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Azouz Begag, tête de liste Modem aux Elections Européennes?

Et revoilà Azouz Begag. L’ancien ministre à l’égalité des chances du gouvernement Villepin s’était pourtant dit écoeuré de la politique après n’avoir pu être désigné candidat MoDem aux dernières municipales lyonnaises. Mais voilà, depuis, il y a eu Obama. Obam1, dont il est un inconditionnel et intarissable fan.

« C’est désormais l »ère de la diversité », clame Azouz Begag, qui vient de se déclarer candidat à la candidature pour mener la liste Sud Est du Modem aux Européennes…

« Les politiques français ne peuvent plus faire comme si rien ne s’était passé. Avec l’arrivée d’Obama, tout a changé. C’est pour cela que ma candidature tombe à pic ».

Azouz Begag dit avoir fait part de cette candidature à François Bayrou qui, selon lui, l’aurait pris comme un « cadeau ». « Il faut que le MoDem joue cette carte. C’est l’hypothèse gagnante ». Il assure qu’il peut faire « mieux » que Jean-Luc Benhamias, actuel député européen, et pressenti, tout comme l’ancien député de Saint-Etienne Gilles Artigues pour mener cette liste MoDem. Une bataille interne rangée qui ne semble guère effrayer le nouveau candidat à la candidature.

Comme à son habitude, Azouz Begag rue dans les brancards de son parti sur fond d’une Obamania totalement assumée. Quitte à résumer sa candidature à la posture de la diversité.  » Rachida Dati est candidate UMP à Paris, je dois être le candidat MoDem pour le Sud-Est. »

Azouz Begag assure qu’il tente là sa dernière chance en politique. L’écrivain et universitaire lyonnais s’était lancé en politique il y a une dizaine d’années, en ambitionnant d’être « le premier réprésentant des banlieues à l’Assemblée nationale ». Il passera de la gauche à la droite, expliquant n’avoir jamais réellement trouvé sa place.

En 2005, Dominique de Villepin le nomme ministre de l’égalité des chances dans son gouvernement. Poste dont il démissionne deux ans plus tard avec fracas. Sa ligne politique est depuis guidée par un anti-sarkozysme farouche. Ce qui le rapproche, entre autres raisons, de François Bayrou. Aujourd’hui, explique-t-il, c’est le phénomène Obama qui l’encourage à repartir au front.

Source: Alice Géraud (Libération Lyon)

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