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Deux ans de présidence Sarkozy: les principales interventions de Dominique de Villepin (4/4)

Plan de relance, libertés publiques, Proche-Orient, OTAN, justice sociale, crise économique, 2012: les principales interventions de Dominique de Villepin cette année.

Janvier 2009: Le Plan de relance

« La France a fait le choix d’un plan de relance de 26 milliards d’euros centré sur l’investissement dans les infrastructures et les travaux publics. Hélas, les effets risquent d’être trop lents, d’avoir peu d’incidence sur l’emploi et au bout du compte de n’être pas utiles pour notre économie ! (…) Aujourd’hui on est dans la réforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de l’effort. » (Le Parisien, le 9 janvier 2009)

Janvier 2009: Les « initiatives idéologiques »

« Nous supportons le fardeau d’initiatives idéologiques, l’une de gauche et l’autre de droite : les 35 heures qui coûtent au budget plus de 20 milliards d’euros par an et les 15 milliards du paquet fiscal. (…) Le déficit public, qui a été ramené à moins de 40 milliards en 2006 sous mon gouvernement, aura presque doublé à la fin de cette année. C’est colossal. » (Le Parisien, le 9 janvier 2009)

Janvier 2009: « une régression des libertés publiques »

« Les Français souffrent dans leur vie quotidienne, sur le plan économique et social, il ne faut pas qu’ils souffrent sur le plan des libertés. (…) c’est une erreur de vouloir faire nommer le président de France Télévisions par l’Elysée, une erreur de vouloir supprimer le juge d’instruction sans la contrepartie d’une indépendance du parquet. Et ce serait une erreur de réduire le pouvoir d’amendement des textes de loi par les parlementaires. Devant ces mesures qui peuvent conduire à une régression des libertés publiques, il y a des risques de réactions extrêmement vives. Le président et le gouvernement auraient tout à gagner au contraire à faire le pari de la liberté et de la confiance. Nous avons besoin d’un peuple français responsable, lucide et rassemblé. Nous avons besoin d’un vrai pacte de confiance avec les citoyens. » (Le Parisien, le 9 janvier 2009)

Janvier 2009: Les « miroirs aux alouettes »

« Il y a deux miroirs aux alouettes dans le débat actuel : la rupture et la réforme tous azimuts. » (Le Parisien, le 9 janvier 2009)

Janvier 2009: L’indépendance de la France

« La France est forte quand elle est indépendante. A cet égard, le retour programmé au sein de l’Otan dans les mois prochains me paraît extrêmement dommageable. Dans un monde global, où le Sud s’affirme de plus en plus, ce serait une erreur de rétrécir le champ de nos ambitions à la seule famille occidentale, et donc de s’aligner de facto sur les Etats-Unis. Nous avons un rôle de médiation à remplir, entre l’Est et l’Ouest, entre le Nord et le Sud. C’est la garantie d’une influence française sur la scène internationale. » (Le Parisien, le 9 janvier 2009)

Janvier 2009: « L’hyperactivité » du Président

« L’hyperactivité n’est pas suffisante. Ce qui m’intéresse, c’est l’hyper-efficacité. Il faut donc un Président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l’essentiel. Faire des images, c’est une chose, mais je crois qu’on a besoin de temps en temps de se recaler à la réalité. » (LCI, le 10 janvier 2009)

Janvier 2009: Combats israëlo-palestiniens à Gaza

« Si les bases d’une paix durable ne sont pas rapidement posées, avec la création d’un Etat palestinien, nous reconnaîtrons le même drame d’ici quelques mois. » (Canal+, le 19 janvier 2009)

Janvier 2009: « Au bord du précipice »

« La société française est au bord du précipice. Il y a danger d’explosion sociale et d’inefficacité de l’action engagée. (…) Cela patine : il y a d’un côté un gouvernement et un président qui multiplient les réformes, et de l’autre côté, un pays qui ne comprend pas où on veut l’emmener et qui s’interroge sur le bienfondé de la politique menée. » (RMC Info, le 21 janvier 2009)

Janvier 2009: « un exercice solitaire du pouvoir »

« La crise n’est pas derrière nous, mais devant nous. Elle va être très longue. Et la position dans laquelle le Président de la République s’enferme – qui est de dire « il n’y a pas d’alternative à ma politique et je continue comme avant », cette stratégie de rupture n’est pas adaptée. (…) Je dis à Nicolas Sarkozy : attention de ne pas s’enfermer dans un exercice solitaire du pouvoir. » (RMC Info, le 21 janvier 2009)

Février 2009: Le Plan de Relance

« Je lui vois deux défauts. Le premier, c’est le saupoudrage. Or, il ne faut pas se disperser. Le second, c’est de ne pas mettre l’accent suffisamment sur la modernisation de la France. Ce qui se joue, c’est d’abord notre capacité à rebondir après la crise. C’est pour cela qu’il faut se concentrer sur deux axes essentiels, l’emploi et l’innovation, susceptibles d’enclencher une dynamique de productivité et de compétitivité. Parallèlement, il faut un vrai plan pour accompagner les plus fragiles: les personnes âgées, les jeunes, les femmes seules et les travailleurs pauvres. » (Le Progrès de Lyon, le 5 février 2009)

Février 2009: Derrière la crise conjoncturelle, une crise structurelle

« Cette crise, elle est sans précédent, elle est d’une profondeur inouïe et elle va tout changer, et en particulier la hiérarchie des Etats dans la nouvelle donne internationale. Mais encore faut-il dire que derrière la crise conjoncturelle, que nous prenons en compte et que le Président prend en compte, et qui durera 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans, il y a une crise structurelle qui est que nous avons changé de Monde. Et ça, c’est irréversible. Ce changement-là, il implique dans nos comportements, dans nos stratégies, que nous en tirions les leçons. Et pour aborder ce tournant, il faut accepter de dire la vérité aux Français. » (Europe 1, le 7 février 2009)

Février 2009: La France « rétrécie »

Le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN  »est un mauvais signal, parce que nous donnons le signal de l’enfermement, alors que nous devons au contraire être dans une logique d’ouverture dans un monde qui change. La France va se trouver rétrécie sur le plan diplomatique. » (I-Télé, le 9 février 2009)

Février 2009: « une exigence de justice sociale »

« Ce qu’il faut aujourd’hui pour notre pays, ce sont deux choses : une exigence de justice sociale pour rassembler et une vision à long terme pour mobiliser. Il faut bien sûr gérer la crise, mais il faut aussi une politique de sortie de crise. A un plan de relance, je préfère un plan de modernisation. » (La Tribune, le 11 février 2009)

Février 2009: La rupture

« La politique de rupture de Nicolas Sarkozy a été engagée à contretemps et à contresens, cherchant à imposer en France un modèle qui a fait faillite outre-Atlantique, et alors même que nous avions engagé entre 2005 et 2007 avec mon gouvernement un combat sur trois fronts qui commençait à porter ses fruits : la bataille de l’emploi, en réduisant le chômage de deux points ; la bataille contre l’endettement public, en ramenant le déficit de 50 milliards à 37 milliards d’euros ; la bataille du patriotisme économique, à travers protection et compétitivité. » (La Tribune, le 11 février 2009)

Février 2009: Les enseignants-chercheurs

« Le risque qui a été pris de stigmatiser un certain nombre de catégories, par exemple les enseignants-chercheurs, les magistrats, les banquiers, est regrettable au moment où il faut mobiliser en rassemblant davantage et non chercher à cliver. » (La Tribune, le 11 février 2009)

Février 2009: 35 heures et paquet fiscal

« Nous avons deux marges de manoeuvre (…). Il faut mettre l’ensemble de ces données sur la table. Nous avons d’un côté le paquet fiscal au sens large (près de 15 milliards d’euros) et nous avons les 35 heures, les all

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