Dominique de Villepin et solidarité gouvernementale

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, a réaffirmé dimanche lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Parisien qu’il admirait Dominique de Villepin tout en réaffirmant son « amitié personnelle » à l’ancien Premier ministre. « Un ancien Premier ministre a une légitimité naturelle à apporter sa voix » a-t-il expliqué en appelant au débat au sein de la majorité. « Il est nécessaire, surtout quand on exerce le pouvoir », que « la majorité écoute toutes les voix parfois dissonantes qui peuvent se faire entendre ».

Seule « limite à ce débat: l’intérêt, l’unité de la majorité. Tout ce qui peut affaiblir l’unité de la majorité me paraît aller dans le mauvais sens, tout ce qui peut enrichir le débat, dans le bon sens », a ajouté le ministre.

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, interrogé dimanche 8 novembre par Europe 1 sur Dominique de Villepin dont il fut le directeur de cabinet à Matignon, a jugé bienvenu le débat d’idées, mais en posant comme limite « l’intérêt et l’unité de la majorité ».

Il a exprimé son « admiration » et son « amitié personnelle » pour l’ancien chef de gouvernement

Bruno Le Maire, a jugé que « nous avons besoin, dans notre majorité, d’avoir des débats, de faire de la place à tous ceux qui peuvent apporter quelque chose à ce débat », a observé le ministre.

« Il est nécessaire, surtout quand on exerce le pouvoir », que « la majorité écoute toutes les voix parfois dissonantes qui peuvent se faire entendre », a-t-il insisté.

Mais « il n’y a pas d’alternative à la majorité actuelle. On est membre d’une majorité ou on ne l’est pas », a-t-il tranché, alors que Dominique de Villepin a expliqué ces derniers mois vouloir construire une « alternative » à Nicolas Sarkozy.

Pour Bruno Le Maire, le point de vue de Dominique de Villepin est particulièrement utile « sur la question de la dette et des déficits publics ».

Le ministre de l’agriculture a indiqué qu’il ne pouvait toujours pas rencontrer Dominique de Villepin, en raison du contrôle judiciaire qui interdit depuis deux ans à l’ancien Premier ministre de le rencontrer, ainsi que Jacques Chirac. Ce contrôle judiciaire ne sera levé qu’au moment du verdict du procès Clearstream, le 28 janvier.

Sources: Nouvel Observateur, Le Figaro et le Journal du Dimanche

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