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François Goulard au JDD: "Dominique de Villepin comble un manque"

Quelques jours après le discours de Dominique de Villepin à la Maison de l’Amérique latine, signant ainsi sa rentrée politique après la parenthèse du procès Clearstream, le député UMP François Goulard, villepiniste, précise au JDD.fr les ambitions de l’ancien Premier ministre.

Sans ambages, le député du Morbihan explique que Dominique de Villepin n’a qu’une seule ambition politique: la présidentielle de 2012.

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Dominique de Villepin invité de Christophe Barbier sur LCI

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Dominique de Villepin était l’invité de Christophe Barbier sur LCI jeudi matin.
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Dominique de Villepin invité de France Inter

Invité mercredi matin de France Inter, Dominique de Villepin s’est prononcé pour un « pacte républicain plus fort », l’opposant au grand débat sur l’identité nationale voulu par le gouvernement qu’il a taxé de « dérive ». « Il y a là une dérive qui montre bien que la politique est un exutoire alors qu’elle doit être au service des Français », a-t-il déclaré, rejetant un politique « qui fait peur », le « doigt tourné » vers les étrangers auxquels on fait « porter le blâme » des difficultés de la France.

Dominique de Villepin, interrogé sur la politique menée par Nicolas Sarkozy, a estimé que « le temps des réponses est venu »: « On ne peut pas plus de deux ans et demi après la présidentielle en rester à l’ouverture de débats, à la nomination de commissions ? Quand va-t-on agir ? », a-t-il maugréé sur France Inter, soulignant que son « combat » pour le moment n’était pas l’élection présidentielle de 2012 mais « 2009″, même s’il s’est de nouveau posé en « force d’alternative ». L’ancien Premier ministre s’exprimait au lendemain de sa rentrée politique au cours de laquelle il a proposé une « alternative républicaine » dans un discours devant un millier de partisans à Paris.
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Vidéo du discours de Dominique de Villepin à la Maison de l'Amérique Latine

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Dominique de Villepin ovationné par un millier de militants à la Maison de l'Amérique Latine

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Première réunion des militants du Club Villepin à la Maison de l'Amérique Latine à Paris

Quelque 750 membres du Club Villepin sont attendus mardi à 19H00 à la soirée organisée autour de Dominique de Villepin à la Maison de l’Amérique latine à Paris, a annoncé lundi l’ancienne ministre Brigitte Girardin, présidente de ce club politique. M. de Villepin doit prononcer un discours à cette occasion, qui intervient juste après la fin du procès Clearstream dans lequel le parquet a requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende. Le tribunal correctionnel de Paris a mis son jugement en délibéré au 28 janvier.

« Il ne s’agit pas d’une soirée de soutien à Villepin. Clearstream, ce n’est pas notre sujet. Notre club, c’est un club où l’on bosse, où l’on veut construire une alternative à Nicolas Sarkozy mais ce n’est pas un club anti-Sarko », a déclaré Mme Girardin, ancienne ministre de Jacques Chirac. Selon elle, les personnes qui assisteront à la réunion mardi soir « représentent toute la diversité française ». « Nous avons avec nous des gens de tous les horizons politiques. Le Club Villepin fonctionne avec un esprit de rassemblement dans la tradition française héritée du gaullisme », fait-elle valoir.

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Chez Jean-Michel Apathie, Dominique de Villepin se présente comme l'alternative à Nicolas Sarkozy

Dominique de Villepin était ce matin l’invité de Jean-Michel Apathie sur RTL. Il est revenu sur le procès Clearstream : « C’est bien inutilement que cette affaire, par l’acharnement, a connu à la fois cette médiatisation et cette ampleur. Je pense que, en ce qui me concerne, cette affaire n’aura jamais dû aller jusque-là ».

A l’issue d’un mois d’audiences dans cette affaire dont il était le plus illustre prévenu, l’ancien Premier ministre est revenu sur le terrain politique pour critiquer les choix récents du gouvernement français. Dominique de Villepin se présente de nouveau comme l’alternative à Nicolas Sarkozy: « Je fais partie de ceux qui se battent pour essayer d’offrir une alternative aux Français », a-t-il confirmé, à la veille de la première réunion des adhérents du Club Villepin ce mardi à la Maison de l’Amérique Latine à Paris.
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Après Clearstream, Dominique de Villepin peaufine son retour en politique

Après quatre semaines de débats dans le procès Clearstream, l’ancien Premier Ministre compte s’appuyer notamment sur son Club pour retrouver une place dans le paysage politique. Dominique de Villepin se sentirait plus que jamais d’attaque pour remonter sur la scène politique et proposer « une alternative à droite » afin de tenir tête à Nicolas Sarkozy.

Fragilisé par un mois de procès? Certainement pas, martèlent les villepinistes. « C’était une parenthèse, il est exactement dans le même état d’esprit qu’avant », assure le député (UMP), Georges Tron. « Rien n’a changé. Il a toujours été très serein », confirme Brigitte Girardin, présidente du Club Villepin.

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Dominique de Villepin au Grand Journal de Canal+

« Je suis soulagé après quatre années de longues accusations et suspicions avec la conviction que j’ai été accusé à tort », a assuré Dominique de Villepin invité du Grand Journal sur Canal + vendredi soir.

« Je connais et je crois connaitre l’intime conviction du procureur, c’est qu’il n’y avait rien à me reprocher dans ce procès », a dit l’ancien Premier ministre au dernier jour du procès Clearstream.

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Mon procès Clearstream – dix-septième journée

Le procès Clearstream s’est achevé cet après-midi, après la plaidoirie des avocats de Jean-Louis Gergorin. Le jugement sera rendu le jeudi 28 janvier 2010 à à 10h30.

Dans la salle des pas perdus, Dominique de Villepin a déclaré à l’issue de cette dernière audience: « Je pense que les Français savent maintenant que j’ai été accusé à tort. Pendant quatre ans, j’ai souffert, ainsi que ma famille, d’un acharnement. Mais je veux tourner la page et je veux regarder vers l’avenir. Je garde ma main ouverte vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Je n’ai pas de rancœur au fond de moi et je veux servir les Français à la place qui est la mienne. Je vous remercie. »

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Mon procès Clearstream – seizième journée

Avant-dernière journée du procès Clearstream, avec les plaidoiries des avocats d’Imad Lahoud et de Denis Robert.

A noter que Dominique de Villepin sera l’invité de Michel Denisot au Grand Journal de Canal+, vendredi 23 octobre. A l’issue du procès Clearstream qui se termine vendredi après-midi, c’est la première émission de télévision à laquelle participera l’ancien Premier Ministre.

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Mon procès Clearstream – quinzième journée

Après le réquisitoire du procureur Marin ce mardi, la parole revient ce mercredi aux avocats de Dominique de Villepin.

Alors que le procureur a soutenu que Dominique de Villepin n’était ni l’instigateur du complot ni son organisateur, mais qu’il était néanmoins « complice de dénonciation calomnieuse » par son silence et sa passivité à partir de juillet 2004, les avocats de l’ancien Premier Ministre ont sollicité sa relaxe, en s’appuyant sur la seule vérité qui vaille: celle des faits.
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Mon procès Clearstream – quatorzième journée

Dominique de Villepin, contre lequel 18 mois de prison avec sursis ont été requis mardi au procès Clearstream, a estimé que « la promesse » de Nicolas Sarkozy de le « pendre à un croc de boucher » avait été « tenue ».

« Je veux croire que le procureur a exprimé aujourd’hui devant le tribunal son intime conviction, il n’a pas dit la réalité des faits, je ne crois pas non plus qu’il ait dit la vérité du droit », a déclaré M. de Villepin devant la presse à l’issue de l’audience. « Nicolas Sarkozy avait promis de me pendre à un croc de boucher, je vois que la promesse a été tenue », a-t-il ajouté.

Me Olivier Metzner a, quant à lui, dénoncé « l’inéquité » des réquisitions prononcées aujourd’hui par le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. Selon lui, ces réquisitions sont le résultat « d’une belle construction intellectuelle mais ce n’est qu’intellectuel, et donc artificiel ». « On vient de créer le délit de ne rien faire », a ajouté Metzner. « On s’est toujours interrogé dans ce dossier de savoir où les réquisitions écrites avaient été prises, si c’était boulevard du Palais (au palais de justice de Paris, ndlr) ou rue du Faubourg-Saint-Honoré (à l’Elysée), vous avez peut-être eu la réponse ce soir », a-t-il conclu.

« Nous assistons à une acrobatie judiciaire », a déploré Me Metzner. « Je ne fais rien, je suis coupable. C’est la première fois qu’un parquet requiert cela en France », a-t-il ironisé.

Côté politiques, le député UMP villepiniste Jean-Pierre Grand a également dénoncé les réquisitions contre Dominique de Villepin, estimant que le procureur avait « rempli jusqu’au bout une commande politique ». Un député UMP rejoint en ce point par le député PS Arnaud Montebourg, pour qui Jean-Claude Marin est devenu « une sorte de préfet judiciaire ». Interrogé par Public sénat, le député de Saône-et-Loire, également avocat, a réaffirmé que dans cette affaire de dénonciation calomnieuse l’ex-Premier ministre était « victime de l’acharnement du pouvoir ». « Quant au parquet, M. Marin, c’est une honte (…). Il n’a même pas, à mes yeux, le droit de porter plus longtemps une robe de magistrat », a lancé le député de gauche. Pour lui, « ces dévoiements de la justice, voilà la conséquence du sarkozysme judiciaire ».

Le procès Clearstream se poursuit mercredi, dès 9h30 avec les plaidoiries de l’avocat de Florian Bourges puis des quatre défenseurs de Dominique de Villepin.

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Mon procès Clearstream – treizième journée

Dernière semaine du procès Clearstream. Au programme de la journée de lundi: la plaidoirie de Me Herzog, avocat du Président de la République, qui a clôturé les plaidoiries des parties civiles.

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Le député villepiniste Georges Tron, invité de Parlons Net

Le député villepiniste de l’Essonne, Georges Tron, était ce vendredi l’invité de Parlons Net. Il répondait aux questions de David Abiker pour France Info, Eric Leboucher pour Slate.fr et Sylvain Lapoix pour Marianne2.fr.

Dans la première partie de l’émission, Georges Tron réagit à l’actualité de la semaine et notamment à l’interview données par Nicolas Sarkozy dans le Figaro ce vendredi.

Interrogé plus tard dans la journée sur la chaîne Public Sénat, Georges Tron a suggéré que Dominique de Villepin soit candidat à la présidentielle de 2012 si « le message » qu’il incarne n’était pas porté par le candidat investi par la droite.

« A l’approche de l’échéance, nous verrons si nous sommes entendus ou pas, si notre message sera porté par le candidat de la droite, qui pourrait être le chef de l’Etat », a déclaré le député de l’Essonne, selon le script de l’entretien communiqué par la chaîne.

« Si le message que porte Dominique de Villepin ne l’est pas par le candidat de la droite et si les Français apportent de l’appétence à son discours, Dominique de Villepin devra être candidat. Il appréciera la situation lui-même en gaulliste qu’il est », conclut-il.
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Dominique de Villepin dans Le Nouvel Observateur: Les confidences d'un accusé ou "Sarkozy m'a ressuscité"

A quoi ressemble un homme promis au croc du boucher quand il n’est pas sur le banc des « coupables » ? Au rez-de-chaussée d’un hôtel particulier qui lui sert de bureau, avenue Foch à Paris, Dominique de Villepin porte un jean délavé et une chemise à carreaux. Ne pas se fier à la tenue faussement négligée. A quelques jours des plaidoiries et après trois semaines de débats qui en auraient épuisé plus d’un, le prévenu est remonté comme une pendule, prêt à démontrer à tous ceux qui le croient « fini » qu’il ne fait que commencer. Il renaît de ses cendres et son sauveur s’appelle… Nicolas Sarkozy. « Il m’a offert une légitimité bien plus grande encore que celle des urnes. Je suis celui qui lui résiste. Le seul, le dernier. Sarkozy m’a ressuscité. » L’effet Clearstream ou Lazare-Villepin sortant de son tombeau.

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Dominique de Villepin à l'EDHEC Lille

Dominique de Villepin était jeudi soir l’invité de l’Association L’Agora à l’EDHEC Lille.

L’ancien Premier Ministre a reçu une standing ovation du public et son intervention était diffusée simultanément dans 3 autres amphis de l’école de commerce lilloise. Au total, plus de 700 étudiants ont participé à cette rencontre.

Dominique de Villepin a notamment évoqué l’attribution du Prix Nobel de la Paix à Barack Obama, la polémique en cours sur la nomination à la tête de l’EPAD de Jean Sarkozy, ainsi que sur les regrets de Nicolas Sarkozy sur son usage du mot « coupables » au sujet des prévenus du procès Clearstream.

Voici la vidéo intégrale de son intervention:

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Jacques Chirac lance l'Appel de Cotonou contre les faux médicaments

Jacques Chirac a lancé l’Appel de Cotonou lundi 12 octobre 2009 en présence de chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.
Voici le texte de son Appel.

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Mon procès Clearstream – douzième journée

Aujourd’hui, la suite des plaidoiries des parties civiles.

Selon Le Figaro, le procès, qui aura occupé l’actualité judiciaire pendant tout le mois d’octobre, devrait déboucher sur une décision du tribunal correctionnel de Paris en janvier. On connaîtra alors le sort réservé à Dominique de Villepin dans cette affaire.

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Mon procès Clearstream – onzième journée

Onzième journée du procès Clearstream, avec le début des plaidoiries des parties civiles. Les principaux éléments de la journée:

1) Dominique de Villepin va publier un roman « Le Dernier Témoin » le 4 novembre, aux Éditions Plon. Né d’une conversation de l’auteur avec le cinéaste Luc Besson, ce conte philosophique rapporte l’histoire du survivant d’un incendie planétaire: un arbre qui prend la parole pour transmettre l’histoire de ce qu’il a connu…

2) « Tout ce qui livre en pâture une personne, sans fondement et de façon excessive, ce n’est jamais bien », a déclaré Nicolas Sarkozy, ce mardi. Le Président de la République ne s’exprimait pas sur le procès Clearstream pour regretter les propos qu’il avait tenus à New York, mais il s’exprimait sur la polémique que suscite l’accession de son fils, Jean, à la tête de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (EPAD)…

3) Alors que les plaidoiries des parties civiles ont commencé, les avocats de Dominique de Villepin ont transmis à l’ensemble des parties, mardi 13 octobre, les conclusions en défense qu’ils entendent soutenir au nom de l’ancien Premier Ministre. Pour ceux qui voudraient s’y plonger, cliquez ici.

4) Dominique de Villepin régresse de 6 points (à 43% de bonnes opinions) dans le dernier sondage Ifop pour Paris Match, tout en remportant un duel de popularité contre Nicolas Sarkozy. A la question « des deux personnalités suivantes, laquelle préférez-vous ? », 47% répondent Dominique de Villepin (contre 30% en octobre 2007). 44% citent Nicolas Sarkozy (67% il y a deux ans). C’est la première fois que l’ex-chef de gouvernement, préféré majoritairement par les sympathisants de gauche, remporte ce « duel ».

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Mon procès Clearstream – dixième journée

Lundi 21 heures 25 – Le Figaro: Déclaration de Dominique de Villepin en fin d’audience

Il est 20h30. Au prétexte de poser une question à son client, Me Olivier Metzner donne la parole à Dominique de Villepin. Grave et concentré, l’ancien premier ministre se lance dans un développement solennel d’une vingtaine de minutes, dont voici la quasi-intégralité.

« Je n’ai pas commis de faute. Même si ce soir les rivalités politiques paraissent s’estomper, j’aimerais m’interroger.

De quoi m’accuse-t-on exactement ? Je ne le sais pas tout à fait. D’être à l’origine d’une dénonciation calomnieuse ou d’en être complice par abstention ? Ces accusations sont sans fondement car je n’ai participé à aucun processus frauduleux.

Le 9 janvier 2004, ce n’était pas une réunion de comploteurs, tous les participants l’ont confirmé. Le nom de Nicolas Sarkozy n’y a pas été évoqué en lien avec la détention d’un compte Clearstream. Le 25 mars 2004, je ne suis pas intervenu pour demander la libération d’un homme que je ne connais pas (Imad Lahoud) à un autre qui n’avait pas les moyens de le faire libérer (le général Rondot). En avril, je n’ai pas donné d’instructions à Jean-Louis Gergorin (pour porter les listings truqués au juge Van Ruymbeke) : je n’ai pas la désinvolture de donner des instructions sans me soucier des modalités d’exécution… Je n’ai pas rencontré Jean-Louis Gergorin après le 9 janvier 2004, en relation avec Clearstream (…). Comment croire que j’ai pu avoir connaissance de la fausseté des listings ? Jean-Louis Gergorin et le général Rondot soulignent ma bonne foi. Il y a dans ce dossier un petit miracle : on croit toujours le général Rondot, sauf quand il m’innocente, et on ne croit jamais Jean-Louis Gergorin, sauf quand il m’accuse.

J’ai saisi la DST en juillet 2004 et demandé au général Rondot de lui communiquer toutes les informations dont il disposait. On le voit bien : j’ai fait tout ce que j’estimais être de mon devoir de ministre. J’ai informé le premier ministre et le président de la République par les canaux appropriés. Toutes les accusations portées contre moi supposent que j’ai voulu nuire à Nicolas Sarkozy. Or, c’est moi qui l’ai ramené dans le jeu politique en 1997. Je n’ai jamais répondu aux attaques politiques tout au long de ma carrière.

Je n’avais aucune raison de nuire à Noël Forgeard, qui était le candidat du président Chirac à la tête d’EADS. Tout repose sur un parti-pris : le ministre que j’ai été aurait été impliqué plus que d’autres, celui de la Défense, par exemple. Je n’ai reçu aucune note, aucun dossier. Le fait d’être désigné comme un rival politique de Nicolas Sarkozy me vaut d’être devant vous ; le fait de ne l’être pas vaut à Michèle Alliot-Marie d’être garde des Sceaux.

Comment a-t-on pu en arriver là ? Il y a eu un dysfonctionnement industriel qui a été occulté, un management qui a fait défaut : tout le monde savait, à EADS, et personne n’a rien fait. J’ai dit à Arnaud Lagardère (actionnaire d’EADS et proche de M. Sarkozy) plus qu’il n’a bien voulu le rapporter, mais peut-être a-t-il ses raisons. Il y a eu un dysfonctionnement du Renseignement : le 25 mars 2004 (jour de la garde à vue d’Imad Lahoud), une source importante du ministère de la Défense a explosé. Il faut croire qu’elle est insubmersible, car elle a reçu beaucoup de soutiens de très haut niveau. Dès 2003, un agent de talent de la DGSE mettait en garde contre cette source si elle parvenait à s’infiltrer au sommet de l’Etat où elle n’avait rien à faire. L’Etat a été confronté à une difficulté, Jean-Pierre Raffarin l’a dit, l’échange et le partage d’informations sont parfois difficiles, mais j’ai essayé d’avancer. Je ne suis pas sûr que tous les autres ministères en aient fait autant, par crainte de mettre un seul doigt dans cette affaire (…).

Je voudrais formuler une requête inhabituelle au tribunal. Je sais qu’il est difficile de se satisfaire de l’idée que, derrière toute cette affaire, il y a un falsificateur, un escroc au renseignement (Imad Lahoud, NDLR). Il est possible que sa fonction justifie que le ministère public requière ma condamnation. Je sais que le procureur, au fond de lui, ne pense pas, comme en 2008 (il était alors sur le point de requérir un non-lieu), qu’on puisse me reprocher une quelconque responsabilité. Mais il lui faut peut-être un bouc-émissaire. Je le lui dis, le cœur léger : qu’il requière aussi avec le cœur léger ; mon honneur n’est pas en cause, mon honneur n’est pas à prendre. J’ai agi dans le sens du service de l’Etat. Cette affaire est nauséabonde, mais pas pour les raisons que l’on croit. Je ne pense pas qu’elle ait une telle dimension politique. On a voulu instruire le procès d’un responsable politique.

Je voudrais terminer par là où j’ai commencé, en 2006, interrogé comme témoin par les juges d’instruction. Oui, je comprends la douleur des parties civiles, oui je comprends qu’on puisse vouloir, avec acharnement, la vérité, y compris de la part de Nicolas Sarkozy. Il n’y a jamais eu de haine dans mon cœur. Ma propre famille a souffert. La vie est devant elle, la vie est devant moi, je ne m’attarderai pas sur cet aspect des choses ».

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Dominique de Villepin aux 20 kilomètres de Paris

Dominique de Villepin a couru ce matin la 30ème édition des 20 kilomètres de Paris.

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Clearstream: La défense de Dominique de Villepin dénonce une "ingérence de l'appareil d'Etat"

Olivier Metzner, l’un des avocats de Dominique de Villepin, a dénoncé vendredi une « ingérence de l’appareil d’Etat » dans le procès Clearstream, après les déclarations de Claude Guéant et de Patrick Ouart, deux conseillers de Nicolas Sarkozy.

« Contrairement à ce qu’il affirme, Nicolas Sarkozy n’est pas une partie civile comme les autres », a réaffirmé à l’AFP Me Metzner. « Il y a une ingérence de l’appareil d’Etat dans ce procès par le président, son plus proche conseiller (Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, ndlr) et le conseiller justice de l’Elysée (Patrick Ouart, ndlr) ».

Me Olivier Metzner dit également s’interroger sur la « proximité » entre Imad Lahoud, falsificateur présumé des listings Clearstream, et « le cercle rapproché » de Nicolas Sarkozy, notamment François Pérol: s’interrogeant sur un « lien » entre les affaires du fonds Volter et Clearstream, Me Metzner s’est ainsi étonné qu’ »un haut commis de l’Etat aille dîner 15 fois avec un gars soupçonné d’avoir piqué 42 millions de dollars ».

Enfin, interrogé par ailleurs par l’Associated Press, Me Metzner a déclaré que M. De Villepin avait « passé une excellente semaine ». « On a instruit à charge pendant trois ans et à l’issue, le parquet et les juges n’ont pas la même opinion », a-t-il noté. « On va démontrer qu’il n’y a pas d’infraction pénale constituée à l’encontre de Dominique de Villepin et plaider la relaxe », a poursuivi l’avocat.

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Entretien avec François Goulard, par David du Blog Reversus

Alors que l’UMP marche plus que jamais en rang serré, François Goulard fait partie de ces députés de la majorité qui osent encore faire entendre leurs voix. Cet ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche revient sur une personnalisation du régime qui nuit selon lui au jeu démocratique…

Interview réalisée par David du Blog Reversus et reproduite avec son autorisation

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Réforme des collectivités locales: pour Alain Juppé, Nicolas Sarkozy "se fout du monde"

L’ex-premier ministre Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, estime que le projet de la réforme territoriale du gouvernement est encore très en retrait par rapport à ce qui était envisagé. « Ce n’est pas un bouleversement », dit Alain Juppé dans un entretien avec le quotidien Sud Ouest.

« C’est toujours pareil avec Sarkozy, on vous dit que c’est une rupture avec tout ce qu’on a fait par le passé… C’est une transition », a-t-il ajouté. Pour lui, la réforme peut effectivement faire évoluer le système, notamment en ce qui concerne les conseillers territoriaux.

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