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Mon procès Clearstream – neuvième journée

Neuvième journée d’audience au procès Clearstream, avec Jean-Pierre Raffarin en ouverture, avant la confrontation entre le général Rondot et les prévenus.

Dominique de Villepin a, une nouvelle fois, nié toute participation à l’affaire Clearstream, et à fortiori à tout complot contre Nicolas Sarkozy: « Toute l’histoire de ma relation avec Nicolas Sarkozy montre que, non seulement, je n’ai pas voulu régler des comptes, mais que j’ai fait abstraction des coups qui m’étaient portés », a dit-il sur une question du procureur.

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Mon procès Clearstream – huitième journée

Huitième jour d’audience au procès Clearstream, avec notamment l’audition du juge Renaud van Ruymbeke et celle de l’ancien patron de la DST, Pierre Bousquet de Florian.

Selon le juge Van Ruymbeke, les avocats de Nicolas Sarkozy étaient informés dès juin 2004 que les patronymes Nagy et Bocsa figuraient dans les courriers qui lui avaient été envoyés et ils ne se sont pas manifestés.

Mercredi, le procès reprend à 13 h 30: confrontation du général Rondot avec les accusés et audition des témoins de Jean-Louis Gergorin et de Denis Robert.

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Mon procès Clearstream – septième journée

Le général Philippe Rondot a témoigné à charge lundi contre Dominique de Villepin au procès Clearstream, mais la défense est parvenue à relativiser sa déposition.

La défense de Dominique de Villepin, questionnant le général Rondot, a fait apparaître que selon le général, rien ne permettait de dire que l’ex-Premier ministre savait que les listings étaient faux, avant juillet 2004, ce qui exclurait toute dénonciation calomnieuse de sa part. Le général Rondot a également confirmé « très fort » que Dominique de Villepin n’a demandé « aucune manipulation des listings ».

Me Metzner, avocat de Dominique de Villepin, a lu aussi cette autre note personnelle prise par le général Rondot le 3 mai 2004 : « confirmation de la volonté de Nicolas Sarkozy de pulvériser Dominique de Villepin ». C’est Imad Lahoud a qui a dit cela, a expliqué le général Rondot. Imad Lahoud disait alors avoir rencontré Nicolas Sarkozy. Sur ses notes, le général a aussi noté au même moment : « contact Madhi (Lahoud-NDLR)-Sarko. Retournement, effet boomerang ».

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Pour Dominique de Villepin, le RSA jeunes risque de "créer une trappe à précarité où des jeunes vont s'installer"

Coûteux, contraire à la vision traditionnelle de la famille et porteur de l’idée d’assistanat pour la jeunesse, alors que la droite voulait réhabiliter le travail : tels sont les trois griefs potentiels auxquels s’expose le plan pour les jeunes que Nicolas Sarkozy a présenté mardi 29 septembre à Avignon.

Interrogé vendredi par des jeunes du réseau villepincom.net, Dominique de Villepin a déclaré à propos du RSA jeunes: « C’est vrai que la façon dont nous allons répondre aux problèmes des jeunes (et j’en sais quelque chose, j’ai eu à faire une crise majeure dans ce domaine) est tout à fait essentielle. Je dirais que tous ceux qui se sont attaqués à la tentative d’apporter une réponse spécifique aux jeunes ont eu des difficultés. Alors évidemment, il est peut-être plus facile de distribuer de l’argent et d’assister les jeunes: on prend moins de risques.

Quand on prend une décision aussi importante que celle-ci en direction des jeunes, décision qui engage lourdement les finances publiques, je crois qu’il faut se préoccuper à la fois des modalités, bien sûr, mais il faut aussi se préoccuper de la philosophie. Quelle est la philosophie derrière ce RSA jeunes?

D’abord constatons qu’il s’agit d’un contrat spécifique, mais avec un demi-emploi et avec une demi-rémunération. Malgré toutes les limites de ce que j’avais pu proposer à l’époque en 2006 et avec toutes les incompréhensions qui l’ont accompagné, la proposition que j’avais faite à travers le Contrat Première Embauche, c’était un vrai emploi et une vraie rémunération. Alors c’est vrai qu’il y avait un délai de deux ans d’adaptation, peut-être difficile à vivre dans un monde qui bouge vite et dans un monde où on a le sentiment et le risque de la précarité, mais c’était un vrai emploi et une vraie rémunération.

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Rencontre entre Dominique de Villepin et des jeunes de villepincom.net

Les thèmes de cette rencontre sont l’Iran, le G20 et la situation économique et sociale de la France. L’entretien se termine par des questions personnelles.
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Budget 2010: La France s'installe parmi les cancres budgétaires

Ce chiffre fait peur : 140 milliards d’euros, deux fois plus que les dépenses de l’Etat pour l’Education, presque deux fois et demi la collecte de l’impôt sur le revenu… C’est le montant astronomique du déficit de l’Etat en 2009 détaillé mercredi par Eric Woerth, le ministre du Budget, et Christine Lagarde, la ministre de l’Economie. Un trou abyssal qui représente la moitié des dépenses de l’Etat; en clair, les administrations vivent à crédit un jour sur deux !

Un record absolu depuis 1945, presque deux fois plus que lors de la récession de 1993 (71,6 milliards). En 2010, la situation ne va guère s’améliorer. Certes, le déficit de l’Etat devrait légèrement diminuer, à environ 115 milliards d’euros, mais pour l’ensemble des administrations, il atteindra le chiffre édifiant de 8% du PIB (8,2% en 2009). Alors que le plafond autorisé par le traité de Maastricht – qui s’en souvient encore ? – est de… 3%.

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Dominique de Villepin a gagné une bataille

Ni la confrontation avec ses co-prévenus, ni les piques du procureur de la République de Paris n’ont déstabilisé mercredi Dominique de Villepin qui, répondant pied à pied aux accusations, a nié avec âpreté avoir jamais trempé dans la manipulation Clearstream. L’ancien premier ministre n’a en réalité jamais été mis en difficulté ni pris en défaut.

Ecoutez la réaction de Me Olivier Metzner, avocat de Dominique de Villepin, au micro de Jean-Pierre Elkabbach jeudi matin sur Europe 1: « Dominique de Villepin avait réponse à tout et de bonnes réponses à tout ». A l’issue de son audition-marathon, « aucun élément n’est venu conforter la culpabilité de Dominique de Villepin ».
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