Le gouvernement revient à la charge sur le travail le dimanche. Au risque d’ouvrir un nouveau front social et de diviser la majorité, le ministre du Travail Brice Hortefeux a annoncé dimanche dernier le dépôt « dans les toutes prochaines semaines » d’une proposition de loi, pour un débat en juillet au Parlement.
Jacques Chirac est à Pékin, à l'invitation du gouvernement chinois
L’ancien président de la République française Jacques Chirac, que les autorités chinoises aiment à qualifier de « vieil ami de la Chine », a été reçu mardi par le chef de l’Etat Hu Jintao, au début d’une brève visite à Pékin.
M. Chirac a été invité par les autorités chinoises pour cette visite de deux jours de caractère privé lors de laquelle il souhaite évoquer la crise économique mondiale, le G20, l’Afrique, et le rôle prépondérant de la Chine sur ces dossiers, a-t-on indiqué dans son entourage.
63 400 chômeurs supplémentaires en mars: la crise continue ses ravages
Depuis le début de l’année 2009, les chiffres du chômage sont très mauvais. Mars n’a pas dérogé à la règle. Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits au Pôle Emploi a augmenté de 63 400, ce qui porte à 243 400 le nombre de chômeurs supplémentaires inscrits depuis le 1er janvier de cette année.
Le gouvernement cherche à temporiser. Dimanche, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, avait évoqué un chiffre « pas bon » mais « pas catastrophique ». Selon le gouvernement, aucune embellie n’est à attendre avant fin 2010, dans l’hypothèse d’une reprise économique fin 2009.
27 avril 1969: Il y a 40 ans, la dernière bataille du Général de Gaulle
Il y a 40 ans, le dimanche 27 avril 1969, De Gaulle perd le référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, son cinquième référendum depuis 1958, et il démissionne.
« Je cesse d’exercer mes fonctions de Président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi », écrit-il dans un communiqué diffusé par l’Agence France Presse le lundi 28 avril 1969 à 0h10.
Dominique de Villepin tente l’OPA sur le front anti-Sarkozy, par Marine Turchi (Mediapart) (2/2)
Villepin est-il le mieux placé ? Pas sûr. L’ancien premier ministre part avec un certain nombre de handicaps:
Dominique de Villepin tente l’OPA sur le front anti-Sarkozy, par Marine Turchi (Mediapart) (1/2)
A l’Elysée, on affirme que Dominique de Villepin ne fait pas peur. On prétend même qu’il n’a qu’à se présenter à la présidentielle de 2012…, cela permettra d’éviter de retrouver François Bayrou au second tour. Mais c’est Matignon qui se charge de lui régler son compte. Mercredi 22 avril, sur France Inter, François Fillon répliquait à son prédécesseur, qui évoquait le 19 avril, un « risque révolutionnaire ». « Il n’a pas une grande expérience du dialogue social », a lancé le premier ministre, après avoir dénoncé une « attitude qui n’est pas responsable ».
Il faut dire qu’en ce printemps 2009, Dominique de Villepin est partout, squattant les plateaux télé pour réagir à la moindre actualité, et ne loupant pas une occasion de tirer contre Nicolas Sarkozy. Son véritable retour, il l’a fait le 1er avril, dans une salle comble de l’Assemblée nationale, à l’occasion d’un colloque sur « La France et l’Otan » – son premier au Palais-Bourbon depuis le printemps 2007.
Dominique de Villepin "souhaite fort" être candidat en 2012
Samuel Etienne : « Vous ne vous êtes jamais présenté à une élection. Est-ce parce que finalement la seule élection qui vous intéresse c’est la présidentielle ? »
Dominique De Villepin : « L’élection c’est une question de circonstances, quelle que soit l’élection, à quelque poste que ce soit. Et en l’occurrence, il se trouve que ça ne s’est pas présenté, mais je souhaite fort que cela soit possible, oui bien sûr. Et puis, nous verrons bien. »
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Alain Juppé préfère sa liberté de parole à un poste de ministre
« Pour couper court. » Le titre du dernier billet d’Alain Juppé sur son blog est tout à la fois une volte-face, une mise au point et un avertissement. Un texte étonnant à vrai dire dans lequel le maire de Bordeaux met fin à ce qui ressemblait, depuis la sortie de son dernier livre Je ne mangerai plus de cerises en hiver (Plon), à une véritable campagne pour son retour au gouvernement à la faveur du prochain remaniement. « Soyons clairs : ce n’est pas mon intention », écrit-il. Exit donc le retour de ce poids lourd de la majorité dans le gouvernement de François Fillon.
Dominique de Villepin en justicier solitaire
Le voilà remonté sur ses grands chevaux. Déterminé à sabrer du Sarkozy à propos de tout, ou presque : le retour au sein de l’Otan, la gestion de la crise, des réformes trop « brouillonnes », la caporalisation de l’UMP…
Ces derniers temps, Dominique de Villepin est à l’affût pour faire entendre sa différence et dire en creux aux Français que le sarkozysme n’est pas une fatalité pour dix ans. Oui, comme dit le député Hervé Mariton, il existe une « alternative crédible » à droite, que le dernier Premier ministre de Jacques Chirac ambitionne d’incarner.
Clearstream: le Conseil d'Etat envisage le rejet du recours de M. de Villepin
Le Conseil d’Etat pourrait rejeter le recours de Dominique de Villepin dénonçant un abus de pouvoir de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Clearstream au motif que l’ancien Premier ministre n’aurait pas juridiquement « d’intérêt à agir » dans cette affaire, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
L’ancien Premier ministre vise notamment un décret du président de la République prolongeant le juge Henri Pons dans ses fonctions au pôle financier de Paris pour clore le dossier Clearstream le 17 novembre alors que le magistrat avait été nommé à Montpellier où il devait prendre son nouveau poste le 3 novembre.
Dominique de Villepin décline des propositions de "consensus et de rassemblement" face à "l'urgence sociale"
Invité hier d’Europe 1, Dominique de Villepin a plaidé pour des « mesures sociales très fortes pour maintenir la cohésion sociale, en matière fiscale, en matière d’aide aux jeunes ou en matière d’aide aux plus défavorisés ».
« Des gestes forts sont indispensables » car il y a « urgence », a insisté Dominique de Villepin, qui milite pour un « relèvement temporaire » du bouclier fiscal « à 60 % le temps de la crise », la création d’ »une nouvelle tranche de l’impôt sur le revenu », également « temporaire ». Il a souhaité aussi qu’un « geste » sur la rémunération des patrons soit réalisé, estimant que le décret du gouvernement n’allait « pas assez loin ».
L’ancien Premier Ministre a également considéré « opportun de sanctuariser aujourd’hui très clairement le budget de l’Éducation nationale » et « dire clairement que nous n’allons pas toucher à ce budget ».
Dominique de Villepin évoque un "risque révolutionnaire en France"
Dominique de Villepin a estimé aujourd’hui qu’il existe « un risque révolutionnaire » en France, où une « forte colère s’exprime » dans le domaine social.
Invité de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1 – Le Parisien – Aujourd’hui en France et interrogé au sujet de la crise et des mouvements de salariés menacés de licenciement, l’ancien chef de gouvernement a lancé : « oui, il y a un risque révolutionnaire en France ».
Face à cette « situation difficile, voire dangereuse », qu’il a expliquée par une « forte colère qui s’exprime dans notre pays », un « désespoir », il a appelé à « passer à la vitesse supérieure » en matière sociale.
"Relance économique mondiale : choisissons l'initiative", par Dominique de Villepin
Le G20 a marqué un sursaut international susceptible de redonner confiance et espoir. Les responsables politiques ont su trouver un langage commun face aux difficultés financières de la planète. La France y a pleinement joué son rôle de force de propositions et d’initiatives.
Pour autant, ce n’est pas un aboutissement, mais un point de départ. Conservons l’élan de ce sommet pour enclencher de nouvelles dynamiques. La crise est loin d’être derrière nous. Trop d’incertitudes demeurent sur la reprise de la demande mondiale et sur l’assainissement du système financier pour considérer la guérison acquise. D’une ampleur inégalée, elle marque la fin d’un modèle de croissance et un basculement de la puissance économique de la zone euroaméricaine vers la zone asiatique.
La presse étrangère s'offusque des propos de Nicolas Sarkozy
De Madrid à Londres, en passant par New-York, les grands quotidiens internationaux critiquent les propos peu amènes qu’aurait tenus mercredi le chef de l’Etat français à l’égard de ses homologues espagnol, américain ou allemand.
C’est par Libération que le scandale est arrivé. Dans son édition de jeudi, le quotidien rapportait les propos qu’aurait tenus Nicolas Sarkozy devant des parlementaires de la majorité et de l’opposition la veille. Selon le journal, qui citait plusieurs de ces élus, Nicolas Sarkozy s’était livré à un retour d’expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de ses homologues étrangers.
L'abracadabrantesque popularité de Jacques Chirac
Jacques Chirac rafle-t-il la première place au baromètre Ifop de la popularité (958 personnes interrogées par téléphone les 9 et 10 avril) parce qu’il a quasiment disparu de la scène publique ? Ou parce qu’il suscite la nostalgie quand on le compare à son successeur ?
Lorsque ses collaborateurs l’ont informé qu’il affichait désormais 74 % de bonnes opinions quand Nicolas Sarkozy n’en obtient plus que 41 % (-6 points par rapport au mois précédent), l’ancien président était en vacances. Il se repose depuis samedi au Maroc, à La Gazelle d’or, ce beau palace entouré d’une orangeraie en culture biologique, tout près de Taroudant.
C’est peu de dire qu’il a été enchanté de cette popularité éclatante. Il n’en a cependant pas été surpris.
Après le rejet de la loi Hadopi: l'absentéisme de ses élus, un casse-tête pour l'UMP
Le rejet de la loi de Création et Internet, dite loi Hadopi ? « Un coup de flibuste monté par le groupe socialiste », selon Roger Karoutchi. « Un bon vieux mauvais coup socialiste », pour Jean-François Copé , le résultat de « manoeuvres dérisoires », d’après Nicolas Sarkozy… Il n’empêche que depuis ce fâcheux revers, la majorité est gênée aux entournures. Au moment du vote , jeudi dernier, seuls 15 députés UMP sur 317 étaient présents dans l’hémicycle.
Et voilà donc l’éternel débat de la vie parlementaire qui revient sur la table : comment endiguer l’absentéisme des élus ? Et ce corollaire : faut-il le sanctionner ? La polémique est d’autant plus vive que ce n’est pas la première fois depuis l’élection de Nicolas Sarkozy que la majorité est mise en difficulté.
Emploi des jeunes: une urgence absolue
Aujourd’hui, le taux de chômage des jeunes en France atteint 23 %, l’un des pires en Europe. Le nombre de moins de 25 ans qui se sont inscrits à Pôle emploi s’est envolé de 32 % en un an et même de 46 % pour les hommes.
Face à ces chiffres, les propositions du gouvernement se font attendre. Initialement annoncées pour le 15 avril, elles devraient être dévoilées la semaine prochaine.
Logorrhée présidentielle, par Gérard Courtois du Monde
Vive les grognards de l’Etat de droit ! La décision récente du Conseil d’Etat sur le temps de parole du président de la République à la radio et à la télévision a été saluée comme il se doit par tous les défenseurs d’une démocratie équitable.
Pensez ! Le chef de l’Etat pouvait s’exprimer à sa guise sur les ondes, s’adresser aux Français, leur expliquer sa politique, fustiger à l’occasion ses opposants sans que cela soit le moins du monde pris en compte par les règles en vigueur sur le respect du pluralisme.
Le député Daniel Garrigue lance son club de réflexion
Comme il l’avait annoncé début décembre lorsqu’il avait quitté l’UMP, Daniel Garrigue, député de la Dordogne proche de Dominique de Villepin, a présenté le jeudi 9 avril, à l’Assemblée Nationale, son club de réflexion « Les Français pour l’Europe ».
Daniel Garrigue a rappelé ses profonds désaccords avec la politique du Président de la République: glissement vers l’euro-atlantisme au détriment de la construction de l’Europe, abandon de l’esprit de solidarité malgré les efforts demandés aux Français, déséquilibre aggravé des institutions.
René Monory, autodidacte humaniste et visionnaire
L’ancien président centriste du Sénat René Monory est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 86 ans.
Passionné de nouvelles technologies, cet autodidacte qui aimait se présenter comme « un homme de bon sens » était également le Père du Futuroscope de Poitiers et l’un des hommes politiques français pionniers en matière de développement d’Internet.
Il avait notamment lancé en 1996 le premier Plan internet départemental permettant d’équiper toutes les écoles primaires et maternelles ainsi que les collèges de la ville de Vienne d’un accès à internet avec un poste informatique pour 4 élèves.
Dominique de Villepin au Grand Journal: "créer du consensus et du rassemblement"
Dominique de Villepin était ce vendredi soir l’invité du Grand Journal de Canal +.
Séquestration de patrons, propos de Ségolène Royal à Dakar, élections présidentielles en Algérie, procès Cleastream, déficits publics: les principaux extraits de son intervention.
Dominique de Villepin au Talk Orange-Le Figaro (2/2): "Au cours des deux dernières années, un certain nombre d'occasions manquées"
Recherche de boucs-émissaires à la crise, recours aux violences, occasions manquées du début du quinquennat, prochaine rencontre avec François Bayrou, avenir politique: suite et fin des principaux extraits de l’intervention de Dominique de Villepin, ce mardi, au Talk Orange – Le Figaro.
Dominique de Villepin au Talk Orange-Le Figaro (1/2): "La justice sociale, ça se prouve !"
Dominique de Villepin était, ce mardi, l’invité d’Anne Fulda lors du Talk Orange – Le Figaro.
Propos de Ségolène Royal à Dakar, résultats du G20, perspectives d’un Nouveau Monde, justice sociale, rémunérations dans l’entreprise: les principaux extraits de la première partie de l’intervention de l’ancien Premier Ministre.
Dominique de Villepin tend la main à François Bayrou
Ils ne se sont pas vus depuis deux ans. Mais cela ne les empêche pas de dialoguer par médias interposés. Lundi, Dominique de Villepin a affirmé sur Canal+ avoir « un certain nombre de convictions communes » avec François Bayrou. L’ancien premier ministre de Jacques Chirac a encore indiqué qu’il verrait avec « beaucoup de plaisir » le président du MoDem, farouche opposant au chef de l’État.
« Je franchis une étape, parce que je pense que nous avons besoin de solutions et que nous avons besoin aussi d’afficher des principes clairs », a déclaré Dominique de Villepin, soulignant que dans les réformes « l’exigence de justice sociale » doit « conditionner le reste ».
Villepin, l'épouvantail de Sarkozy à l'UMP
Depuis plusieurs jours, l’ex-Premier ministre fait feu de tout bois contre l’hôte de l’Elysée. Objectif : se poser en alternative à droite.
Le décryptage de Julien Martin, journaliste à Rue89.
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