L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a estimé vendredi qu’il y avait « une leçon à tirer » du sommet du G20 : « la nécessité d’un travail en confiance » avec l’Allemagne soulignant que Nicolas Sarkozy avait été « très longtemps hésitant sur cet axe franco-allemand ».
M. de Villepin a renouvelé ses critiques contre le chef de l’Etat qui, selon lui, « avec la nervosité, avec la dispersion, avec parfois aussi il faut le dire un certain esprit de provocation crée une tension dans la politique ».
Le sommet de Londres « est un très bon point de départ, c’est un signal d’unité donné par la communauté internationale et en même temps un signal de responsabilité », a déclaré M. de Villepin sur RMC et BFM-TV.
« Je pense qu’il y a derrière cette réussite du G20 une leçon à tirer » : « la nécessité d’un travail en confiance, en commun avec l’Allemagne », a-t-il ajouté soulignant que Nicolas Sarkozy avait été « très longtemps hésitant sur cet axe franco-allemand pensant que la relation avec les Britanniques puisse être un substitut ».
« Je suis très heureux qu’il puisse vérifier aujourd’hui la nécessité de cet axe franco-allemand » et que « mon ancien directeur de cabinet Bruno Le Maire, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, ait pu, pas à pas, discrètement tisser davantage et restaurer cette relation entre la France et l’Allemagne », a-t-il dit.
M. de Villepin a renouvelé ses critiques contre le chef de l’Etat qui, selon lui, « avec la nervosité, avec la dispersion, avec parfois aussi il faut le dire un certain esprit de provocation crée une tension dans la politique ».
Il a réaffirmé qu’il serait « au rendez-vous des prochaines échéances » électorales. « Je pèserai sur ces échéances et je m’engagerai dans ces échéances », a-t-il dit citant la présidentielle de 2012 pour laquelle il a assuré ne pas avoir d’ »ambition personnelle ».
Source: Agence France Presse
