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François Baroin: "La vraie rupture" est celle qui "doit nous mobiliser" face à la crise

Interrogé aujourd’hui sur France 2, le député chiraquien François Baroin a estimé qu’il fallait « écouter ce que dit François Bayrou », auteur d’un livre réquisitoire contre Nicolas Sarkozy.

L’ancien ministre a rappelé sa fidélité à Jacques Chirac: « Je ne suis pas sarkozyste par fidélité, je suis chiraquien, j’ai construit ma vie politique autour de Jacques Chirac ».

Il a également estimé que « la vraie rupture » est celle qui « doit nous mobiliser » face à la crise, pas celle « portée comme un slogan » lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Le député chiraquien François Baroin (UMP) a estimé aujourd’hui qu’il fallait « écouter ce que dit François Bayrou », alors que le leader du MoDem subit un tir de barrage de la part du parti majoritaire depuis la sortie de son livre réquisitoire, « Abus de pouvoir », contre Nicolas Sarkozy.

« Moi je crois qu’il faut écouter ce que dit François Bayrou. Il ne faut pas l’insulter, si on veut attirer à nous les électeurs du MoDem qui, pour certains d’entre eux, ont une histoire avec l’UMP », a déclaré M. Baroin sur France 2.

« Il y a ceux qui sont dans la majorité (…), et puis il y a ceux qui ont une trajectoire personnelle et individuelle et qui ont des visions pour l’élection présidentielle de 2012, c’est le cas de François Bayrou », a expliqué le député de l’Aube.

« Je ne suis pas sarkozyste par fidélité, je suis chiraquien, j’ai construit ma vie politique autour de Jacques Chirac », a-t-il rappelé avant d’énumérer ses sujets de désaccord avec l’exécutif actuel : « la nomination du président de France Télévisions, l’Otan ou le travail du dimanche ».

Selon M. Baroin, « la vraie rupture » est celle qui « doit nous mobiliser » face à la crise, pas celle « portée comme un slogan » lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

A propos de l’éventuelle interdiction des listes « anti-sionistes » que l’humoriste controversé Dieudonné veut présenter eux élections européennes, François Baroin a affirmé lundi n’être « pas sûr que le remède ne soit pas pire que le mal » .

« Claude Guéant est un grand serviteur de l’Etat et s’il l’a dit c’est qu’il a de bonnes raisons de le dire, pour ma part je lui fais confiance », a déclaré M. Baroin, après les déclarations du secrétaire général de l’Elysée affirmant qu’une étude était en cours sur la possibilité d’interdire les listes Dieudonné.

Mais « je ne suis pas sûr que le remède ne soit pas pire que le mal en la matière », a-t-il ajouté.

« On est une démocratie très ouverte, la France est la France, et je crois qu’il faut aussi se battre pour permettre, même à son pire ennemi, de pouvoir s’exprimer », a expliqué le député de l’Aube.

Sources: Le Figaro, Agence France Presse

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