Robert Ménard, ancien secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), a pris mercredi ses nouvelles fonctions au Qatar à la tête du Centre de Doha pour la liberté de l’information, auquel s’est joint l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin.
Le centre est « une initiative de grande ambition » et il « va défendre tous ceux qui ont mission de servir l’information », a déclaré M. de Villepin lors de la conférence de presse, citant parmi ses missions l’établissement d’ »un dialogue entre les journalistes du Nord et ceux du Sud ».
Lors d’une conférence de presse, M. Ménard, directeur général de « Doha Centre For Media Freedom », a indiqué que cet organisme allait « défendre et accueillir des journalistes venant des quatre coins du monde, et non pas uniquement des journalistes de la région ».
Il a souligné le caractère « concret et immédiatement utile » des actions du centre, lequel « assiste déjà des journalistes menacés » dans leurs pays en les prenant en charge « pour une période de trois à six mois ».
Il s’est exprimé après la tenue de la première réunion – sous la présidence de la première dame du Qatar, cheikha Moza Bent Nasser al-Missned – du Conseil d’administration et du Conseil des Sages du centre, créé en janvier en coopération entre le Qatar et RSF, et devenu opérationnel en avril dernier.
Outre M. de Villepin, le Conseil d’administration compte le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, l’homme de lettres brésilien Paolo Coelho, l’ancien ministre portugais José Luis Arnaut et le journaliste américain Ethan Bronner, chef du bureau du New York Times à Jérusalem.
Le centre est « une initiative de grande ambition » et il « va défendre tous ceux qui ont mission de servir l’information », a déclaré M. de Villepin lors de la conférence de presse, citant parmi ses missions l’établissement d’ »un dialogue entre les journalistes du Nord et ceux du Sud ».
Dans une déclaration publiée mercredi par le quotidien qatari Al-Charq, Robert Ménard a annoncé que le centre allait mener une mission en Arabie saoudite « pour discuter de la possibilité d’amender la législation sur la presse » dans cette monarchie ultraconservatrice.
Robert Ménard, 55 ans, a quitté fin septembre RSF, qu’il avait fondée il y a 23 ans, indiquant qu’il avait « envie de faire autre chose ».
Source: Agence France Presse