Sortie aujourd’hui du dernier livre de Dominique de Villepin: La cité des hommes, publié chez Plon.
Dans Le Figaro de ce jeudi, Dominique de Villepin confie au journaliste Bruno Jeudy: « Je n’ai jamais ressenti autant le sentiment qu’il fallait aller jusqu’au bout. Je prends goût à la logique de terrain. »
Dans L’Express, Eric Mandonnet souligne la détermination de Dominique de Villepin à se lancer dans le combat politique.
Dans Les Echos, Cécile Cornudet note qu’avec La cité des hommes, l’ancien Premier Ministre poursuit son travail de différenciation.
Séances de dédicaces: lundi 15 juin en fin d’après-midi, à la Librairie Decitre, Place Bellecour à Lyon ; samedi 20 juin au Salon du Livre de Vannes à partir de 15h ; lundi 22 juin à la Librairie Kleber à Strasbourg, à partir de 17h ; samedi 27 juin à Paris, à la FNAC Montparnasse, à partir de 16h.
Lu sur le site de Plon
« L’histoire accélère. Le monde bascule. Dans la frénésie des krachs et des guerres, il paraît à bout de souffle. Une crise de plus ? Non, c’est aujourd’hui la faillite d’un monde.
Un triple effondrement sape les fondements de l’ordre international : la démesure de la spéculation et de la mondialisation financière ; la perte de repères de nos modèles industriels vieux de deux siècles ; et surtout la mort de l’Occident, parti il y a cinq siècles à la conquête matérielle et morale du monde et aujourd’hui exsangue.
Il est urgent de renoncer aux folies qui nous ont menés à l’abîme, le vertige de la force incarné par l’Amérique de Bush, le fantasme de pureté de l’Occident qui lui fait tenir sans cesse un double langage, l’enfermement de la peur qui rôde depuis les attentats du 11 septembre.
Nous trions les décombres d’un monde en train de s’écrouler. Il faut le refonder. C’est une chance historique. Les atouts sont là : l’élection de Barack Obama, la prise de conscience des défis climatiques, le désir de paix. Pour la première fois, l’humanité vit à la même heure.
Le temps du choix est donc venu : construire la cité des hommes ou être englouti par une nouvelle barbarie.
Dominique de Villepin en dessine ici la carte. »
Dominique de Villepin, interrogé le 24 avril sur Le contenu de La cité des hommes
« C’est les défis auxquels nous sommes confrontés dans un nouveau monde. Comment est-ce qu’on s’organise? Comment est-ce que la gouvernance mondiale s’organise pour apporter des réponses sur les questions de paix, de justice internationale, la question de l’indépendance, les grandes questions, le développement durable par exemple?
Donc, c’est tous ces nouveaux défis qu’on a vu poindre avec force à travers la crise économique, la crise financière, les difficultés sociales et qui justifient que nous nous posions de nouvelles questions, que nous nous posions notamment les questions de gouvernance pour faire face à tout cela. (…)
Il n’y est pas question de politique nationale, sauf à travers ce thème de l’indépendance, parce que je crois qu’on peut être à la fois solidaire et très actif dans le cadre européen par exemple, et très attaché néanmoins à l’indépendance de notre Etat français. Et ça, c’est une réflexion qui est très présente tout au long du texte. »
Le Point
Dominique de Villepin va publier un nouveau livre chez Plon en juin, La Cité des hommes, une réflexion sur le monde, l’Europe et la France.
Il s’y réjouit que nous vivions un moment particulier de l’Histoire, où tous les pays peuvent s’entendre pour trouver un arrangement planétaire.
Le Monde
Le nouveau Dominique de Villepin sortira le 11 juin chez Plon sous le titre La Cité des hommes, une réflexion sur la « crise » et la « faillite du monde ».
Avec son lyrisme habituel, l’ancien premier ministre estime qu’il est le temps du choix : « Construire la cité des hommes ou être englouti par une nouvelle barbarie. »
Une manière de paraphraser Engels, façon UMP. Le comparse de Marx avait en effet posé dans une phrase restée célèbre un dilemme : « Ou bien passage au socialisme ou rechute dans la barbarie. »
Sous la plume de Bruno Jeudy dans Le Figaro du 11 juin 2009: « Dominique de Villepin ne renonce à rien »
L’ancien premier ministre, qui publie jeudi «La Cité des hommes», prépare son procès dans l’affaire Clearstream… tout en pensant à 2012.
Il revient de Bulgarie et repart en Russie. Le week-end précédent, on l’a vu à la Feria de Nîmes avec son ami le député UMP Jean-Pierre Grand faire la tournée des bodegas sous les applaudissements des aficionados. Il sera à la fin du mois l’invité vedette de la foire aux livres de Vannes, chez son ancien ministre François Goulard.
Entre deux escales en province et ses voyages à l’étranger, où il continue de rencontrer chefs d’État et ministres, l’avocat Villepin commence cette semaine la promotion de son dernier livre : La Cité des hommes. Son onzième en neuf ans. Cette fois, il n’est question ni de poésie ni de Nicolas Sarkozy. L’homme qui a dit non à la guerre en Irak livre ses méditations sur l’état du monde. Une vision pessimiste en forme de cri d’alarme. Son agenda médiatique est archiplein : France Inter mercredi, France 2 et Canal + jeudi.
Deux ans après son départ de Matignon, l’écrivain Villepin cherche toujours l’apaisement. Au-delà de la promotion de son livre, son avenir se résume à une date : le 21 septembre. Ce jour-là, il sera le prévenu star d’un procès hors norme : celui de l’affaire Clearstream, qui l’oppose à Nicolas Sarkozy. Un procès retardé d’une semaine. « Cela permettra de remplir l’environnement du procès », confie-t-il plein de sous-entendus. Poursuivi pour complicité de dénonciation calomnieuse par omission, Villepin attend sa revanche. « Je ne crains pas le procès puisque je le souhaite. Mais il est inéquitable, accuse-t-il. Des gens importants, y compris au gouvernement, au ministère de l’Intérieur et jusqu’à l’Élysée, sont scandalisés par ce qui se passe. »
En attendant cette échéance clé pour la suite de sa carrière politique, l’ancien bras droit de Jacques Chirac renoue avec Alain Juppé. Les deux hommes ont déjeuné ensemble. Il a vu aussi François Bayrou, ce qui fait grincer des dents parmi ses partisans. « On s’est vus, mais je ne m’affiche pas avec lui. En période de crise, il faut parler avec tous les gens de bonne foi », se défend Villepin, tout en rappelant qu’il a apporté son soutien à Michel Barnier. « L’UMP est ma famille politique, et je n’ai pas l’intention d’en changer », insiste-t-il.
Mais pas besoin de le titiller longtemps sur l’action de Sarkozy pour que l’ancien premier ministre sorte les griffes.
Sa gestion de la crise ? « Je crains que la France décroche. Moi, j’aurais bâti les éléments d’une gestion quotidienne de la crise avec un Conseil des ministres franco-allemand mensuel. »
L’ouverture d’une base militaire à Abu Dhabi ? « J’aurais préféré un second porte-avions. On met le doigt dans un engrenage que nous risquons de ne pas pouvoir maîtriser », s’inquiète-t-il en pointant le danger iranien.
La multiplication des réformes ? « Les réformes tuent la réforme. On ne peut jouer sur un piano à queue en utilisant toutes les touches. »
L’ouverture ? « Elle va exténuer la majorité. Elle sera exsangue à la fin du quinquennat. Il y a un sentiment amer chez nos parlementaires. Si je voulais créer demain un groupe parlementaire, je le pourrais, mais ce n’est pas mon objectif. »
Villepin, qui ne veut pas verser dans l’antisarkozysme systématique, préfère la posture du recours à droite. Cela ne l’empêche pas de banaliser le succès de la majorité aux européennes. Villepin met en garde ceux qui s’emballent après les victoires aux élections intermédiaires. Persuadé que Sarkozy est en train de « s’enfermer dans un piège à 25-30 % qui ne fait pas une majorité ».
Il prédit qu’au rythme où vont les choses Sarkozy risque d’apparaître « comme un vieux candidat en 2012″. Une candidature Villepin en 2012 est-elle crédible ? « Je n’ai jamais ressenti autant le sentiment qu’il fallait aller jusqu’au bout. Je prends goût à la logique de terrain. »
Paradoxalement, certains de ses amis n’écartent pas l’hypothèse d’un rapprochement avec Sarkozy en cas de relaxe lors du procès Clearstream. « En 2012, il faudra bien quelqu’un pour ramener vers la droite les 8 % de Bayrou dans l’escarcelle de Sarkozy », fait remarquer un proche. « Villepin et Sarkozy ont souvent joué dans le passé la scène du retour », rappelle un autre, qui cite les épisodes de 1997 et 2005 quand Villepin a tendu la main à Sarkozy.
Dans l’immédiat, un tel scénario paraît improbable. Villepin se moque de son rival en imitant Julio Iglesias : « Non, je n’ai pas changé. » Hilare, il lâche : « C’est le refrain du quinquennat. »
Sous la plume d’Eric Mandonnet dans L’Express: L’opération Rupture de Villepin
L’ancien Premier ministre, qui publie un livre de réflexions, veut se lancer dans la bataille politique. Principal adversaire: Nicolas Sarkozy.
Il se lève de table et se met à imiter Julio Iglesias: « Non, je n’ai pas changé… » Dominique de Villepin éclate de rire. « Ce pourrait être le refrain de ce quinquennat! » Voici donc le théorème de départ: Nicolas Sarkozy ressemblera toujours à Nicolas Sarkozy. Qu’il ait gagné les européennes est la pire des nouvelles pour lui, puisqu’il sera conforté dans ses certitudes. Foi -mauvaise foi?- de Villepin. Si l’ancien Premier ministre perçoit un président figé, lui se veut ici et ailleurs. Déjà dans son procès Clearstream. « Je me fais suffisamment confiance pour qu’on aille jusqu’au bout des choses », confie-t-il. Et aussi en tournée permanente sur la planète, multipliant les voyages à la rencontre d’univers disparates.
Le 11 juin, il publie le fruit de ces promenades, La Cité des hommes, vaste réflexion sur l’état du monde. Ce siècle avait huit ans et déjà une faillite globale perçait derrière des banques en déroute. Il en est convaincu, la tempête financière, plus que les attentats du 11 septembre 2001, marquera l’entrée dans le XXIe siècle. Il n’a pas oublié que l’histoire était tragique. Son analyse frappe par son pessimisme. Du risque d’une « dislocation de la monnaie unique » à la propagation de la « radicalité », il voit le monde, l’Europe, la France en crise. Profonde et durable.
Dans cette « cité des hommes » aux allures de champ de ruines, il y a un absent, le président de la République, dont le nom n’est jamais cité. Non que Nicolas Sarkozy ne l’inspire pas: il lui réserve ses piques verbales plutôt que ses écrits. Dominique de Villepin ne comprend pas comment on peut soutenir, pour la présidence de la Commission européenne, l’incarnation du libéralisme et de l’atlantisme que constitue, selon lui, José Manuel Barroso, et tenir le discours de Toulon sur le capitalisme. Il cherche la cohérence dans l’action du chef de l’Etat sans jamais la trouver et se persuade que l’avalanche de réformes, dont peu aboutissent intactes, ne servira qu’à tuer l’idée même de réforme. « Le risque, c’est que Sarkozy soit un vieux candidat en 2012, à la fin d’un cycle de trente années de vie politique », glisse-t-il, assassin.
Ses formules pour la sortie du livre sont prêtes : « Je ne dis pas qu’il faut réussir demain avec moi, mais dès aujourd’hui. » Sauf qu’il juge la situation présente désespérée. Il doit donc songer au futur. CQFD. Peut-on vraiment le croire quand il affirme avoir réussi là où le président aurait échoué – l’effort sur soi-même qui conduit au changement ? Il n’a, en tout cas, pas modifié le regard qu’il porte sur son action entre 2005 et 2007 : « Si on voulait trouver une politique qui ait anticipé la crise, il n’y aurait pas grand-chose à modifier. »
C’est dans sa manière de dévoiler sa réflexion intérieure que se trouve son évolution. « Jamais je n’ai ressenti à ce point dans ma vie le sentiment qu’il fallait aller jusqu’au bout » : le voici comme libéré de lui-même, s’avançant sans troupes vers de nouveaux combats.
Il jure, au contraire, qu’il pourrait initier un groupe parlementaire s’il le voulait, mais qu’il ne le veut pas. Il livre même un scoop qui laissera pantois tous ceux qui se souviennent de l’homme d’hier: « Je prends goût à la logique de terrain. » Et à la politique politicienne? Son déjeuner avec François Bayrou, qu’il vouait aux gémonies quand le centriste refusait de voter le budget de son gouvernement, a fait tousser jusqu’à ses anciens amis. Il est prêt à des gestes qu’il refusait jusque-là. « Si je n’avais pas fait ce parcours, je n’arriverais pas à cette clarté de choix, à cette simplification des engagements. » Il faut imaginer Dominique de Villepin apaisé.
Sous la plume de Cécile Cornudet dans Les Echos: Avec un livre alarmiste, Villepin poursuit son travail de différenciation
Dans « La Cité des hommes », qui paraît aujourd’hui, l’ancien Premier ministre ne cite pas une seule fois le nom de Nicolas Sarkozy, mais considère que ni la France ni l’Europe n’ont pris la mesure de la crise qui fait « trembler le monde ».
« Je ne ferai pas de politique politicienne » : Dominique de Villepin a beau avoir fait de cette phrase son leitmotiv, il se positionne toujours comme le seul recours possible à Nicolas Sarkozy en 2012. Alors pour éviter les petites phrases, a fortiori dans cette période de « tremblement du monde », l’ancien Premier ministre choisit de porter le fer sur les questions de fond. Il publie aujourd’hui un livre, résultat, explique-t-il, de deux années « à réfléchir et à tourner autour de la planète », pour dire toute son inquiétude sur les effets que la crise économique risque de produire en France et sur l’équilibre du monde.
Le tout débute sur un parallèle avec la crise de 1929, laquelle « a favorisé la prolifération des nationalistes et l’avènement du nazisme ». Le décor est planté : l’heure est à une lecture très pessimiste des événements. L’Europe notamment, menacée de « dislocation » au terme de « trente ans de doctrine néolibérale », risque d’être « la grande perdante de la crise », explique-t-il. En cause, la Commission européenne (et José Manuel Barroso, sur lequel il est très sévère), « qui n’a pas été à la hauteur des attentes ». « Le désordre des politiques économiques est plus flagrant que jamais, au point qu’il existe un véritable danger existentiel pour la zone euro », poursuit-il, en appelant de ses voeux une relance digne de ce nom du couple franco-allemand.
Si ses préconisations feront l’objet d’un prochain ouvrage, Dominique de Villepin ébauche dès à présent les objectifs qui doivent les animer : plus de justice, plus de solidarité, la volonté d’agir et la recherche d’un « intérêt général pour le monde ». Sur la politique menée en France, il évite toute critique ouverte, et ne prononce, d’ailleurs, pas une seule fois sur 242 pages le nom de Nicolas Sarkozy.
Mais, en creux, la désapprobation est constante. Dans le fait même de distiller des conseils : « L’Occident ne peut plus se permettre de penser seul et pour les autres », « sans volonté, le pire redevient possible »… Et dans ses petits coups de griffe ciblés. « L’activisme français (lors de sa présidence de l’UE) ne pouvait manquer de refroidir certains Européens sourcilleux vis-à-vis de la concertation communautaire » ; « Le G20 marque une promesse, pas encore un progrès », égrène-t-il, persuadé que pour atteindre sa cible, une entreprise de démolissage a plus de force si elle ne s’affiche pas comme telle.
Le Figaro Magazine: Quand Villepin fait de l’Esprit
Heureux qui, comme Dominique de Villepin, a fait de beaux voyages, si utiles pour comprendre le monde comme il ne va pas… Dans un essai aux accents personnalistes et aux allures de bilan diplomatique et économique, il en appelle à une éthique de la responsabilité et à une logique de la réciprocité afin de répondre aux trois révolutions en cours : celles de la démographie, de l’éducation et de la mobilité.
Son rêve : rendre à la France et à l’Europe indépendance et puissance. Comment ? En bâtissant une cité humaine dont le cœur serait une construction spirituelle. Noble et louable projet.
Alain Duhamel dans Le Point du 18 juin 2009: Villepin ou la politique de Cassandre
Dominique de Villepin constitue un cas unique au sein du monde politique, car il possède à lui seul trois styles d’écriture : hermétisme précieux pour ses poèmes, baroque haletant pou
r ses essais politiques, clarté vigoureuse pour ses livres d’histoire. Par chance, son nouvel opus, « La cité des hommes », s’apparente davantage à la troisième catégorie.
Il s’agit donc d’une réflexion ambitieuse et tonique sur l’état du monde, sur la crise qu’il affronte, sur les chemins incertains qui peuvent lui permettre d’en sortir. Dominique de Villepin a toujours cru que l’Histoire est tragique, et son livre retentit comme les tambours crêpés de noir des cortèges de deuil. Il décrit sombrement, avec la culture typique du Centre d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay où, jeune diplomate, il se fit jadis remarquer, les périls qui s’accumulent : grammaire des crises, choc des civilisations, engrenage de la force, réflexe de la glaciation, ce sont là ses outils de travail. Il y a chez Villepin de l’Attali gaullien avec son regard messianique sur les apocalypses qui rôdent.
Ceux qui guettaient dans « La cité des hommes » une nouvelle offensive antisarkozienne seront déçus. Hormis un coup de griffe à propos du retour de la France au sein du commandement intégré de l’Otan et une mise en garde appuyée à propos de la laïcité, sa cible ne réside pas cette fois-ci au palais de l’Elysée.
Il vise plus loin. Il veut démontrer qu’il possède une vision du monde à la fois universelle et historique, rationnelle et prophétique, informée et hyperréaliste. Cela peut aussi se lire comme un investissement présidentiel à long terme. D’ailleurs, descendant de son Olympe, il envisage de se présenter aux élections régionales.
Les deux chapitres les plus intéressants concernent l’Europe et l’indépendance de la France. Comme toujours, il force le trait et sa description de l’Union des 27 tourne à la dissection post mortem. A l’en croire, la grande crise actuelle a révélé beaucoup plus de faiblesses que de force au sein du Vieux Continent.
S’il admet que Nicolas Sarkozy a su insuffler l’énergie nécessaire durant sa présidence semestrielle, c’est pour mieux souligner les contradictions économiques, les paralysies politiques, les infirmités institutionnelles.
A l’en croire, l’euro peut trembler et la dislocation menace une Europe dont on n’avait d’ailleurs pas remarqué, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères ou Premier ministre, qu’elle lui tenait tant à coeur. Aujourd’hui, il se penche sur elle comme un prêtre porteur de l’extrême onction.
La bande qui entoure son livre proclame « De la crise à l’espoir ». A le lire, on tremble devant la crise, on ne discerne pas l’espoir